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dimanche, mai 12, 2024

Dans 20 % des familles américaines, plus personne ne travaille…

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Family-no-jobsSi plus personne ne travaille dans 20 % des familles américaines, comment peut-on prétendre que le taux de chômage soit proche des 5 % comme ne cesse de l’affirmer l’administration Obama ?

La réalité, bien sûr, est que l’économie américaine est dans un état bien pire qu’on nous le dit. La semaine dernière, j’expliquais que la Réserve fédérale avait constaté que 47% des américains ne peuvent même plus sortir 400 dollars pour couvrir une simple visite aux urgences sans devoir emprunter à quelqu’un ou vendre quelque chose. Mais Barack Obama et ses sbires ne mettront jamais en avant ce chiffre. Pas plus qu’ils ne n’évoqueront jamais le fait que dans 20 % des familles américaines, plus personne ne travaille. Ce qui suit provient directement du département du travail américain (Bureau of Labor Statistics-BLS)

En 2015, le pourcentage de familles ayant au moins un seul de ses membres salariés était de 80,3 %, en hausse de 0,2 % par rapport à 2014. Pour les familles noires, la probabilité d’avoir au moins un membre de la famille employé a augmenté de 76,4% à 77,7% en 2015 et pour les familles hispaniques (de 85,9 % à 86,4 %). La probabilité pour les familles blanches et asiatiques n’a presque pas évolué (80,1 % et 88,6 %, respectivement).

Dans le cadre de cette étude, les familles « sont classées soit en tant que familles de couples mariés ou de familles entretenues par des femmes ou des hommes sans la présence du conjoint » et cette étude comprend les ménages sans enfant ainsi que les enfants de moins de 18 ans.

En étudiant ces chiffres, nous constatons qu’il y avait au total 81.410.000 familles aux Etats-Unis durant l’année civile 2015.

Sur ce total, dans 16.060.000 familles, plus personne ne travaille.

Donc, cela signifie que dans 19,7 % des familles américaines, personne n’a un emploi.

Et bien entendu, il y a de nombreuses familles qui travaillent à « temps partiel ». En d’autres termes, peut-être l’épouse a un « emploi à temps partiel » mais le mari lui, n’en a pas…

Donc, en fonction de ces chiffres, il me semble que le véritable taux de chômage dans ce pays est largement supérieur à 5 %, et John Williams de shadowstats.com est d’accord avec moi. Selon sa méthode qui repose sur une mesure plus large du taux de chômage aux États-Unis, il se situerait à 22,9 % si on utilisait les véritables chiffres.

Mais ne nous focalisons pas sur la situation actuelle.

Regardons plutôt vers où nous allons.

Selon Challenger, Gray & Christmas, les annonces de suppressions d’emplois faites par les grandes entreprises aux États-Unis ont augmenté de 32 % au cours du premier trimestre de l’année 2016 par rapport au premier trimestre de 2015, et il semble que les suppressions d’emplois vont continuer à augmenter alors que nous sommes déjà entrés dans le second trimestre 2016. Par exemple, la semaine dernière Intel a annoncé qu’elle va supprimer 12.000 emplois

intel-layoffsLe géant américain des puces informatiques Intel va supprimer jusqu’à 12.000 postes d’ici mi-2017, soit 11% de ses effectifs, dans le cadre d’une restructuration destinée à “accélérer” sa transition vers des secteurs à plus forte croissance que les composants pour PC.

Les mesures de restructuration, qui doivent lui permettre d’économiser à terme 1,4 milliard de dollars par an, ont été annoncées parallèlement aux résultats pour le premier trimestre, où Intel a augmenté son bénéfice net de 3% à 2 milliards de dollars.

Les employés affectés seront prévenus dans les 60 prochains jours, mais les mesures de restructuration s’étaleront jusqu’en 2017, précise-t-il.

Ce sont ces emplois de la classe moyenne qui disparaissent, et c’est exactement ceux-là que nous ne pouvons plus nous permettre de perdre.

