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vendredi, avril 19, 2024

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Il est intéressant de noter que peu de personnes, surtout en Occident, écoutent les sages paroles de Platon. Nous arrivons tous au monde seuls, avec absolument rien, et nous le quitterons de la même manière – seuls et avec rien. Entre temps, la plupart des gens essaient d’accumuler le plus de biens possible, même s’ils ne pourront rien emporter à leur mort. J’ai récemment discuté avec différents amis qui se disent heureux de ce qu’ils ont et qui n’ont pas besoin d’amasser de richesses matérielles. Ce sont des personnes d’une grande intelligence et d’une grande intégrité, mais aussi des personnes ayant de nombreux centres d’intérêt à la fois stimulants et gratuits. C’est toujours rafraîchissant de rencontrer des personnes satisfaites de leur vie.

Egon Von Greyerz: “Voici les 10 facteurs qui multiplieront le prix de l’Or par 10 !” Greyerz: “La plus grande crise de notre histoire approche à grand pas, et personne ne semble s’en soucier”

Fait intéressant, ces deux personnes détiennent de l’or. La majorité de nos clients ou amis n’ont pas investi dans l’or pour s’enrichir, mais parce qu’ils sont conscients des risques qui planent sur les marchés et le système financier. Ils voient l’or comme la meilleure forme d’assurance pour protéger leur patrimoine contre ces risques. Ceux qui achètent de l’or pour réaliser des profits à court terme ont mal compris le but de détenir de l’or physique.

Greyerz: “Les prédictions de cet homme sont absolument terrifiantes pour le monde !” Greyerz: “La plupart des gens ne réalisent pas l’ampleur de l’effondrement qui nous attend”

L’or n’est pas un investissement pour « devenir riche rapidement ». Les gens qui achètent de l’or quand il monte et vendent quand il descend sont des spéculateurs opportunistes. Ils ne comprennent pas l’intérêt d’avoir de l’or. L’or n’est pas un investissement. C’est la seule monnaie, avec l’argent métal, à avoir survécu à travers l’histoire. Au fil du temps, l’or assure un pouvoir d’achat stable. Aujourd’hui, une once d’or permet d’acheter un beau costume pour homme, comme il y a 2000 ans.

Source: or.fr

A l’attention des lecteurs du site BusinessBourse

Nous sommes à la veille d’un tournant majeur dans l’économie mondiale. Le moment est venu d’acheter de l’Or avant qu’il ne soit trop tard. Pour les très rares personnes qui ont des actifs à protéger, il devient urgent de sortir des bulles d’actifs(marché boursier, obligataire, immobilier, etc…), comme je le recommande depuis longtemps. Il est également temps de détenir de l’or et de l’argent physique comme assurance pour son patrimoine. Les métaux précieux atteindront des niveaux sans précédents, voire non envisageables aujourd’hui avec l’hyperinflation. Débancarisez-vous ⟶ Service Premium

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Le retour au Standard Or d’Antal Fekete                            Dernière intervention de P.Herlin sur l’or
                      
         Nicolas Perrin: Investir sur le marché de l’or                                           Histoire de l’argent
               

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40 Commentaires

  1. De toute façon le Nouvel Ordre Mondial, qui s’installe progressivement, va aider certains à revoir leurs fondamentaux.
    Pour ceux qui sont croyants, c’est un passage obligé avant le Grand Événement; ce sera comme un accouchement, tout d’abord il y a les douleurs avant la délivrance. Conclusion: plus vite il y aura les douleurs extrêmes, plus vite les survivants pourront jouir de la nouvelle Terre.
    Qu’il en soit selon la Volonté de Dieu.

  2. Je me rappelle quand j’étais enfant de la génération de mes grands parents, ils étaient heureux avec rien. Ils étaient ignorants voir peu intelligents mais ils savaient des choses pratiques, des astuces, c’étaient des gens connectés à la terre, en phase avec la nature et les animaux. Ils avaient une simplicité, un côté humble, ils savaient être heureux avec rien.

