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samedi 3 mai 2025 - 12:54

Près de 12 millions de Français en situation de précarité énergétique

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radiateurPrès de 12 millions de personnes éprouvent des difficultés à payer leur facture de gaz et d’électricité, et le chèque énergie qui se met en place ne les aidera pas toutes, prévient mardi l’Observatoire national de la précarité énergétique (ONPE).

Près de 6 millions de ménages sont ainsi considérés en situation de précarité énergétique, c’est-à-dire qu’ils consacrent plus de 10% de leurs revenus à leurs dépenses en énergie dans leur logement ou qu’ils déclarent une sensation de froid lié à un équipement de chauffage défaillant ou une mauvaise isolation.

Un million de ménages cumuleraient une situation d’inconfort thermique (sensation de froid) et de vulnérabilité économique par rapport aux dépenses d’énergie, indique aussi l’ONPE dans son bilan publié mardi.

Il y a deux ans lors de la précédente édition de cet observation, l’ONPE considérait que la précarité énergétique concernait 5,1 millions de foyers et environ 11,5 millions de personnes.

Sans surprise, les foyers en situation de précarité économique ou sociale sont ceux qui ont le plus de difficultés à payer leurs factures d’énergie.

Les locataires sont également sureprésentés, tout comme les personnes seules ou les familles monoparentales, ainsi que les foyers vivant dans des logements anciens ou avec un chauffage collectif.

La loi sur la transition énergétique votée en 2015 a instauré un dispositif de chèque énergie pour aider les ménages aux faibles revenus à payer leurs factures, quel que soit le type d’énergie (gaz, électricité, fioul, bois, etc.) ou à réaliser des travaux de rénovation énergétique.

Actuellement au stade de l’expérimentation, il devrait bénéficier à partir de 2018 à 4 milions de ménages, se substituant aux tarifs sociaux de l’électricité et du gaz.

Son montant s’élèvera entre 48 et 227 euros par an, en fonction des revenus.

Le constat accablant du Secours Catholique: la pauvreté progresse en France !

La pauvreté a encore progressé en France en 2016

Mais cela reste inférieur aux besoins qu’il faudrait mobiliser pour mettre fin à la précarité énergétique.

L’Observatoire a calculé qu’il faudrait réduire la facture énergétique des ménages entre 526 et 735 euros par an pour qu’ils sortent de leur situation de précarité.

Source: romandie

24 Commentaires

  1. Avec 10 millions de personnes sous le seuil de pauvreté, 3,5 millions de SDF et mal logés ajoutez a ça 6 millions de chomeurs on se dit qu’a 12 millions le compte n est pas bon il en manque et pas seulement qu’en precarité énergetique

  2. Sauf qu’aujourd’hui, la volonté ne suffit plus.
    Et je suis très bien placé pour le savoir.
    Ne trouvant pas d’emplois dans mon domaine malgré ma reprise d’étude, j’ai alors postulé à des offres d’emplois tel que préparateur commande, vendeur dans un magasin bio ou encore téléopérateur.

    J’ai eu quelques entretiens, et à chaque fois on m’a répondu négativement car (je cite) « ils avaient peur que je parte par la suite si je trouvais un emploi dans le domaine dans lequel j’ai fais mes études ».
    On m’a même reproché de ne pas avoir d’expérience dans la vente de fruits et légumes lorsque j’ai postulé pour le poste de vendeur en magasin bio (c’est vrai que ce sont des produits compliqués à vendre les fruits et légumes !).

    Ça me fera toujours marrer (enfin plutôt esquisser un sourire jaune dans ce cas) de voir des retraités venir donner des leçons de morale et:où critiquer les autres alors qu’ils ont connu des taux de croissance que nous sommes pas prêts de revoir.
    Vous ne voyez pas que cette société est en profonde mutation et est en train d’exclure de plus en plus de personnes ?

    Qui peut croire que l’on pourra faire toujours plus de croissance et créer des emplois pour la majorité de la population alors que :
    -nous avons un problème de vieillissement (et c’est particulièrement vrai pour les sociétés dites occidentales);
    -nous avons des problèmes de pollution;
    -et qu’avec les nouvelles techno (nouveaux robots et IA), on arrive à produire en faisant travailler moins d’humains.

    Mais vous, vous n’en avez rien à foutre, car après tout, vous avez connu une période où il était facile de trouver un emploi et où il y a eu des forts taux de croissance.
    Donc vous voulez maintenir ce système coûte que coûte (et rien à foutre si après moi, c’est le déluge).
    Pas pour rien que la catégorie de population qui a le plus participé à la primaire de la droite était les séniors (répartit comme suit : 39 % des votants avaient plus de 65 ans et 23 % avaient entre 50 et 64 ans).

