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vendredi, avril 19, 2024

Bill Bonner: Quand les Américains sont-ils devenus des méchants ?

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Les archives de l’époque Kennedy révèlent l’incompétence et la corruption du Deep State. La conspiration vise à maintenir les gens dans l’ignorance de ce point.

La question explosive qui est remontée à la surface ce week-end est la suivante : à quel moment sommes-nous devenus des méchants ?

Lorsque le président Wilson a déclaré la guerre à l’Allemagne, sans autre raison visible que sa gloire personnelle ?

Lorsque le président Truman a commis la pire atrocité en temps de guerre de toute l’Histoire : en bombardant Hiroshima et Nagasaki, et en tuant volontairement 130 000 civils en trois jours ?

Lorsque l’armée américaine a massacré 160 Indiens Arapaho et Cheyenne (pour la plupart des femmes et des enfants) à Sand Creek, en 1864… ou lorsque le Lieutenant Calley a massacré 500 personnes à My Lai, en 1968 ?

Inutile de se poser la question maintenant. Nous rendons simplement service aux futurs historiens. La question surgira forcément dans leurs récits naïfs de notre époque.

Tout ce que nous savons avec certitude, c’est que les gagnants sont toujours les gentils et les perdants sont toujours les méchants. Mais c’est bien ça le problème. A mesure que le temps passe, les gagnants deviennent les perdants. Et lorsque les Etats-Unis perdront leur prochaine guerre digne de ce nom – probablement avec la Chine… lorsque l’armée américaine, surengraissée, sera humiliée par un ennemi plus leste et plus avancé technologiquement – les historiens remonteront l’histoire pour trouver à quel moment le pays a mal tourné.

L’Opération Mangouste et les plans terroristes stupides

Cela se situera probablement avant 1962. C’est à cette époque que l’Etat a concocté des plans absurdes et meurtriers pour tuer d’innocents réfugiés en vue d’en rejeter la faute sur Fidel Castro. Selon le Miami Times :

« Au bout du compte, la promesse audacieuse faite par Donald Trump, en début de semaine, de lever enfin le voile sur le mystère de l’assassinat de JFK en déclassifiant des quantités de documents, n’aura été qu’un effet d’annonce. Finalement, la nuit dernière, les Archives Nationales n’ont rendu publique qu’une infime partie des documents relatifs à JFK.

Pourtant, les 2 800 textes faisant partie de cette nouvelle divulgation confirment certains détails croustillants sur les démarches entreprises par l’Amérique pendant plusieurs décennies en vue de tuer ou destituer Fidel Castro, notamment un plan assez choquant élaboré par la CIA pour semer la terreur à Miami.

Ce document a été envoyé par le Général Edward Landsdale, officier supérieur à l’époque de la Guerre Froide, qui a collaboré avec la CIA pour mettre au point ‘l’Opération Mangouste’. Il a envoyé un rapport comprenant neuf autres ‘prétextes’, le 12 avril 1962, au général Maxwell Taylor, qui allait bientôt devenir Chef d’état-major des armées. Voici ce qu’indique ce plan :

‘Nous pourrions concevoir une campagne terroriste menée par des communistes cubains dans la région de Miami, dans d’autres villes de Floride et même à Washington. Cette campagne terroriste pourrait viser des réfugiés cubains ayant cherché refuge aux Etats-Unis. Nous pourrions couler un bateau rempli de Cubains se dirigeant vers la Floride (réellement ou par simulation). Nous pourrions encourager des attentats menés contre des réfugiés cubains vivant aux Etats-Unis, en allant jusqu’à des blessures qui seraient largement médiatisés. Plastiquer certains lieux soigneusement choisis, arrêter un certain agent cubain, et publier des documents préparés à l’avance prouvant l’implication des Cubains, permettrait également de propager l’idée d’un gouvernement irresponsable.’ »

Nous ignorons si quelqu’un a pris ce mémo au sérieux. Mais s’il figure dans les documents qui ont été publiés, on peut se poser des questions concernant ceux qui n’ont pas été divulgués.

Donald Trump a promis de divulguer les dossiers de l’époque Kennedy pour mettre enfin un terme aux nombreuses théories du complot qui entourent son assassinat. Mais seulement jusqu’à ce que le Deep State le « prenne entre quatre yeux ». Nous n’imaginons que trop bien ce qu’il lui a dit :

« Vous êtes dingue ? Les gens vont voir ce que nous faisons vraiment ? On a une bonne planque ici. Alors ne ‘merdons pas’… il vaut mieux que les électeurs pensent qu’on les protège… »

Au lieu d’enterrer hermétiquement les théories du complot, il vient de leur donner une bouffée d’oxygène. Après tout, pourquoi cacher des archives datant de plus d’un demi-siècle ? Qu’ont-elles à cacher ? Il n’existe aucune raison plausible au titre de la « sécurité nationale » justifiant de les tenir secrètes. Contiennent-elles des choses que l’on ne souhaite pas divulguer aux étrangers ? Il est plus probable qu’il s’agisse de quelque chose que l’on ne veut pas que les Américains sachent.

En ce qui nous concerne, nous avons notre propre théorie : l’Etat conspire pour que les gens soient maintenus dans l’ignorance. Il ne veut pas que l’on sache à quel point il est meurtrier, incompétent et corrompu. Car nous pourrions nous-mêmes commencer à nous poser des questions : pourquoi et quand les méchants ont-ils pris le pouvoir… et pourquoi ces méchants dirigent-ils toujours le pays ?

