Si vous avez beaucoup d’argent et êtes capable de vous protéger de ce qui arrive aux dizaines de millions de personnes qui croupissent dans la pauvreté, la vie en Amérique sera encore belle en 2024. Les cours des actions ont frôlé des sommets records, et les PDG extrêmement riches de ces très grosses entreprises, tout comme toutes ces célébrités, ont tous engrangé de très grosses quantités d’argent. Mais pour la majeure partie du reste du pays, les choses sont bien différentes. Le nombre de SDF augmente à un rythme jamais vu, la criminalité est hors de contrôle dans tout le pays et les grandes entreprises licencient à un rythme très effrayant.
Si vous vivez dans la version de l’Amérique qui mène encore la grande vie, tant mieux pour vous.
Mais si vous vivez dans la version américaine dans laquelle nous vivons tous, les conditions se détériorent rapidement.
Plus tôt dans la journée, je suis tombé sur un article du « San Francisco Standard » qui détaillait à quoi ressemble la vie à Oakland, en Californie, ces jours-ci…
Une Prius accrochée à une benne à ordures. Des voitures démontées. Des poubelles en feu. Voici quelques-uns des sites touristiques d’East Oakland, accompagnés d’un nouveau slogan qui explose sur les réseaux sociaux : « Oakland, Californie,… donde la vida no vale nada ».
Même les policiers, les représentants du gouvernement, les pompiers et les enfants répètent ce slogan sur les réseaux sociaux et dans les rues de la ville.
Ce slogan a été créé par un homme qui s’appelle Gregorio Ramon.
Il a publié des centaines de vidéos sur les réseaux sociaux qui documentent ce qui arrive à la ville où il réside…
Tout cela est dû à Gregorio Ramon, qui a inventé ce dicton dans des vidéos sur ses comptes Instagram @oakland_california_2023 et TikTok @gregorio1976 documentant la criminalité et le chaos dans la ville d’East Bay. Depuis la mi-2022, Ramon a capturé des images de tout, des poursuites policières aux voitures en feu et même devant un « Denny’s » fermé le mois dernier en raison de problèmes de sécurité publique.
Dans chaque vidéo, il dit : « Oakland, Californie… où la vie ne va pas, où la vie est abandonnée. » L’expression se traduit en anglais par « Oakland, Californie… où la vie ne vaut rien, où la ville nous a abandonnés ».
Bien entendu, la même chose pourrait être dite à propos de notre nation dans son ensemble.
Alors que l’élite engrange toujours plus d’argent, le nombre de SDF aux États-Unis a atteint « le plus haut niveau jamais enregistré » et a également augmenté au rythme le plus rapide jamais enregistré. Ce qui suit vient du « Wall Street Journal »…
Le nombre de sans-abri aux États-Unis a atteint son plus haut niveau jamais enregistré, atteignant plus de 653 000 personnes au début de cette année alors que les dépenses d’aide à la pandémie de Covid-19 se sont estompées, selon de nouvelles données fédérales.
Cette augmentation reflète un mélange de facteurs : la hausse des coûts du logement ; nombre limité de logements abordables ; l’épidémie d’opioïdes ; et l’expiration de l’aide en période de pandémie qui avait aidé les gens à rester chez eux, ont déclaré vendredi des responsables fédéraux. Un afflux de migrants dans des refuges dans des endroits comme New York, le Massachusetts et Chicago a également contribué à ce chaos.
Les données publiées par le Département américain du logement et du développement urbain montrent un gain de 12 % depuis l’année dernière, ce qui constitue à la fois la plus forte augmentation et le chiffre le plus élevé depuis que les États-Unis ont publié pour la première fois des données comparables pour 2007.
Le nombre de SDF n’a même pas augmenté aussi rapidement lors de la Grande Récession de 2008 et 2009.
En plus de ceux qui vivent dans la rue, des millions d’autres Américains vivent dans des voitures, des camions, des fourgonnettes ou dans des camping-cars.
Dans certaines de nos villes les plus riches, vous pouvez voir de tels véhicules alignés sur le bord de la route sur des kilomètres.
Les zones situées en bordure d’une rivière ou d’un lac sont particulièrement appréciées des personnes vivant dans leur véhicule, car elles leur permettent d’accéder facilement à l’eau.
Bien entendu, des millions d’Américains qui possèdent un logement vivent également dans la pauvreté.
Aujourd’hui, environ un Américain sur huit bénéficie de bons alimentaires.
Pensez-y un instant.
Un huitième de la population du pays dépend chaque mois du gouvernement pour se nourrir.
Malheureusement, la situation ne fera que s’aggraver à mesure que la situation économique continue de se détériorer.
Le coût de la vie continue de devenir encore plus oppressant et, à ce stade, l’achat d’une maison décente est hors de portée pour la plupart des Américains.
En conséquence, les « mini-maisons » et les « tiny house » sont devenues extrêmement populaires.