    • Oui aujourd’hui la Volonté ne suffit plus, il faut y rajouter de l’intuition et de la résilience.
      « Vous ne voyez pas que cette société est en profonde mutation et est en train d’exclure de plus en plus de personnes »
      Tout à fait, mais un monde nouveau se dessine.

      Quand aux aveugles séniles, transforme ton esquisse de sourire jaune en rire aux larmes sardonique.
      Le combat continue et jusqu’à présent, personne dans ce monde ne s’est encore accaparé le monopole de la fierté…

      La roue tourne il parait… Alors quand elle tournera à nouveau, il s’agira de lui foutre un énorme coup de pied dedans pour la détruire, de façon à ce quelle ne puisse plus jamais tourner…

    • nico; il est vrai que la situation des jeunes est difficile. Tu demandes une formation à popol qui débouche sur un emploi; peut-être faut-il que tu élargisses ton champ de recherches. Vote en ce sens..
      Sincèrement; bonne chance !

      • Wallon fier tout court maintenant où Wallon fier retraité doré…
        Merde, je m’étais promis de plus te répondre…

        « il est vrai que la situation des jeunes est difficile »
        Tu fais dans la nuance maintenant???
        Qu’est ce qu’il t’arrive, l’orgueil de ta pseudo réussite passe petit à petit vers l’empathie ? Diantre, tu vas bientôt cesser de vomir à longueur de journée ton racisme social?

        Oui la France est bien le pays des 1001 allocs comme tu dis, qu’il faudrait même un MASTER 2 pour arriver à y capter quelque chose…

        Formation à popol emploi, ah ah ah, mais tu sais ce qu’il propose dans ces lieux? De la merde…

        Tu parles d’assistanat, terme péjoratif, moi j’emploierais le terme, d’impasse-tanat, les gens emplies de bonne volonté et qui « mendient »(selon tes termes), comprendront ce que je veux dire…

        Commentaire de la part d’un mec qui a passé sa Maitrise par correspondance dans sa piaule où il faisait 11°C l’hiver… Diplôme acquis certainement pas grâce à teubé-emploi…

        • Camarade; SI tu ne te reconnais pas et ne défends nullement le parasite social, je suis ouvert à tes propositions pour améliorer le sort des laissé-pour-compte.

          parasite

          (latin parasitus, du grec parasitos, de sitos, nourriture)

          Organisme animal ou végétal qui se nourrit strictement aux dépens d’un organisme hôte d’une espèce différente, de façon permanente ou pendant une phase de son cycle vital.
          Personne qui vit dans l’oisiveté, aux dépens d’autrui ou de la société.

          • Mes propositions !!!

            Je ne suis pas là pour faire du prosélytisme politique… et par la même choquer les âmes sensibles … toi compris…
            J’ai un strabisme, mais plus prononcé que le tien…

          • Sacré prolétaire; du blabla qui ne répond pas à ma question…

            Haussons le niveau CONCRETEMENT;
            merci; mon Mentor.

            Il faut ralentir !

            Nous sommes des hamsters pédalant de plus en plus vite dans leur petite roue. D’abord nous étions à une vitesse de modem 33kbs… puis nous sommes passés aux gigas, à l’ADSL, tout s’accélère encore. Bientôt vous serez tous « fibrés » !

            Vous pédalerez encore plus vite, toujours plus vite !

            La vitesse c’est une promesse, la vitesse c’est devenu un statut social, une qualité en soi… La vitesse n’est rien. Elle n’est qu’une donnée. Elle ne peut pas définir ni vos vies ni vos enfants car il faut du temps pour élever un enfant.

            Il faut du temps pour faire un homme.

            Il faut encore plus de temps pour faire un sage.

            La culture ce n’est pas une question posée à Google, ni une bibliothèque de connaissances, même si Wikipédia c’est « bien » et « facile ».

            La culture cela s’intègre, cela se digère. Cela vous nourrit, vient enrichir vos réflexions, vos pensées.

            Réfléchir et penser, cela aussi prend du temps ! Beaucoup de temps.

            Méditer c’est ralentir.

            Prier c’est s’arrêter.

            Il faut lire… des livres en papier !

            Lisez des livres à vos enfants blottis dans vos bras. Parlez avec eux, jouez avec eux, fabriquez des choses, sortez, faites du vélo, mais laissez tomber les tablettes, respectez le temps de l’enfant, celui où il est allongé, pour rien, sur le tapis, faisant des ronds dans le ciel avec ses doigts, pendant que papa et maman discutent un peu plus haut, assis dans le canapé.

            Ils rêvent, il se construisent, ils imaginent ; pour eux, à ce moment-là, le temps est suspendu. Il n’existe plus.