Pour plus d’informations, c’est ici

Source: la-chronique-agora


bonnerBill Bonner est le fondateur d’AGORA, le plus large réseau d’entreprises indépendantes de presse spécialisée au monde.
En 1978, depuis sa ville natale, Baltimore (Maryland, Etats-Unis), Bill Bonner a voulu développer un « marché » (« Agora » en grec) des idées. Pas de l’information homogénéisée telle que les médias grand public relayent sur nos écrans et journaux, mais une source d’idées diverses avec des opinions et des avis originaux, alternatifs et surtout utiles. Bill a à cœur d’aider les lecteurs à mieux comprendre le monde dans lequel ils vivent, et à agir dans en conséquence. Que ce soit en matière de géopolitique, de macro-économie ou tout simplement le domaine de l’épargne, Bill incite ses lecteurs à cultiver un esprit vif et anticonformiste.
Bill a également co-écrit des livres qui ont tous figuré dans la liste des best-sellers du New York Times et du Wall Street Journal : L’inéluctable faillite de l’économie américaine (2004), L’Empire des dettes. À l’aube d’une crise économique épique (2006) et Le Nouvel Empire des dettes. Grandeur et décadence d’une bulle financière épique (2010).


18 Commentaires

  1. Des colonies qui ont éradiquées les populations locales et qui ont créé une nation, pour echapper à l impot . Une nation qui a appuyé son développement économique sur l esclavage. Dont le centre financier et ses grandes entreprises , sont impliqués lourdement dans la financement du nazisme et la révolution bolchevique. Qui a connu presque autant d années de guerres que d existence . Bref comment peut on se demander sérieusement quand cette nation a cessé d être gentille ?

    • « ui ont créé une nation, pour echapper à l impot » Le roi essayait juste de rembourser la victoire qu’il avait acheté à crédit contre la France lors de la guerre de 7 ans. Bien sûr il ne pouvait pas le faire là ou le parlement exerçait son autorité.

      Remarque nous aussi on a acheté leurs indépendance à crédit (grâce à ça on a eu la supériorité militaire), et c’est davantage ça que les dépenses de la cours qui a obligé à long terme la réunion des États généraux.

  2. Trump a le moyen de faire chanter la CIA…. vous me fichez la paix avec la fausse affaire de l’ingérence russe où je divulgue le tout et tout le monde saura qui est la CIA ! il doit y avoir une partie de bluff là dedans car il ne peut pas couler la CIA sans causer de graves problèmes mondiaux ! en tout cas c’est trés dangereux pour lui même ce genre de déclaration

      • Et nous, on a fait à peu près pareil depuis les lumières (pour rappel les États Unis sont la création d’une intervention à l’étranger de la France).

        En dehors de notre politique coloniale (et du fait qu’on envahis l’Allemagne avec Bonaparte), on a envoyé des soldats combattre sans déclarer la guerre au Mexique (pour soutenir le régime local), puis en Corée (en tant qu’expédition punitive contre le royaume après le meurtre d’un prêtre). À Sébastopol (en faveur de l’Empire Ottoman contre la Russie);
        au Japon en 1868 et 1869 (pour soutenir une rébellion). Vous me direz que c’est normale et que c’est Napoléon 3 (Mac Maon ne s’occupant que de l’extension de l’empire sous la troisième république).

        Après les horreurs première guerre mondiale, on est intervenu en Russie en soutient au blancs, tandis que la guerre continuait en Turquie.
        Après la seconde guerre mondiale, la décolonisation, puis la France Afrique (La Libye rappelle étrangement l’état de la Centrafrique après le renversement de Bocassa, notamment pour les infrastructures) (avec le Tchad dans les années 80).

        Bref, beaucoup d’interventions au loin pour un pays qui à eu son territoire européen occupé pendant 11 ans sur 260 (je compte la guerre de sept ans comme la première guerre essentiellement lointaine)

        Plus généralement, c’est la conséquence inhérent au maintien d’une armée en temps de paix. Statut hérité de la fin du moyen âge et confirmé par la guerre de 30 ans pour le reste de l’Europe.

        • pour rappel la France les a aidé a prendre leur indépendance, leur premier boulot quant ils l’ont eu fut de massacrer la population locale. Ceci dit on parlait des US pas de la France, pour médire la France on a la gauche, Mélenchon et Macron ça suffit amplement

          • Oui, mais à l’inverse tout n’est pas blanc dans l’autre sens. Ne faire que traverser leurs terres sur plusieurs dizaines de kilomètre et tu risquais de ne jamais revenir.

            Certains types de droite compare les musulmans au indiens à ce titre.

          • Et si ils ne tuaient pas les indiens, c’est parce que l’Angleterre avait obtenu leurs aide contre les Français lors de la guerre de sept ans en échange qu’Aucun blanc n’irait au delà des Appalaches.

            Ce que le royaume de France espérait, c’était pouvoir récupérer des terres en Amérique en échange de notre aide en remerciement (mais on a rien eu après et Napoléon a donc vendu ce qui restait pensant que rien n’était valorisable sans savoir qu’il y avait autant de pétrole qu’en Arabie Saoudite en sous sol ce qui aurait éviter à l’armée de geler en Russie)

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