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samedi 3 mai 2025 - 00:46

Patrick Coquart: « La dernière solution trouvée pour appauvrir les Français »

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Les allocations versées par le gouvernement français durant la crise du Covid-19 en ont aidé certains… mais leur coût est faramineux – et elles sont peut-être le signe avant-coureur d’un phénomène beaucoup plus profond.

La période de confinement n’a pas été vécue de la même façon par tous les Français. Certains ont continué à travailler – peut-être même davantage qu’avant, comme le personnel des urgences médicales débordé par l’afflux de malades.

D’autres se la sont coulé douce, payés à ne rien faire comme certains fonctionnaires dont l’absence a été flagrante dans les bureaux de Poste et autres administrations où le téléphone sonnait dans le vide.

Entre les deux, une multitude de situations disparates, plus ou moins faciles à vivre… et des conditions particulièrement difficiles pour tous ces indépendants privés d’activité ou ces salariés licenciés, même si ces derniers semblent être peu nombreux du fait du chômage partiel.

Le chômage partiel, antichambre du revenu universel ?

Rappelons que le chômage partiel est un dispositif déjà ancien, destiné à prévenir les licenciements économiques. L’employeur qui connaît des difficultés demande à l’Etat de prendre en charge tout ou partie du coût de la rémunération de ses salariés. Face à l’ampleur de la crise sanitaire liée au Covid-19, le gouvernement français a étendu le dispositif pour, se targue-t-il, « doter la France du système le plus protecteur d’Europe ».

Les salariés placés en activité partielle continuent d’être rémunérés par leur employeur, sous forme d’une indemnité d’activité partielle couvrant 70% de leur rémunération brute, soit environ 84% du net. Les employeurs demandent ensuite le remboursement de cette somme à l’Agence de services et de paiement (ASP).

Selon le ministère du Travail, le chômage partiel touchait à la mi-mai près de 13 millions de salariés, soit 65% de l’ensemble de la population salariée française. Une des directions du ministère chargée des études et statistiques (DARES) estime que seules 70% des entreprises ayant fait des demandes utiliseraient le dispositif.

Par conséquent, les salariés en chômage partiel seraient plutôt 8,6 millions. Cela ne représente « plus » que 44% de la population salariée.

Malgré son ampleur et son coût faramineux – estimé par Bruno Le Maire, le ministre de l’Economie, à 24 milliards d’euros pour huit millions de salariés – tous les travailleurs ne sont pas éligibles au dispositif.

Pour éviter que des personnes sans activité passent au travers du filet de l’indemnisation, des voix s’élèvent, à l’instar d’un Jean-Eric Hyafil, auteur d’un ouvrage sur le revenu de base, dans Libération le 9 avril 2020, pour réclamer la mise en place d’un revenu universel « distribué à tous les résidents adultes de façon universelle, inconditionnelle et individuelle », et « cumulable avec les revenus du travail, du capital et de remplacement ».

Dix-neuf présidents socialistes de départements ont également pris la plume, dans Le Journal du Dimanche le 11 avril, pour demander la généralisation d’un revenu de base, tout comme l’ancien ministre de François Hollande, Benoît Hamon dans Le Monde du 16 avril.

Qu’il est doux de ne rien faire !

Alors que de nombreux Français, entrepreneurs ou salariés, se demandent quand ils pourront de nouveau se remettre au travail, retrousser leurs manches, mettre un coup de collier… d’autres préfèrent leur mettre des bâtons dans les roues.

Le président du MEDEF, Geoffroy Roux de Bézieux, a suggéré mi-avril qu’il faudrait peut-être travailler plus à l’issue du confinement si la machine économique repartait, et donc abandonner quelques jours de RTT ou de congés.

« Indécent », « déplacé » se sont écriés en chœur les syndicats. Même Bruno Le Maire a trouvé que c’était là une « drôle d’idée ». Devant le tollé, le patron des patrons a remisé l’idée au fond du tiroir de son bureau.

Pour convaincre que cette voie ne devait définitivement pas être suivie, la CGT s’est empressée de mettre l’usine Renault de Sandouville en berne et de maintenir fermés les entrepôts d’Amazon avec la complicité des tribunaux.

C’est à se demander, comme le fait Jean-Philippe Delsol, le président de l’IREF, si les Français veulent encore travailler. Et l’avocat de mettre en évidence que Macron, aidé du coronavirus, est en train d’achever ce que Martine Aubry avait commencé avec les 35 heures.

Les Français piaffent de pouvoir sortir de chez eux, mais pas pour travailler. Bien au contraire, pour se retrouver sur la plage, au bord de la Seine, dans les parcs jardins pour prendre l’apéro et pique-niquer.

