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vendredi 2 mai 2025 - 16:49

Le grand gagnant du Brexit est… New York !

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BrexitAlors que Paris, Francfort ou Amsterdam rivalisent d’ingéniosité pour devenir le premier centre financier européen, il apparaît que New York pourrait être le grand bénéficiaire du Brexit.

À l’heure où les places financières du Continent se parent de leurs plus beaux atours pour séduire les acteurs financiers de la City, l’agence de presse Bloomberg se fait l’écho de plusieurs responsables politiques et banquiers qui n’hésitent pas à le clamer haut et fort : ni Francfort, ni Paris, ni Amsterdam, ni Milan ne seront les grands vainqueurs du Brexit.

Pour le trouver, il faut aller quelque 6.000 km plus à l’ouest. Sur la côte est de la première puissance économique mondiale. « Les grands gagnants du Brexit seront New York et les Etats-Unis, a récemment affirmé le PDG de Morgan Stanley, James Gorman, lors d’une conférence à Washington. Nous assisterons à davantage de transfert d’activité à New York. » « Il est impossible qu’il y ait dans l’Union européenne un centre avec l’infrastructure et le dispositif réglementaire pour reprendre le rôle de Londres [notamment sur les marchés de capitaux], soutient John Nelson, président de Lloyd’s à Londres. Il y a une seule ville au monde qui en est doté, et c’est New York. »

Même son de cloche chez Xavier Rolet, le patron de la Bourse de Londres. Dans une interview au Telegraph, il a clairement indiqué qu’un seul autre centre financier est en mesure d’assurer les activités de compensation en euro de manière centralisée et sécurisée pour les 17 grandes devises : ce n’est ni Paris, ni Francfort, ni Amsterdam, mais bel et bien New York. Et que dire de Jon Cunliffe, le gouverneur adjoint de la Banque d’Angleterre, qui tambourine que New York dispose d’un écosystème comparable apte à rivaliser avec celui de la City. « Ce que nous appelons Londres […], je n’imagine pas que cela puisse être répliqué dans un avenir prévisible ailleurs dans l’Union européenne », a-t-il déclaré devant une commission du Parlement.

Des limites

La ville américaine, qui abrite déjà les activités de Wall Street, dispose de la profondeur de marché, de la largeur d’expertise et de l’attrait réglementaire de La City. D’ailleurs, un grand nom de Wall Street a déjà relocalisé une partie de son activité londonienne, et finira par rapatrier le personnel non indispensable en Europe vers les Etats-Unis ou l’Asie, indique l’agence Bloomberg, en citant un banquier, qui a requis l’anonymat en raison du caractère confidentiel du plan.

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Mais il y a des limites au transfert d’activité. La première est la nécessité de garder un pied sur le Vieux Continent et un accès à ses 450 millions d’habitants. La deuxième est le décalage horaire. La troisième, la perte de temps, et donc d’argent, liée au transfert d’activité. Enfin, la quatrième réside dans les différences culturelles. Une banque installée à l’étranger aura plus de difficultés à comprendre les spécificités d’une entreprise européenne. De tout cela découle que certains établissements pourraient conserver quelques activités sur le Continent, mais uniquement dans le but de satisfaire aux règles d’accès au marché unique.
C.P.

Source : Investir les Echos.fr

 

6 Commentaires

  1. N’est ce pas ICE, me semble t’il, qui gère les Bourses de Paris, Bruxelles, Amsterdam et Lisbonne via Euronext ?
    Interactive Data, une entreprise spécialisée dans la création de données financières en temps réel appartenant à ICE peut certainement renvoyer vers les US les activités boursières.
    Dans ce cas, bien que novice et si par supposition mon raisonnement était bon, le BREXIT sentirait bon le coup Anglo-saxon, car par nature et l’histoire l’a démontré le monde US/UK a souvent marché de pair….

  2. c est sur qu en augmentant les taxes sur le trading la France augmente aussi ses chances d attirer le chaland lol, quant aux US ils confirment l adage « pas d amis que des interets »

  3. cela confirme qu’il faut sortir de l’UE et ne signer aucuns traité ,car sinon nous deviendrons leurs nouveaux esclaves ??? laissons la famille royale gérer les dettes de leurs progénitures ?

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