    Et puis j’ai vu le changement avec la génération de mes parents, maraboutés par Mai 68 et Giscard d’Estaing. J’ai vu l’arrivée des grands surfaces, la montée des marques, la mode etc… j’ai vu de mes yeux la génération baby boomer se déconecter de la terre, arréter d’acheter les produits de la ferme et sur les marchés de village. J’ai vu le gaspillage et la pollution de tout. J’ai vu les hommes devenir cons et les femmes idiotes : producteurs aliénés, consommateur compulsifs et qui arrivés au 3éme age, n’incarnent en rien la sagesse !

    C’est terrible ce qui s’est passé. Terrible pour la France.
    J’essaye d’être heureux avec rien comme la génération de mes grands parents, génération qui méritent un trés grand respect. La génération des baby boomers me fait gerber, sauf ceux qui sont restés connectés à la terre à la nature et aux animaux, sauf ceux qui savent être heureux avec rien.

    Les jeunes 0-25 ans n’ont pas idée de ce qu’ils ont perdu
    ce qui est arrivé à ce pays, c’est un déclin mental qui a produit de la connerie et de l’idiotie à outrance, c’est un abandon des fondamentaux, des piliers civilationels gagnants… allez j’arrête là, je vais passer pour un vieux con avec son discours : « c’était mieux avant »
    Oh oui c’était mieux avant… les jeunes ne sauront jamais à quel point
    tout a été perverti, souillé… pff nuff said

    • « Ils étaient ignorants voir peu intelligents mais ils savaient des choses pratiques, »
      Pourquoi dites vous ça ? Vos Grands Parents n’avaient pas eu la possibilité d’aller à l’école. Ce n’est pour cela qu’ls étaient idiots. Bien au contraire ils étaient certainement très intelligents, comme beaucoup.

    • C’est plutôt les générations suivantes qui ont perdu l’intelligence…nos ailleux doivent être horrifiés de voir l’état dans lequel nous sommes aujourd’hui..

    • trés beau texte arnaud et tellement vrai. tu parles de tes grands parents, tu es jeune avec la chance de les avoir connus… Cela te restera toute ta vie. La génération de mes parents n’étaient que de belles personnes ayant un grand sens du contact humain, du travail de l’effort du devoir, mais aussi plein de chaleur humaine et de joie de vivre… comme disait ma belle mère au rire si jeune quand nous étions jeunes (elle était fille de fermiers) nous étions pauvre mais on ne s’en rendait pas compte !…. En fait ils avaient tout! beaucoup de changements en effet aujourd’hui ! où malheureusement notre monde n’est plus un monde de partage.

  3. Ayant aidé a vider des maisons de proches décédés c’est bien là que l’on se rends bien compte que un grand nombre de biens materiels est inutiles, Profiter un peu je veux bien on le fait tous mais accumuler à croire que l’on est quelqu’un parce que l’on possede à outrance est ridicule.

    • Il en fallait bien un pour parler encore religion et ça n’a pourtant rien à voir avec le comportement des gens face au materialisme, pour preuve ici il y a de grands religieux qui sont très materialistes quand à moi qui suis athée je privilegie la nature et le peu de biens materiels.

      • Tu es ptet alors plus connectée que tu ne le penses au divin ptet même plus que les « grand religieux » car plus tu es détaché du matériel plus tu es proche du spirituel quelle que soit sa forme.

          • Toujours aussi aimable a ce que je vois ! attention à toi ça risque de secouer beaucoup plus bientôt dans ce monde nous en sommes qu’aux hors d’oeuvres pour l’instant ça deviendra beaucoup plus difficile de propager ta propagande infecte religieuse.

        • pas besoin de croyance d’un être superieur pour ce qui resulte de la logique. De toute façon quand je vois la plupart des croyants beaucoup ne respectent ni la terre ni les animaux qu’ils pensent inferieurs et surtout sont de veritables fachistes sur tout ce qui concerne la vie privée des autres et des differences. alors si c’est ça vos visions d’êtres spirituels où on trouve en plus les plus grands hypocrites ! non merci !