            Élevez ses enfants et les rendre intelligents, calmes, pondérés, capables de concentration et de réflexions, c’est avoir le courage de les mettre hors du temps, hors de notre temps devenu abjecte et visant à produire des générations de consommateurs qui deviendront les esclaves du totalitarisme marchand et de la consommation.

            Nous leur devons bien plus que cela.

            Pourtant, pour le moment, nous continuons à former, embaucher et laisser travailler des abrutis mal dégrossis avec un petit pois dans la tête et un gros poil dans la main, pour « gérer » l’information.

            Puis ils gèreront les avions qui s’écraseront.

            Puis ils gèreront les centrales nucléaires qui exploseront.

            Puis ils nous tueront quand ils ne sauront plus s’occuper des virus mortels de nos laboratoires de haute sécurité.

            Puis le monde entrera dans les ténèbres quand toute intelligence aura, par notre faute, disparu.

            Résistez à cette médiocrité, refusez-là, et n’offrez pas vos enfants en sacrifice aux dieux Tablette, à la divinité iPad.

            Il est déjà trop tard. Préparez-vous !

            Charles SANNAT

  3. j’ai exercé pendant 10 ans dans le business des économies d’énergie ( pompe a chaleur, isolation, etc…) la précarité énergétique je l’ai vu depuis très longtemps… deux cause majeures : le prix de l’immobilier délirants (en France le budget logement est de 30% des revenus en moyenne pour une famille standard et de 14% en Allemagne) et cet attachement (pour moi incompréhensible) a la propriété immobilière qui pousse a s’endetter déraisonnablement pour être propriétaire , quitte a vivre dans le froid, et a ne plus pouvoir déménager en cas de chômage, promotion, etc…

    • La brique dans le ventre est indigeste pour les petits revenus. Dans un pays aux 10000 allocs, je louerais , l’état travaille même à votre place.

    • Le problème ce n’est pas de devenir propriétaire avec des petits revenus. C’est de s’endetter au maximum de sa capacité théorique de 33%. Pour un gros revenu ça laisse largement de quoi vivre mais pour un petit c’est une charge beaucoup trop lourde, 15 à 20 % maxi ce serait déjà bien et aussi voir en fonction de ses besoins sans avoir les yeux plus gros que le ventre inutile d’avoir la plus grosse c’est comme tout. Et ça vaut pour la voiture la télé le portable…. Tout ça mis bout à bout si vous prenez les mauvaises décisions vous finissez dans la m..de pour pouvoir faire le beau avec le dernier gadget qui sera dépassé aussi vite qu’il est arrivé.

  4. Et c’est reparti pour une litanie de plaintes; ils font comment mes amis de l’Est quand il fait moins 25 ?
    Passez des vacances sur la mer Noire et demandez-leur.
    Comme vous ne parlez que le français, demandez à GG…
    Pas dans un hotel 5 étoiles car après,
    vous allez vous plaindre que votre état-providence ne va pas payer votre gaz.

    • Un peu de compassion pour les autres ça t’ecorcherait ? Tu te crois à l’abri des
      problèmes ?
      Tu sais le :ça arrive qu’aux autres, revient souvent en boomerang à ceux qui se croient à l’abri de tout.

      • J’ai beaucoup de compassion envers les gens qui cherchent VRAIMENT à s’en sortir.
        Aucune poue les fainéants profiteurs de père en fils je n’ai rien contre un chomeur qui se forme et cherche du travail.
        Par contre les assistés sociaux; un coup de pied au cul.
        Suis trés généreux avec ma famille et mes amis.
        J’ai recuelli 7 chats errants et 2 chiens.
        Chacun sur ce forum fait son max pour dépendre de la mendicité parasitaire?
        Alors aucun souci.

        • Perso j’ai travaillé dans le médical des années donc la misère sociale j’en ai vu et des assistés professionnels il n’y en a pas tant que ça contrairement à ce que tu penses. Beaucoup de gens ont simplement renoncé et perdu pied pour des raisons différentes à chaque fois qui peuvent être familiales, sociales, psychologiques… J’ai même vu une ancienne millionnaire qui devait sûrement tenir le même discours que toi dans sa merde dans un 20m² au 3ème étage d’une cité pourrie comme quoi on peux descendre bien bas. Donc s’il te plait essaie d’être plus mesuré et moins catégorique dans tes affirmations tout le monde n’est pas fort de caractère et n’a pas les mêmes capacités pour réussir(socialement et matériellement en l’ occurence) dans la vie et les jugements à l’emporte-pièce des gens comme toi n’arrangent rien. C’est comme si je qualifiait tous les retraité de profiteurs car il n’ont pas cotisé autant qu’ils touchent(d’ailleurs ça va très vite diminuer). Je te taquine mais c’est agaçant de te voir toujours tenir les mêmes discours de vieux c.. essaie de changer ton logiciel car notre époque est une « anomalie »(pour les retraites aussi notamment) dans l’histoire le matérialisme et le consumérisme ne sont qu’un passage il faut envisager la suite.
          PS je te dis ça sans aucune animosité je me fous de ce que les gens pensent car je suis idéologiquement très en marge de cette société très peu de personnes partagent ma façon de penser mais j’aime bien donner parfois un autre point de vue aux personnes qui ont toujours l’ancien logiciel.

