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Juncker déplore le «manque d’amour» des Européens pour l’UE… et demande l’arrêt des référendums

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jean-claude-junckerLe président de la Commission européenne craint le résultat des élections autrichiennes du 4 décembre. Selon lui, les Etats ne devraient pas consulter leurs peuples sur la question de l’UE, car cela «rajouterait de la défiance à la défiance».

«Je crois qu’il n’est pas sage d’organiser des débats sur l’appartenance à l’Union européenne», a affirmé Jean-Claude Juncker, le président de la Commission européenne, qui dit «craindre le résultat» qui en découlerait.

Cette déclaration intervient à quelques jours de l’élection présidentielle autrichienne du 4 décembre, dont le candidat Norbert Hofer, profondément eurosceptique, est donné favori par les sondages. «Je ne crois pas que le prochain président autrichien, quel qu’il soit, se lancera dans ce genre d’aventure», a commenté Jean-Claude Juncker. Selon lui, un tel processus ne ferait que «rajouter de la défiance à l’énorme défiance déjà présente au cœur de l’UE».

«Il y a un manque d’amour» des Européens pour l’UE, selon Jean-Claude Juncker, qui s’est dit préoccupé par la montée des partis anti-européens après le Brexit, notamment en Autriche, aux Pays-Bas, ou en France. Il a considéré comme «possible» la victoire du Front national en 2017, qui a annoncé vouloir organiser un référendum sur une sortie de l’UE. Autre préoccupation pour le président de la Commission européenne : l’Italie, où un référendum constitutionnel est également organisé ce dimanche 4 décembre, dont l’issue pourrait contraindre le gouvernement à démissionner et ouvrir les portes du pouvoir au Mouvement 5 étoiles, parti réputé très peu favorable à l’UE.

Par le passé, Jean-Claude Juncker a souvent fait scandale à cause de ses déclarations pour le moins directes et de ses prises de position parfois jugées autoritaires sur la question de l’UE. «Je suis pour le secret, les débats sombres», avait-il par exemple déclaré, ajoutant : «Il ne peut y avoir de choix démocratique contre les traités européens».

International 29 Nov. 2016

Source : RT en Français

 

60 Commentaires

  1. Ils le font expres c’est pas possible?
    Le manque d’amour n’est pas celui des peuples contre l’europe mais le leur vis à vis de l’europe (celle qu’elle devrait être) et donc des peuples.
    qui provoque un manque d’amour envers ces corrompus ….c’est quand même pas compliqué

    au minimum du goudron et des plumes et travail à vis d’intérêt général

  2. On peut aussi appeler cela l’Eureich. C’est selon le coté où on se place.
    Pour l’histoire la dive bouteille, il avait évoqué « les habitants des autres planètes » en voulant parler des « habitants des autres pays » juste après le Brexit.
    A l’époque on nous avait dit que c’était une « subtilité » du français pratiqué par les luxembourgeois.
    Le Luxembourg ! Ce beau pays d’Europe connu pour ses industries, son pétrole, son agriculture florissante, et aussi riche quelques minuscules structures financières …
    Tiens dis donc François !Pourquoi ne pas aligner notre SMIC sur celui de ce beau pays ?
    Mieux que celui de la Bulgarie où portant il y a aussi plein d’industries (délocalisées de l’Europe de l’ouest celles là) demandez donc à LVMH.

  3. ça alors, le peuple n’aime pas les technocrates corrompus, souvent absent, qui n’obéissent qu’à leur parti ou aux lobbies, qui se foutent des citoyens et qui ont adopté une politiques favorables aux riches (1%) et qui détruit les 99% autres.

    ça alors

  4. Forcément après un brexit, aujourd’hui peut-être une Italie qui va voter Non, et qui suivra par un effondrement de la monnaie Euro il pense sûrement qu’il va perdre son Job gracement payé. Quand tu as peur tu communiques ta peur.

  5. Jean-Claude Juncker, verre de rage !!!
    Jean Quatremer — 13 septembre 2016
    Le président de la Commission européenne, décrit comme usé et alcoolique, se défend de ces attaques.

    N’en jetez plus : bipolaire, absent, malade, alcoolique, fumeur, enfermé dans sa bulle bruxelloise, tel est le portrait que dresse de Jean-Claude Juncker, et ce, depuis plusieurs mois, une partie de la presse allemande, britannique et même américaine. Bien que seulement âgé de 61 ans, le président de la Commission européenne, qui a proclamé que son mandat serait celui de «la dernière chance» pour sauver l’Union, serait un «homme usé, vieilli, fatigué», pour reprendre le portrait que Lionel Jospin dressait de Jacques Chirac en mars 2002. «Das Juncker-Syndrom» a ainsi titré la Frankfurter Allgemeine Zeitung du 9 juillet, le quotidien chrétien-démocrate allemand, pourtant de sa famille politique, en décrivant un homme «ratlos und müde», «impuissant et fatigué», qui a «échoué» à faire de la Commission un organe «politique». Plusieurs pays d’Europe centrale, dont la Pologne, la Hongrie, la Tchéquie ou l’Estonie, ont même appelé à sa démission parce qu’il n’aurait pas été capable d’empêcher le «Brexit». Bref, les jours de Juncker, en poste depuis le 1er novembre 2014, seraient comptés.

