Il y a tant de désespoir économique aujourd’hui aux Etats-Unis. Mais si vous avez la chance d’avoir un bon travail, bien rémunéré, qui vous permet de vivre dans les beaux quartiers, alors il est probable que vous ne soyez jamais confronté à cette sombre facette de l’Amérique.
Il y a vraiment «deux Amériques» en 2016, et l’écart entre les deux se creuse toujours plus d’année en année. D’un côté, vous avez beaucoup de gens heureux et épanouis comme à New York en raison de l’essor des marchés financiers ou à San Francisco du fait des biens immobiliers qui ont grimpé à des niveaux délirants en raison de la bulle dans les nouvelles technologies. Mais entre ces deux zones, il y a de vastes étendues où l’on trouve énormément de gens que l’économie américaine a laissé derrière elle. Dans cet article, je vais partager avec vous certaines de leurs histoires.
Du fait que je gère le blog de l’effondrement économique, j’ai pas mal de retour sur ces gens qui se trouvent en grande difficulté dans cette économie. Hier, j’ai posté un article intitulé « Dans 20 % des familles américaines, plus personne ne travaille… », et justement, l’un de mes lecteurs réguliers a laissé le commentaire suivant dans cet article…
Après 5 à 6 années difficiles, j’ai finalement trouvé un emploi décent dans le secteur de la haute technologie qui paie quelques dollars de plus qu’un emploi standard dans la restauration rapide.
Pour la première fois depuis longtemps, je peux dire que nous commençons à voir la lumière.
Cependant, cette reprise reste fragile. Si je perds ce travail à n’importe quel moment maintenant, ce sera catastrophique. Par conséquent, je profite de cette opportunité qui m’est offerte pour gravir les échelons afin obtenir un emploi mieux rémunéré dans le secteur de la haute technologie. Je croise les doigts pour la suite…
Aujourd’hui, dans de nombreuses régions aux Etats-Unis, trouver un bon emploi devient un véritable défi.
Selon les derniers chiffres de l’administration américaine en charge de la sécurité sociale (The Social Security Administration), 51 % de l’ensemble des travailleurs américains gagnent moins de 30.000 dollars par an, or vous ne pouvez pas subvenir aux besoins d’une famille de la classe moyenne américaine aujourd’hui avec 30.000 dollars/an soit seulement 2500 dollars par mois – surtout après déduction des impôts. Le rêve américain semble avoir disparu pour des millions et des millions de familles américaines, cela engendre beaucoup de frustration, dépression et de désespoir.
Je voudrais partager avec vous trois commentaires qui ont été laissés récemment dans un article du New York Times sur la dépression. Dans les trois cas suivants et d’une certaine façon, les intervenants lient leur combat contre la dépression avec la situation économique actuelle…
# 1 – Me concernant, je vois un autre bouleversement qui m’affecte. Au fil des ans, alors que l’économie s’écroule, les entreprises qui employaient des gens dans ma région ont du réduire leurs effectifs, voire ont fait faillite, j’ai vu presque chacun des mes amis que je connaissais depuis 30 ans s’éloigner à la recherche d’un emploi. Mon réseau social a implosé.
Pour ceux qui n’arrivent pas à recréer facilement un nouveau tissu social, surtout si elles sont au chômage ou sous-employés, et dont les relations familiales sont fracturées, il devient alors difficile de se sortir d’une spirale dépressive. Et pour de plus en plus de gens qui sont forcées à travailler de façon indépendante, et non dans une ambiance de bureau, cela crée encore plus d’isolement.
# 2 – on a découvert que je souffrais de troubles et depuis 30 ans, je prends des médicaments et je suis une thérapie. Et j’avais déjà du mal à survivre avant que je ne perde tout. Dans l’Enseignement depuis 30 ans, je suis maintenant en invalidité et je dépends de l’Obamacare, dont ces deux principes sont sur le billot. Je regarde le processus électoral dans l’angoisse et je me demande ce qui va arriver à des gens dans ma situation. Médicalement parlant, Je suis bipolaire, mais maintenant je vis dans la pauvreté, et si je ne peux pas accéder à des soins de santé ou à un endroit pour vivre, je suis foutu. Et tout le Prozac qui existe dans le monde n’y changera rien.