Pendant ce temps, ou plus exactement avant la crise, la pénurie de main d’œuvre bat son plein. Selon l’INSEE, la proportion d’entreprises connaissant des difficultés pour recruter est passée de 10% en 2016 à 20% fin 2019. Elle a doublé en trois ans.

Que le débat sur l’opportunité d’instaurer un revenu universel resurgisse au moment où l’activité est au plus bas est symptomatique d’une mentalité d’assistés.

Tous dépendants de l’Etat et… de plus en plus pauvres

Les critiques envers le revenu universel sont nombreuses. Au premier rang se trouve la question de son universalité.

Est-il vraiment pertinent de verser la même somme au chômeur en fin de droits qu’à Bernard Arnault ? Dans un pays hostile aux riches comme la France, une telle situation est-elle vraiment envisageable ? Et quel est l’intérêt d’imposer des individus pour ensuite leur reverser une allocation, sinon de perdre de l’argent dans l’usine à gaz qui sera chargée de la répartition ?

Deuxième critique : le revenu universel ne peut que nous rendre encore plus dépendant de l’Etat qui veillera sur nous du berceau à la tombe. Ne serait-ce pas tomber définitivement dans le collectivisme ? Quelles seront les limites de cet Etat ? Comment les citoyens pourront-ils vraiment critiquer et contrôler la main qui les nourrit ?

Troisième critique : le revenu universel n’est pas moral. Il signifie, en effet, que le seul fait d’exister donne droit à un revenu financé par les autres. Et, parallèlement, que le seul fait de travailler (et donc de payer des impôts) oblige à financer un revenu à d’autres. Travailler gratuitement et obligatoirement pour quelqu’un d’autre, n’est-ce pas la définition même de l’esclavage ?

Acceptes tu d’être un ESCLAVE du système toute ta vie ?… Thami Kabbaj t’invite à voir cette vidéo Simone Wapler: L’euro, la monnaie des esclaves…

Quatrième critique : le revenu universel est un appel à la paresse. Pourquoi faire des efforts, travailler plus, si je perçois par ailleurs un pécule à ne rien faire ? Pourquoi tenter d’être plus productif, plus efficace pour gagner davantage, si c’est pour payer encore plus d’impôts qui iront entretenir les plus fainéants ?

Indéniablement, le revenu de base ne peut que réduire la production de biens et de services, et donc augmenter la pauvreté. Une progression de la pauvreté qui demandera à son tour une hausse du revenu universel. La spirale est véritablement infernale.

Cinquième critique, celle du coût de ce revenu universel. Pendant la campagne présidentielle de 2017, certains ont évoqué un montant de 750 € par mois. Par de quoi vivre, mais de quoi être effrayé par le faramineux montant que cela pourrait représenter pour 50 millions de Français majeurs…

… Mais comme le disait François Hollande, « ce n’est pas cher, c’est l’Etat qui paye ». Que l’ancien chef de l’Etat ait tenu ou non de tels propos, peu importe, tellement cette idée est ancrée chez nombre de nos concitoyens. Le revenu universel ne ferait qu’accroître l’illusion fiscale dans laquelle nous baignons. Comme s’il n’y avait pas quelqu’un qui payait au final.

Alors, qui va payer ?

Souvent, les promoteurs de ce dispositif défendent l’idée que le coût serait nul car le revenu universel remplacerait toutes les aides et allocations existantes. Sauf que tous les Français ne sont pas aujourd’hui allocataires. Alors si tous bénéficient du revenu de base, les dépenses publiques ne pourront qu’augmenter – mais, comme nous l’avons vu, la France se sera appauvrie par la faute de ce dispositif, les recettes publiques se seront amoindries.

Il y a alors fort à parier qu’on se tournera vers les épargnants, ceux qui, prévoyants, ont dépensé moins qu’ils n’ont gagné pour préparer leurs vieux jours. Ceux-là seront maudits. Car pourquoi détenir un patrimoine alors que l’Etat pourvoit désormais à tout ?

Des voix se sont fait entendre ces jours derniers en faveur du rétablissement de l’ISF. Tout ce que la gauche compte de donneurs de leçons – et il y en a énormément – a pris la parole pour réclamer que l’on prenne l’argent chez les « riches » pour relancer l’économie, réduire la fracture sociale, financer les mesures mises en place pendant la crise, rétablir l’industrie nationale, etc.

Même dans la majorité présidentielle, on se demande s’il ne faudrait revenir sur la « flat tax ». Des jours bien sombres pour les épargnants s’annoncent.

Vers la guerre civile ?

Le patron du Parti socialiste, Olivier Faure, a déclaré que « si on ne commence pas par faire payer les riches, ce sera la Révolution » !

Mais une des solutions pour apaiser le peuple, le revenu universel, ne conduit-elle pas, elle aussi, à la guerre civile ?