    Celui qui fut Premier ministre du Luxembourg de 1995 à 2013 n’apprécie guère ce qu’il qualifie de «campagne de déstabilisation», comme il le confie à Libération au cours d’un déjeuner organisé au Berlaymont, le siège de la Commission à Bruxelles. «Je suis très surpris que les journaux relayent ces rumeurs et ces appels à ma démission sans jamais analyser les raisons qui pourraient les expliquer», s’agace-t-il.

    Une campagne ? Peut-être. Il est vrai que tout y passe, hormis les histoires de cul et de corruption. Mais Juncker en est en partie responsable. En révélant, au printemps 2015, dans un entretien à Politico, qu’il souffre de calculs rénaux, il va commettre un impair qui va réveiller l’appétit médiatique autour de sa santé. «En juin 2015, j’ai été soigné et depuis ça va très bien, merci !» dit-il. Après ses calculs rénaux, c’est son alcoolisme supposé qui fait les gros titres. Il est tout à fait exact que Juncker a été et est encore un gros buveur, comparé aux canons en vigueur en ce XXIe siècle hygiéniste. Lorsqu’il était Premier ministre du grand-duché, nous l’avons vu descendre, à l’issue d’un déjeuner, trois verres de cognac de rang après avoir bu maint verres de vin blanc luxembourgeois. Et durant notre récent déjeuner, il a avalé quatre coupes de champagne, accompagnées d’une simple salade. Mais «vous croyez que je serais encore en poste si j’étais au cognac dès le petit-déjeuner ?» interroge-t-il. «On peut tout pardonner à un politique, sauf l’alcoolisme, tranche-t-il. Cette histoire, je la dois à Jeroen Dijsselbloem.» En janvier 2014, le ministre des Finances néerlandais, qui vient de lui succéder à la tête de l’Eurogroupe et qui n’a pas apprécié de se faire critiquer par Juncker pour sa gestion catastrophique de la crise chypriote, évoque à la télé le penchant de Juncker pour la bouteille et la cigarette. «Ça me fait vraiment de la peine et ça me pose même des problèmes avec ma femme qui se demande si je ne lui mens pas, car je ne bois pas lorsque je suis à la maison.»

    Pour Juncker, ces rumeurs récurrentes ont une origine bien précise : «J’ai un problème d’équilibre avec ma jambe gauche qui m’oblige à m’agripper à la rampe lorsque je suis dans un escalier. Un ministre néerlandais, que j’avais attrapé par le bras après un déjeuner, a raconté que j’étais ivre. Ce problème remonte à un grave accident de voiture. En 1989, j’ai passé trois semaines dans le coma, puis six mois dans une chaise roulante.» Son comportement est donc de plus en plus lu au prisme de son penchant pour l’alcool. Si Jean-Claude Juncker étreint, embrasse et tutoie facilement, ce qui crispait Nicolas Sarkozy qui n’a jamais supporté son côté bon vivant, c’est parce qu’il serait bourré ou pas loin. Son attitude, lors d’un sommet à Riga, a été pour beaucoup la preuve définitive de son penchant pour la dive bouteille. Alors qu’il est chargé d’accueillir les trente chefs d’Etat et de gouvernement, il se déchaîne : bise sur le crâne chauve de Charles Michel, le Premier ministre belge, prêt de cravate au Grec Aléxis Tsípras qui n’en porte pas, claque sur les joues de certains, des «qui c’est celui-là ?» devant des visages inconnus, accueil de Viktor Orbán, l’autoritaire chef du gouvernement hongrois, par un tonitruant «salut dictateur !» suivi d’une grande mandale. Le Petit Journal en fera ses délices. «Et alors ? Je connais Charles depuis qu’il est tout petit et je l’ai toujours embrassé sur le crâne. Orbán, je l’appelle toujours dictateur. Je suis comme ça. Dès qu’on n’est pas dans le moule, on est forcément fou ou alcoolique», s’indigne Juncker. De fait, un officiel européen ne peut manifestement être qu’ennuyeux ou, s’il se comporte comme un être humain, fou ou alcoolique.