          • Nous n’avons pas alors la même clientèle car moi, j’ai ai vi défiler des glandeurs assistés malades le lundi pour ne pas aller bosser.
            Dans LE payx aux 1001 allocs, comment oser ENCORE se plaindre ?
            Faut même pas compter sur 1 merci pour l’argent qu’ils reçoivent de ceux, utiles à la société, qui sont OBLIGES de leur donner.
            Je donne pas 1 balle à ceux qui ne le méritent pas.

            Le projet de révision de la Constitution pour inscrire l’état d’urgence et la déchéance de nationalité dans la loi fondamentale s’enlise. À la veille du débat à l’Assemblée nationale, qui doit avoir lieu vendredi 5 février, l’article 2 divise toujours autant la gauche et la droite.

            Mercredi 3 février, des députés socialistes ont exposé au gouvernement leurs désaccords, notamment sur la question de la bi-nationalité et de l’apatridie. Ils demandent ainsi que le texte ne permette pas de distinction entre Français seuls et binationaux.

            Quatre ans après avoir proposé la déchéance de nationalité pour les exilés fiscaux, le député socialiste Yann Galut défend l’idée d’une déchéance nationale pour éviter la création d’apatrides. Interview.

            En décembre 2012, après l’installation de Gérard Depardieu en Belgique, vous avez proposé que les exilés fiscaux soient déchus de leur nationalité. Trois ans plus tard, vous vous montrez très critique envers le projet de déchéance de nationalité proposé par le gouvernement. Pourquoi un tel revirement ?

            – Il ne s’agit pas d’un revirement. En aucun cas mon intention est d’être plus dur envers les exilés fiscaux qu’envers les terroristes, comme certains le laissent entendre.

            La différence fondamentale entre ces deux projets, c’est que la déchéance de nationalité pour les exilés fiscaux, que je défendais alors, devait s’appliquer à tous les Français, et non en fonction de leurs origines. Je ne suis pas contre le principe de déchéance de nationalité, je suis contre la déchéance de nationalité quand elle vise exclusivement les binationaux, comme cela pourrait être le cas dans le projet de réforme constitutionnelle qui doit être débattu à partir de vendredi.

            Pourquoi ? Tout simplement parce que je ne veux pas introduire des discriminations entre Français, je ne veux pas donner le sentiment que certains Français le seraient plus que d’autres. Oui à une sanction symbolique, non au tri entre Français.

            Finalement, ce projet de déchéance de nationalité pour les exilés fiscaux a rapidement été abandonné. Pourquoi ?

            – Après mes déclarations sur l’affaire Depardieu, je me suis penché sur la faisabilité de ce projet, et j’ai remis en avril 2013 un rapport au nom du groupe socialiste. Je me suis alors rangé à l’argument du gouvernement, qui expliquait que cette mesure était juridiquement complexe à mettre en place car elle aurait pour conséquence de créer des apatrides.

            Plutôt que de déchoir de la nationalité, j’ai préféré proposer toute une série de mesures destinées à renforcer notre législation en matière de lutte contre l’exil fiscal. La polémique que j’ai suscitée à l’époque n’a donc selon moi pas été inutile. Cette proposition a eu le mérite de relancer le débat sur l’exil fiscal et à avancer.

            Mais si la déchéance de nationalité pour terrorisme est étendue à tous les Français, cela va aussi aboutir à la création d’apatrides. Que proposez-vous alors ?

            – Mon objectif, comme celui de nombreux députés socialistes, est que l’on parvienne à une sanction qui concerne tous les Français. Pour éviter la création d’apatrides, pourquoi ne pas opter pour la déchéance nationale plutôt que la déchéance de nationalité ? Olivier Faure a déposé un amendement en ce sens et je le soutiens. Le principe : la personne concernée ne perd pas sa nationalité française – on ne crée donc pas d’apatrides – mais elle perd les droits afférant à la nationalité (droits de vote, droits sociaux et familiaux…). C’est une sanction symbolique tout aussi forte, mais qui ne crée pas de différences entre Français.

            Propos recueillis par Sébastien Billard le 4 février 2016

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