Car comment croire un instant que cette allocation universelle ne suive pas une pente toujours ascendante ? Il faudra la revaloriser, puis faire en sorte qu’elle permette à chaque bénéficiaire de pouvoir vivre la vie qu’il désire, y compris de ne pas travailler si c’est son choix ?

Comment penser un seul instant que ceux qui payent pour cette allocation ne finissent pas par demander des comptes aux bénéficiaires ? Supporteront-ils que leur argent durement gagné soit dépensé pour jouer aux courses, partir en vacances, ou ne plus travailler ?

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Patrick Coquart

Patrick Coquart est rédacteur et essayiste. Il collabore avec plusieurs think tanks sur des questions d’économie et de politiques publiques. Par ailleurs, il prête sa plume à des entreprises pour les aider à produire des contenus éditoriaux originaux (études et rapports, livres blancs, etc.). Auparavant, il a travaillé dans une organisation patronale puis un organisme paritaire avant de rejoindre le secteur du conseil en management, ressources humaines et relations sociales.

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32 Commentaires

  1. Petit cours à M Coquart sur le revenu universel : La base théorique du revenu universel est de verser, de la naissance au décès de chacun, une somme mensuelle forfaitaire ; disons 1000 euros (la somme étant bloquée jusqu’à la majorité); Cet argent n’est pas versé en suplément de tout le reste, ce revenu s’y substitue

    Si on prend comme exemple le système d’aide en France, il remplacerait :

    • les allocations retraite ;
    • les allocations chômage;
    • les allocations familiales ;
    • les allocations logement ;
    • les aides de la CAF ;
    • le RSA, ASS et autres allocations de ce genre:

    De ce fait, ce sera à chacun de faire sa propre protection sociale en fonction de ses objectifs: C’est en fin de compte un système plus libéral au sens des fondateurs de la révolution française:

    Pour le jeunes, la totalité des sommes bloquées leur serait versé à leur majorité soit 216:000 euros si elle est à 18 ans: Après, à eus d’en faire ce qu’ils veulent (immobilier, monter un business, etc:..).

    Plusieurs expériences ont été tentées notamment en Afrique: A chaque fois, on a constaté une augmentation des revenus des individus et un développement du tissus économique: Le président Nixon avait lancé une expériences aux USA mais elle fut avortée:

    Donc non M Coquart, le revenu universel n’est pas un salaire de fainéant poussant les personnes à ne rien faire: C’est en fait une assurance, un matelas pour que chacun puisse développer une activité ou un emploi sans avoir la peur de se retrouver dans la misère au moindre pépin:

    Le coût serait faramineux mais quel est le coût des différentes aides donnée ici et là ? il serait intéressant de comparer le coût actuel des systèmes de protection sociale des différents pays par rapport à celui du revenu universel, je ne pense pas que la différence soit aussi énorme, voire plus avantageuse pour le revenu universel:

    Il y a beaucoup de frein pour mettre en place ce revenu notamment du coté des entreprises car elles auraient plus de difficultés à recruter du personnel prêt à s’aliéner dans des emplois sans intérêts et ce dans un contexte social dégradé:

  2. Je vous dirais que dans l’empire romain les esclaves travaillaient et les aristocrates se prélassaient . ça a duré un temps, bien dommage nous verrons la seconde chutes de l’empire d’occident.

  3. Le revenu universel découle des taux négatifs.L’un finance l’autre,l’un provoque l’autre.Sans taux négatifs ,pas de revenu universel possible.De nombreuses études le confirme.Je suis a fond pour expérimenter dans un premier temps le revenu universel dans les cités et autres quartiers défavorisés.Dans un deuxième temps a la fonction publique (salaires bas),et dans un temps futur au secteur privé.Les retraités doivent etre evidemment prioritaires.

    • Balancer du xyklon B dans les cités comme nouvelle politique sociale de la ville tu y penses?
      Je pense qu’il faut gazer les poux ça coutera moins cher au final!

      • Les salaires de la fonction publique sont bas ? C’est une blague j’espère ?
        Au vu nombre d’heure de travail tellement productive les salaires sont extrement élevé

  4. VOS perles;  La croissance zéro, ce n’est pas grave. 
    Ces rumeurs sont totalement infondées et les trois agences, Standard & Poor’s, Fitch et Moody’s ont confirmé qu’il n’y avait pas de risque de dégradation » de la note AAA de la dette française.
    Dixit ?!

  5. Et oui la France est un pays de fait-néant. J’ai travaillé 3 mois en sourcing manager matin soir et week end avec un petit de 2 ans à garder pour trouver du boulot à ce qui n’en avait pas et maintenant que je retourne dans l’entreprise je me prends 45min d’embouteillages pour aller faire mes course en fin journée parce que tout le monde profites de la plage avec l’activité partielle.

