Le coronavirus ne signera sans doute pas la fin de l’humanité… mais il va faire beaucoup de mal à l’économie mondiale – et les marchés sont en train de s’en rendre compte.Les marchés ont tenté un rebond hier, après un début de semaine paniqué. La chute de ces derniers jours a fait les gros titres – même dans la presse grand public.CNBC explique :« ‘La deuxième plus grosse économie au monde est complètement à l’arrêt. Les cours n’en tiennent pas totalement compte’, déclare Larry Benedict, PDG de The Opportunistic Trader, ajoutant qu’une correction boursière de 10% à 15% a peut-être démarré. Il affirme également que certains secteurs du marché, en particulier les grosses capitalisations technos, semblent surévaluées. ‘On dirait que ce n’est pas fini, et de loin’. »
Egon Von Greyerz: « Nous allons droit vers le pire krach mondial de l’histoire ! » Egon Von Greyerz: Ratio Dow/or: Les actions vont s’effondrer de 95% face à l’or ! – KEISER REPORT
Qu’est-ce qui fera couler le marché boursier US ? Nous n’en savons rien – mais quelque chose s’en chargera.
Quand est-ce que cela arrivera ? Nous ne le savons pas – mais c’est inévitable.
Et ensuite ?
Un monde de doute et d’ignorance
Dieu merci, « on dirait » existe. « C’est », ça va pour la science, la technologie, les mathématiques et des choses simples comme deux plus deux font quatre.
Mais si vous voulez savoir pourquoi les cours chutent… pourquoi vous n’avez pas eu d’augmentation… pourquoi votre femme vous en veut… ou pourquoi le pays est en pleine déconfiture, il vous faut le terme « on dirait ».
Il est même utile pour des choses que vous n’avez jamais personnellement vécues. Ce matin, par exemple, vous vous êtes peut-être dit « on dirait que j’ai 90 ans ». Vous savez ce que cela signifie même si vous n’avez pas encore eu 90 ans.« On dirait » nous relie au monde incertain dans lequel nous vivons… un monde de doute et d’ignorance. Un monde où nous n’avons quasiment aucune certitude.Il y a pourtant des schémas récurrents. C’est là que « on dirait » entre en scène.C’est ainsi qu’on reconnaît les changements de températures : « On dirait qu’il fait froid. » C’est aussi ainsi qu’on sait que quelqu’un se comporte comme un crétin : « On dirait qu’il est complètement idiot. » C’est ainsi qu’on sait qu’il est temps de sortir du marché boursier ou de quitter une fête : « On dirait qu’il est temps de partir. »Depuis quelques jours, nous examinons de nombreux graphiques… qui montrent tous un schéma familier. Les courbes grimpent et rebondissent… pendant des mois, des années… puis chutent soudain à pic, en ligne droite.La plupart de ces graphiques proviennent d’Extrême-Orient… où nous voyons que tout semble chuter comme une pierre dans un puits. Or l’Extrême-Orient est désormais le plus grand bloc économique de la planète. Ce qu’il s’y passe a peu de chance de s’arrêter au terminal portuaire de Yangshan.
On dirait un canard…
Des problèmes se préparent, en d’autres termes – sur les bateaux de croisière comme sur les navires de transport.
Le coronavirus n’est pas une menace pour la race humaine. Il pourrait se propager partout dans le monde et tuer 2% de la population, quasiment tout fonctionnerait comme si de rien n’était. Deux pourcents, c’est marginal. Le lundi suivant le Super Bowl, par exemple, quelque 11% de la main d’œuvre américaine ne sont pas venus travailler.
Mais personne ne veut faire partie des 2% qui meurent. Les gens évitent donc les endroits publics. Ils se mettent en congé maladie et ne vont pas travailler. Ils ne font pas de courses.