Et pendant ce temps là, l’effondrement du commerce de détail semble à nouveau s’accélérer.

Bloomberg rapporte que la chaîne de vêtements pour adolescents Aeropostale se prépare à faire faillite. Aeropostale exploite actuellement plus de 800 magasins à travers le pays, et on ne sait pas si l’un d’entre eux sera en mesure de rester ouvert pendant ce processus de liquidation. Mais bien entendu, Il n’y a pas seulement Aéropostale qui a fait faillite dernièrement. Voici d’autres exemples de grands détaillants qui ont récemment fait faillite

ClosedLe 16 avril 2016: Vestis Retail Group, l’exploitant des détaillants d’articles de sport Eastern Mountain (camping, randonnée, ski, sports d’aventure), de Bob’s Stores (magasin familial de vêtements et de chaussures), et de Sport Chalet (magasin d’articles de sport), a déposé une demande de placement sous la protection du Chapitre 11 de la loi sur les faillites. Cela entraînera la fermeture de 56 magasins et mettra fin aux ventes en ligne.

Dans le dépôt, il y était reproché les promotions de certains des magasins « Sports Authority », et le temps, il aurait fait trop chaud, ainsi que des problèmes avec le passage à une nouvelle plate-forme logicielle. La société Vestis Retail Group est détenue par la société d’investissement privée américaine Versa Capital Management LLC.

Le 7 avril 2016: Pacific Sunwear of California (PacSun), un détaillant de vêtements avec près de 600 magasins a déposé une demande de placement sous la protection du Chapitre 11 de la loi sur les faillites. La société privée d’investissement par capitaux propres « Golden Gate Capital « , qui est un prêteur de la société, a accepté de convertir plus de 65% de son prêt en fonds propres dans la société réorganisée et d’ajouter un financement supplémentaire de 20 millions de dollars. Wells Fargo a accepté de fournir 100 millions dollars de financement au débiteur-exploitant.

2 mars 2016: La société Sports Authority de Los Angeles spécialisée dans les vêtements et l’équipement sportif, s’est placée sous la protection de la loi sur les faillites (Chapitre 11). Elle avait confirmé son intention de fermer 140 de ses 450 magasins, y compris tous les magasins au Texas.

Ce n’est pas parce que les marchés financiers se portent bien depuis quelques semaines que la crise est finie.

En fait, de nombreux experts estiment que la crise de 2016 ne fait que commencer. Albert Edwards de la Société Générale est l’un d’entre eux

Mais ce que je sais durant ces dernières semaines, c’est que lorsque j’ai entendu dire que Janet Yellen ne voyait pas de bulle aux États-Unis, que Ben Bernanke aiguise et réaffirme son discours sur l’hélicoptère monétaire, et que Mario Draghi soutient que la politique de la BCE consistant à imprimer de l’ argent et à appliquer des taux d’intérêt négatifs fonctionne bien, eh bien, ça me déprime complètement (je pourrais citer aussi des non-sens similaires dans les cas: du Japon, du Royaume-Uni et de la Chine). Je n’ai aucun doute sur le fait que ces banquiers centraux vont détruire l’économie mondiale qui est déjà affaiblie avec leurs interventions maladroites et que le chaos politique en sera l’affreuse conséquence. les seules personnes qui en bénéficieront ne sont pas les investisseurs, mais les anarchistes qui embrasseront avec délice le chaos résultant ce ce qu’auront engendré ces politiques !

Partout dans le monde, les fondamentaux économiques continuent de se détériorer. Ici aux Etats-Unis, les ventes au détail ont été extrêmement décevantes, les ventes des entreprises ne font que baisser, les revenus des sociétés et les bénéfices des sociétés continuent de plonger, et les défauts sur les dettes d’entreprises ont grimpé à leur plus haut niveau depuis la dernière crise financière.

Tous ces chiffres montrent que le ralentissement économique majeur est bien là, et avec chaque semaine qui passe, les choses semblent devenir encore plus inquiétantes pour le second semestre 2016.

Source: theeconomiccollapseblog

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