    Quand a ceux à qui on trouve un travail : 1 ça les emmerde de revenir et 2 ils nous posent 4 semaines de congés après 2 semaines de boulot (trop dure de reprendre en plus ils ont pas utilisé leur congés)

    Pu*** c’est pas possible un tel niveau inégalité dans ce pays.

    • c’est vrai : tu gagne combien? tu te crois indispensable dans ta boite ? regarde les cimetières : des gens arrogants 6 pieds sous terre sans lesquels les boites dans lesquelles il travaillait ne tournaient que par eux, à les entendre. Finalement, elles tournent très bien sans eux !

      • Assurement assez pour nourrir ma famille et avoir un toit sur la tête (Si vivre entre les manifestations d’un côté de la rue et l’aide sociale de l’autre côté de la rue peu encore appeler ça un toit) mais assurément pas assez pour me payer des vacances a l’autre bout de la France.

        Tu a l’air toi même bien arrogant et suffisant pour prendre les gens de haut.

  6. Je connais un dentiste qui n’a pas arrêté de travailler. Ils ont simplement, lui et sa femme, plus rien facturé pendant 10 jours. Donc, sois disant le cabinet était fermé. Le couple va toucher de l’état 5000 €. J’ai d’autres exemples du même type, c’est incroyable. Ce qui est moins marrant, c’est que tout le monde va rembourser ces conneries!

  7. C’est vrai qu’aux USA, les Américains sont riches avec tous leurs crédits et des soins hors de prix. Personnellement, je préfère payer et confier un maximum de services à l’état. La loi du marché, on voit ou ça mène.

  8. Encore un « libéral » donneur de leçon.
    Je ne touche aucune aide.
    Je ne fais que payer des impôts.
    Et j’en suis heureux dès lors que cet argent va aux nécessiteux.
    Cela s’appelle la solidarité, voire la fraternité, Mr Coquart, ça vous parle ?
    J’ai par contre bien les boules quand je vois mes impôts partir en salaire de tous ces parasites de la République que sont nos politiques.
    Et que dire de toutes ces aides accordées aux grosses entreprises (cice) et qui finissent dans les poches des actionnaires ?
    Ces gens là ne sont pas des assistés mais des voleurs avec la complicité de l’Etat.
    Donc le revenu universel pour ce monsieur, c’est mal.
    Par contre les aides aux actionnaires parasites, là, pas de souci.

    • Merci Alain
      ça fait du bien de lire des mots comme  » Solidarité  »  » fraternité´ » ce sont des gros mots pour beaucoup ici
      Cet article de Mr Coquard , je ne m’en servirais même pas comme torche cul

  9. Encore un type qui n’a jamais touché une pelle et une pioche de sa vie et qui se permet de nous parler des valeurs du travail de l’esclavage.

    • C’est pas faux, le travail ils ne savent pas ce que c’est, le travail c’est se casser le dos et que le Week-End ne suffit pas à faire disparaître les douleurs, le travail c’est se sentir vieux à seulement 55 ans, ces gens détestent la vérité, car ce serait admettre que certains sont bien trop payés et d’autres pas assez.

      Il est intéressant de constater que ces mêmes gens pensent à filer de la thune gratis pour certains et de l’autre coté font tout pour réduire les pensions des retraités, y’a de l’argent pour des jeunes qui ne bossent pas mais y’en a pas pour les vieux qui ont cotisé toute leur vie, c’est plutôt ça qui pourrait créer une haine entre les citoyens, et c’est pour ça qu’ils vont dans cette direction.

    • Exact.
      On est passé en une décennie de « chef du personnel » à « directeur des ressources humaines »… l’humain est devenu une ressource comme une autre, que l’on exploite puis dont on se débarrasse une fois épuisé.

  10. ‘Qu’il est doux de ne rien faire ! »Absolument , seuls les demeurés passent leur temps a faire du fric , ce qui d ailleurs n est pas un travail mais de la prédation !!

  11. Le patronat qui n’a jamais été habitué à payer le vrai cout du travail n’a qu’à proposer à ses salariés de leur verser un vrai salaire qui leur permettent de vivre ( et non de survivre) et de pouvoir loger et nourrir dignement leur famille !
    S’il l’avait fait sur cette dernière décennie ( et qu’on ne me rétorque pas que c’est pas possible : jamais dans l’histoire les dividendes et bonus n’ont été aussi gros que ces dernières années), nous n’en serions pas là !
    Maintenant le deal : c’est perdant-perdant : pas de salaires convenables pas de boulot de fait et l’entreprise restera au point mort ! c’est cela qu’il faut instaurer comme nouveau rapport de force ! 
    Les gilets jaunes sont habitués à souffrir : un peu un peu moins, guère d’importance…
    Le patronat lui n’est pas habitué… ça peut lui faire tout drôle de devoir le découvrir ! 

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