    Le seul «problème personnel» qu’admet Juncker, c’est celui de la «fatigue» : «Etre président de la Commission, ça n’est pas être Premier ministre du Luxembourg. Je dois travailler quatorze, quinze heures par jour et ça, je n’y étais pas habitué.» Il ne comprend d’ailleurs pas «d’où viennent ces rumeurs [qu’il] n’est jamais présent.» «Je ne retourne au Luxembourg que le week-end. Ma femme y est restée pour s’occuper de sa mère malade.» On sent qu’il a du mal à se justifier : «Je devrais publier tous mes rendez-vous, tous mes appels téléphoniques, avertir la presse du moindre de mes déplacements pour montrer que je bosse ? C’est ridicule !» Alors, si la santé va – il a enfin limité sa consommation de cigarettes -, si le travail est accompli, pourquoi une telle campagne ? «C’est parce que j’agis que je me fais des ennemis. Les Etats n’étaient plus habitués à une Commission à l’initiative.» Sur la politique migratoire, sur les travailleurs détachés ou sur l’Etat de droit, il s’est ainsi mis toute l’Europe de l’Est à dos «parce qu’il s’agit d’un conflit de valeurs». En soutenant la reconduction du social-démocrate allemand Martin Schulz à la présidence du Parlement européen pour un nouveau mandat, il s’est fâché avec la CDU-CSU allemande, dont le Spiegel est le porte-parole. Et il sait que beaucoup de rumeurs ont pour origine la Commission elle-même. Il a pris conscience que son très efficace mais très dictatorial chef de cabinet, l’Allemand Martin Selmayr, s’est fait beaucoup d’ennemis en cassant ceux qui ont la mauvaise idée de lui résister, et qu’il l’a coupé de ses troupes pour le protéger : «Au Luxembourg, je me promenais dans la rue et les gens m’interpellaient. Ici, je ne vois personne. Je devrais sans doute descendre davantage en salle de presse et voir davantage les journalistes», dit ce papivore. Bref, sortir de la bulle que lui ont créée ses «amis». Ou se laisser démonétiser par ceux qui rêvent d’une Europe molle.

  6. « «Je suis pour le secret, les débats sombres», avait-il par exemple déclaré, ajoutant : «Il ne peut y avoir de choix démocratique contre les traités européens».

    Quel homme ce junker, cet amoureux de la démocratie, lui et son copain Martin Shultz qui préfèrent imposer à tous l’iniquité de leur politique pour s’approprier tel un monarque le droit de vie et de mort sur les européens. Mais qu’il se méfie car « les responsables des autres planètes nous regardent » et l’un d’entre eux pourrait avoir envie de finir par lui faire la peau!

  7. Aux décisions irresponsables de cette Europe en déclin, Juncker ajoute les déclarations coupables qui ont au moins un mérite, celui de susciter la prise de conscience des peuples de pays autrefois libres et indépendants à présent asservis au « machin » technocratique.
    Lorsque celui-ci estime, qu’après avoir ignoré les (rares) référendums aux résultats contraires à leurs intérêts, il valait mieux ne plus en organiser du tout, probablement par souci « démocratique » ou respect des citoyens qu’ils osent prétendre représenter et servir… aux frais de ces peuples, il ne fait qu’inciter les électeurs à poursuivre le grand nettoyage initié par le Brexit…!.

  8. Aux décisions irresponsables de cette Europe en déclin, Juncker ajoute les déclarations coupables qui ont au moins un mérite, celui de susciter la prise de conscience des peuples de pays autrefois libres et indépendants à présent asservis au « machin » technocratique.
    Lorsque celui-ci estime, qu’après avoir ignoré les (rares) référendums aux résultats contraires à leurs intérêts, il valait mieux ne plus en organiser du tout, probablement par souci « démocratique » ou respect des citoyens qu’ils osent prétendre représenter et servir… aux frais de ces peuples, il ne fait qu’inciter les électeurs à poursuivre le grand nettoyage initié par le Brexit…!.

  9. Comme on dit chez nous  » il prêche pour sa paroisse  » !! Ben oui grassement payé par l’argent du peuple Européen , cette UE qui est devenue une dictature lui convient , à lui et tout le politburo du comité central de l’UE et ses annexes sionistes outre atlantiques du NWO

  10. Il a beaucoup d’humour quand il est pas bourre , une réflexion de cette nature es normale pour lui , nous sommes ses esclaves et lui le maître il peut faire ce qu’il veut sans avoir à ce justifier devant personne , dans sa tête il est supérieur à tous les peuples de ce continent , comme un mafieux ou un dictateur les règles ne sont que pour les autres il devra rendre des comptes dans cette vie ou la prochaine et ne comprendra pas pourquoi

  11. C’est doucement rigolo de voir ces imbéciles prétendre lutter contre l’obscurantisme des populations (qu’ils appèlent populismes) alors qu’eux même se livrent à des pratiques obscurantistes (tafta, optimisation fiscales aux détriments des partenaires, etc)
    d’ailleurs junker le dis lui-même

  12. Je déteste ce qu’est devenue l’Union Européenne
    C’est un fiasco
    Cela a agrandi le terrain de jeu des financiers et a asservi les citoyens
    Nous n’avons jamais eu autant de normes à respecter qui bousillent notre pouvoir d’achat, nous déprimentEt nous asservissent
    Je n’aurais jamais imaginé que mon seul salut viendrait de l’exil

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