# 3 – Je suis devenu handicapé il y a maintenant 10 ans lorsque j’avais une quarantaine d’années. Je vis seul et je n’ai ni famille ni amis. J’ai raté ma vie professionnelle, et je n’ai aucune vie sociale. Etre handicapé signifie avoir toujours moins d’argent, et toujours plus de soins de santé. Il m’arrive parfois de penser au suicide. Je suis tellement seul et si pauvre. Puis j’ai eu un cancer, il y a quelques années qui est en rémission, mais qui a provoqué d’autres problèmes de santé. Je fais de mon mieux pour avoir les moyens de conserver ma chienne qui a seulement 4 ans et pourrait vivre encore 14 ans. je ne veux pas m’en séparer et Je vais lui donner la meilleure vie possible. C’est le seul être qui me raccroche à la vie. Je souhaite qu’il y ait plus de services sociaux aux États-Unis pour des gens dans ma situation. Si ma situation s’améliorait ou si je gagnais à la loterie, alors je deviendrais un ardent défenseur pour l’amélioration de la qualité de vie des gens dont je fais partie et qui sont quasiment en dehors du système. La vie que je mène est devenu un enfer sur Terre. Je peux comprendre pourquoi certaines personnes dans des situations similaires choisissent d’abandonner lorsque chaque journée devient souffrance et solitude.
Ceux qui persistent à dire que « tout va bien se passer » ignorent les millions d’histoires comme celles-ci.
Il y a tellement d’Américains qui traversent d’énormes souffrances et dans la plus grande solitude, et parce qu’on le les voit pas, ces gens sont oubliés par la plupart d’entre nous.
Mais bien sûr, tout le monde ne souffre pas lentement et progressivement. Parfois, les gens désespérés commettent des actes désespérés, et aux Etats-Unis, nous commençons à observer une hausse du taux d’homicides avec violence.
Et la plupart d’entre ceux qui commettent ces actes criminels violents ne cherchent pas forcément à blesser les gens. Parfois, tout ce qu’ils veulent n’est qu’un petit peu de nourriture. Ce qui suit provient de Natural News…
Selon la poignante publication du site allselfsustained, une personne âgée a été menacée avec un couteau le mois dernier par un homme et une femme dans une histoire de violation de domicile – Le couple cherchait à voler de la nourriture.
Luis Rosales, 71 ans a répondu à la porte de son appartement du New Jersey dans l’après-midi et a été confronté à un homme et une femme qui étaient armés d’un couteau de cuisine d’une longueur de 20 cm. Les deux assaillants l’ont pris en otage à l’intérieur de son domicile, en menaçant de mort Luis Rosales, s’il faisait trop de bruit.
Les suspects ont utilisés un spray au poivre afin d’aveugler Luis Rosales avant de saccager son appartement et piller son frigo, parce qu’ils avaient faim. Ils lui ont également volé son portefeuille.
Nous assistons à un effondrement au ralenti de la société, c’est quelque chose que j’ai évoqué dans mon article d’hier et dont je parle dans mon nouveau livre intitulé « The Verdict Rapture ».
Comment peut-on parler de reprise lorsque 47 % des Américains sont incapables de sortir 400 dollars pour couvrir les frais relatifs à une simple visite aux urgences sans devoir emprunter ou vendre quelque chose.
Et ça ne risque pas de s’améliorer dans un proche avenir pour l’économie. Les souffrances et le désespoir que nous pouvons observer actuellement ne sont rien face à ce qui se profile à l’horizon.
Beaucoup d’amour et de compassion seront nécessaires dans les années à venir, car un grand nombre de gens seront vraiment en détresse.
Alors, comment réagirez-vous lorsqu’un grand nombre de gens autour de vous seront en grande difficulté ?
Allez-vous vous « bunkeriser », ou serez-vous prêts à rejoindre et à aider ceux qui auront moins de chance que vous ?
Source: endoftheamericandream
La prevision de Thomas Jefferson se concretise. En effet, il disait : » je pense que les institutions bancaires sont plus dangereuses pour nos libertes que des armees entieres pretes au combat. Si le peuple americain permet un jour que des banques privees controlent leur monnaie, les banques et toutes les institutions qui fleuriront autour des banques priveront les gens de toute possession, d’abord par l’inflation, ensuite par la recession, jusqu’au jour où leurs enfants se reveilleront sans maison sans toit, sur la terre que leurs parents ont conquis. «
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