Un homme de 23 ans qui a récemment acheté une « mini-maison » d’une chambre de 55 mètres carrés sur Amazon était très heureux d’avoir pu l’obtenir « pour un peu moins de 27 000 $ »…
Un homme a emmené des gens dans une maison qu’il avait achetée sur Amazon après qu’elle lui ait été livrée à sa porte.
Le mois dernier, Jeff Bryant, 23 ans, de Los Angeles, a décidé d’acheter une tiny-maison préfabriquée d’une chambre sur le marché en ligne pour un peu moins de 27 000 $.
‘Putain, je n’y ai même pas réfléchi à deux fois, je viens de le faire !’ a-t-il admis dans une première vidéo TikTok sur l’achat.
« Je ne sais même pas où je vais installer la maison !
C’est certainement mieux que de vivre dans la rue.
Mais ce n’est pas à cela que le « rêve américain » est censé ressembler.
Dans certaines régions du pays, des lotissements entiers de petites maisons surgissent…
Robert Lanter vit dans une maison de 55 mètres carrés qui peut être traversée en cinq secondes et aspirée en un rien de temps. Il n’a pas de table basse dans le salon car cela obstruerait la porte d’entrée. Lorsque des proches viennent nous rendre visite, dit M. Lanter en plaisantant, mais seulement en partie, ils doivent rentrer un par un.
Chacun de ces détails représente quelque chose de plus important, pour la vie de M. Lanter et pour le marché immobilier américain : une maison à moins de 300 000 $, quelque chose de plus en plus difficile à trouver. Ce prix a permis à M. Lanter, un infirmier à la retraite de 63 ans, d’acheter une nouvelle maison unifamiliale dans un lotissement de Redmond, Oregon, à environ 30 minutes de Bend, d’où il est originaire et qui, et dans les environs, c’est vrai que c’est l’un des marchés immobiliers les plus chers de l’Oregon.
La maison de M. Lanter est éclipsée par les autres maisons de banlieue à deux étages qui prédominent dans les pâtés de maisons autour de lui. Mais en fait, il y a des maisons encore plus petites dans son lotissement, Cinder Butte, qui ont été développées par un constructeur local dont l’entreprise s’appelle « Hayden Homes ». Certains de ses voisins vivent dans des maisons qui totalisent seulement 37 mètres carrés – une maison de 4 mètres carrés attachée à un garage de la même taille.
Beaucoup plus tôt dans ma vie, je vivais dans un appartement d’environ 37 mètres carrés.
Ce n’était pas agréable.
Mais dans cet environnement économique, les gens essaient simplement de survivre.
Et les choses ne vont pas devenir plus faciles en 2024. En fait, « CNBC » prévient que les grandes entreprises de toute l’Amérique se concentrent cette année sur la réduction des coûts…
Les entreprises américaines ont un message pour Wall Street : elles veulent sérieusement réduire leurs coûts cette année.
Des fabricants de jouets et de cosmétiques aux vendeurs de logiciels de bureau, les dirigeants de tous les secteurs ont annoncé des licenciements et d’autres plans visant à réduire les dépenses, même dans certaines entreprises qui réalisent des bénéfices. Le fabricant de « Barbie Mattel », « PayPal », « Cisco », « Nike », « Estée Lauder » et « Levi Strauss » ne sont que quelques-unes des entreprises qui ont supprimé des emplois ces dernières semaines.
Le détaillant de grands magasins « Macy’s » a annoncé qu’il fermerait cinq de ses grands magasins éponymes et supprimerait plus de 2 300 emplois. « JetBlue Airways » et « Spirit Airlines » ont proposé des rachats de personnel, tandis que « United Airlines » a supprimé les repas de première classe sur certains de ses vols les plus courts.
De nombreuses personnes vont perdre leur emploi au cours des mois à venir.
Cela va être une période très difficile, et même l’économiste en chef de « Citi » admet publiquement qu’il semble que les États-Unis se dirigent vers une récession cette année…
Le rêve d’un atterrissage en douceur est terminé ; au lieu de cela, l’économie américaine se dirige vers une récession au milieu de l’année 2024, selon « Citi ».
« Il y a ce récit très puissant et séduisant autour d’un atterrissage en douceur, et nous ne le voyons tout simplement pas dans les données », a déclaré l’économiste en chef américain de « Citi », Andrew Hollenhorst, dans un interview sur « CNBC ».
Il a tout à fait raison.
Les chiffres nous racontent une histoire très troublante.
Si vous pensez que les choses vont mal maintenant, vous n’aimerez certainement pas ce qui se profile.
Chaque jour qui passe, de plus en plus d’Américains vont sortir de la classe moyenne.
Et chaque jour qui passe, de plus en plus d’Américains vont sombrer dans la pauvreté.
Mais si vous êtes riches, il vous reste encore un peu de temps pour vivre la grande vie.
Malheureusement, le temps presse et le jour du grand effondrement approche à grands pas pour nous tous.
Source: theeconomiccollapseblog
D’un autre côté, qui c’est qui a élu M BIDEN ????
Etre adulte, c’est assumer ses choix et ses conséquences…..