L’économie américaine ne se développe que de 2% par an environ – quand tout est allumé. Maintenant, imaginez que les centres commerciaux soient barricadés. Imaginez qu’il n’y ait plus de matchs de baseball. Imaginez que les gens refusent purement et simplement de travailler… ou de monter dans un avion.… Qu’arriverait-il aux actions des compagnies aériennes ? Aux commerçants ? Aux chaînes de restauration ?Imaginez que l’économie tout entière soit verrouillée, comme une bonne partie de la Chine. Que se passe-t-il alors ? Les ventes, les profits, les bénéfices – tout s’effondre. Importations, exportations… restaurants, cinémas, stations de bus… tout se vide – y compris les aéroports.Ce qu’on a alors n’est pas un simple revers ; on dirait plutôt une dépression. CNN :« Le coronavirus continue de se propager et il y a des signes que certaines des plus grandes économies au monde pourraient glisser dans la récession, l’épidémie venant aggraver des faiblesses préexistantes. »Nous parlons de ces « faiblesses préexistantes » dans ces lignes. Mais le marché boursier est valorisé comme s’il n’y avait pas de faiblesses du tout.Ou, pour dire les choses autrement, il y a tant de faiblesses préexistantes que toute infection sera probablement fatale. On dirait qu’on est de retour en 2000… ou en 2008.« On dirait » n’est pas aussi précis ou fiable que « c’est ». Cependant, en amour comme en guerre, en politique ou en économie… c’est le mieux que nous puissions faire.Comme dirait les avocats, si on dirait un canard… si ça marche comme un canard… si ça cancane comme un canard… bon sang… c’est un canard.Est-ce bien un canard ? Nous n’en savons rien. Mais nous allons garder la sauce à l’orange à portée de main.
Pour plus d’informations et de conseils de ce genre, c’est ici et c’est gratuit
Bill Bonner est le fondateur d’AGORA, le plus large réseau d’entreprises indépendantes de presse spécialisée au monde.
En 1978, depuis sa ville natale, Baltimore (Maryland, Etats-Unis), Bill Bonner a voulu développer un « marché » (« Agora » en grec) des idées. Pas de l’information homogénéisée telle que les médias grand public relayent sur nos écrans et journaux, mais une source d’idées diverses avec des opinions et des avis originaux, alternatifs et surtout utiles. Bill a à cœur d’aider les lecteurs à mieux comprendre le monde dans lequel ils vivent, et à agir dans en conséquence. Que ce soit en matière de géopolitique, de macro-économie ou tout simplement le domaine de l’épargne, Bill incite ses lecteurs à cultiver un esprit vif et anticonformiste.
Bill a également co-écrit des livres qui ont tous figuré dans la liste des best-sellers du New York Times et du Wall Street Journal : L’inéluctable faillite de l’économie américaine (2004), L’Empire des dettes. À l’aube d’une crise économique épique (2006) et Le Nouvel Empire des dettes. Grandeur et décadence d’une bulle financière épique (2010).
A l’attention des lecteurs du site BusinessBourse
Nous sommes à la veille d’un tournant majeur dans l’économie mondiale. Le moment est venu d’acheter de l’Or avant qu’il ne soit trop tard. Pour les très rares personnes qui ont des actifs à protéger, il devient urgent de sortir des bulles d’actifs(marché boursier, obligataire, immobilier, etc…), comme je le recommande depuis longtemps. Il est également temps de détenir de l’or et de l’argent physique comme assurance pour son patrimoine. Les métaux précieux atteindront des niveaux sans précédents, voire non envisageables aujourd’hui avec l’hyperinflation. Débancarisez-vous ⟶ Service Premium
Pour ceux qui pensent que c’est le moment d’investir dans l’or ou l’argent, nous vous recommandons de contacter le site « l’once d’or ». Leurs prix, le service et le conseil vous aideront à prendre votre décision. Livraison gratuite dans toute la France métropolitaine, et territoires d’outre-mer. Pour d’importants achats, si vous venez de la part du site BusinessBourse, vous aurez de meilleures conditions en prix et en service. (En cas de besoin – Tel portable: 06 85 94 73 13)
[AMAZONPRODUCTS asin= »2914569661,2865532321,2914569823,2297004788,2915401233″ partner_id= »busbb-21″ locale= »fr »]
Le coronavirus n’a rien a voir avec la bérézina économique mondiale mais je pense qu’il va servir de parfait alibi pour que les responsables de la gestion de ce monde se dédouanent de toutes les conneries qu’ils font depuis 30 ans !
On dirait que les faiblesses préexistantes étaient surtout des monstres de bêtise humaine. On dirait que nos « élites » ne sont pas des élites mais des ânes.