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mercredi, mai 15, 2024

Jean-Claude Juncker: Fermer la porte de l’UE à la Turquie serait une « grave erreur »

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Jean-Claude JunckerRompre les négociations d’adhésion de la Turquie à l’Union européenne serait un « grave erreur de politique étrangère », a jugé le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker à la télévision allemande après un appel en ce sens de l’Autriche.

« En ce moment, si l’on donnait l’impression à la Turquie que, quelle que soit la situation, l’Union européenne n’est pas prête à accepter en son sein la Turquie, ce serait selon moi une grave erreur de politique étrangère », a-t-il dit à la chaîne ARD dans un entretien qui doit être diffusé dimanche et dont des extraits ont été publiés aujourd’hui. « Je ne vois pas ce que cela apporterait si nous signifions unilatéralement à la Turquie que les négociations sont terminées », a-t-il insisté.

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Mais M. Juncker a aussi relevé que la Turquie était très loin de pouvoir prétendre à l’intégration européenne, en particulier du fait de la répression engagée après le putsch raté du 15 juillet. « La Turquie dans son état actuel ne peut pas devenir membre de l’Union européenne, en particulier si elle fait ce que certains réclament à savoir le rétablissement de la peine de mort. Cela aurait pour conséquence la rupture immédiate des négociations », a-t-il souligné.

Ci-dessous, le président de la commission européenne Jean Claude Juncker

Jean-Claude Juncker et l’ ivresse du pouvoir !

Source: lefigaro

29 Commentaires

  1. Cette digression est très simple à comprendre, soit c’est une dernière tentative de l’empire U.S. de conserver la Turquie dans l’O.T.A.N. par des promesses avantageuses, soit c’est l’élucubration d’un homme n’ayant pas eu, à ce moment là, toutes ses facultés, ce qui, connaissant le bonhomme, ne surprendrait personne, soit cela provient de la tentation russe de s’approprier l’Union-Européenne en remplacement de l’empire, soit c’est l’une des preuves de la tentative de l’administration européenne de prendre leur indépendance des U.S.A. et de l’Allemagne en tentant de dominer les pays la composant.
    Quoi qu’il en soit de ces possibilités, seuls les événements futurs nous montrera vers quel chemin se conduira l’U.E..
    Toutefois, la Grande-Bretagne ne supportera jamais de voir se structurer un empire de cette sorte à sa porte, la Russie ayant déjà connu, par son passé soviétique, les difficultés et le coût de gérer un conglomérat de pays tirant dans tous les sens sous la houlette du pacte de Varsovie ne voudra pas recommencer l’expérience, le gouvernement U.S., lui, n’est déjà plus en position de domination, même notre Président c’est permis de dire considérer la Russie comme ne pouvant être une ennemie, preuve de la faiblesse mortifère de l’empire, et la Turquie se tourne définitivement vers son intérêt géostratégique naturel, soit vers son sud et son est par son rapprochement d’avec l’Iran, quelque peu contrainte, il est vrai, par son puissant voisin russe.
    J’y vois donc là une sorte de miséreux baroud d’honneur, si je puis dire à son sujet, d’une Union-Européenne tentant sa survie par un élargissement fantasmé, vidée de sa substance parce que ne recevant plus d’ordre cohérent ni de l’empire, ni de la Germanie, et se servant d’un pauvre homme ruiné par ses excès comme porte-parole, bien que ce dernier ait pu simplement laissé filtré le résultat de conversations informelles.
    Alors, résumons ce que cet événement montre, l’égarement de la gouvernance de l’U.E., ses liens constitutifs d’avec ses donneurs d’ordres se distendant et les gouvernements européens qui doivent soit rigoler, soit pleurer.

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