      • Je t’ai fait une démonstration de l’existence de Dieu (première voie) et tu n’as jamais mouftée (c’est normal tu n’as pas le niveau d’intelligence requis), tu te dis bien, alors explique moi cette vérité de Parménide: » Du rien rien ne vient », deux solutions, où tu te crois quelque chose (ton orgueil insensé) ou effectivement tu n’es rien… tu es semblable à une horloge que l’on découvre dans l’immensité du temps, qui se met à parler en tant qu’horloger(le masculin l’emporte sur le féminin).

        • Et toi tu as surtout la répétition de messages de gourou a te faire plus intelligent que tu ne l’es. Tu te crois plus intelligent que les plus grands scientifiques du monde qui expliquent parfaitement qu’il n’y a pas besoin « d’un architecte » dans l’evolution de la vie sur terre, tu a besoin de croire a quelque chose car tu n’acceptes pas d’être juste une sacrée erreur de la nature.
          bon courage de nous 2 c’est toi qui a le plus a perdre dans ces periodes troublées.

          • …écoutes moi bien femelle hystérique, t’es potes qui sont les « Piétons de la Mer Rouge » ont grâce à Edward Bernay,(gendre du grand scientifique: Freud) fait fumer les femmes, et oui pauvre idiote, le féminisme provoque le cancer du poumon, tu trouveras cela dans son bouquin: « Propaganda », qu’appréciait le DOCTEUR Goebbels..

            • On s’en fout de tes délires archaiques vraiment misogyne, tu délires completement à vouloir rester figer dans une dictature patriarcale du passé qui a fait d’enormes degats dans le monde dont tu veux nier en bloc parce que ça t’arrange, il est vraiment temps qu’elle finisse et cette crise va surement donner le dernier coup de massue.

            • Le confinement n’est pas trop dur pour toi ça va ? j’espere que tu ne vis pas en ville, en appartement car tu vas disjoncté.
              Tiens moi il faut que je tonde mon jardin bientôt, he oui il faut savoir tout faire et j’arrive a le faire. Donc je comprends que tu es vraiment peur de perdre ton pouvoir dominant sur les femmes quand on arrive aussi a se débrouiller sans vous pour certaines taches physiques, il n’y a pas que la vaisselle dans la vie d’une femme 😉

            • COURS No8 : LES CONCOMITANTS DU MOUVEMENT : LE TEMPS

              Qu’est-ce que le temps se demande Saint Augustin « Si personne ne m’interroge, je le sais, si je veux répondre à cette demande, je l’ignore. » Au-delà de son aspect quantitatif, le temps met en exergue le drame de l’homme , d’un homme né pour l’immortalité et voué à la mort, destiné à dominer le temps et pourtant soumis à lui. Pour se représenter le temps, rien de tel que de se rappeler les fêtes d’anniversaire, un an de plus de passé et on souffle gaiement une bougie de plus , que représente cette bougie, beaucoup de choses, ce temps qui s’est écoulé, ce temps qui va s’écouler, mais qu’est-ce ? Qu’est-ce que ce qui n’est plus et ce qui n’est pas encore, qu’est-ce que ce temps, est-ce que c’est quelque chose de réel ou quelque chose de conventionnel, le temps est-il d’ailleurs le même aujourd’hui et hier sur terre ou sur la planète mars avant qu’il y est une harmonisation des fuseaux horaires, est-ce qui n’y avait pas une certaine relativité du temps, alors voyons cette question en sept parties :
              1) La nature du temps
              2) Les parties du temps
              3) La réalité du temps
              4) L’unité du temps
              5) L’éternité
              6) L’évitérité
              7) La notion de durée

              PREMIÈRE PARTIE : LA NATURE DU TEMPS
              Le temps c’est le nombre du mouvement dans le temps que nous donnons à l’anniversaire, nous réalisons l’existence du temps à travers une succession de jours de saisons, c’est-à-dire de mouvement, rien de tel pour percevoir le temps que le mouvement et la succession des choses, de même nous percevons très bien que les événements ont été, que d’autres seront et que certains se déroulent sous nos yeux, nous établissons ainsi une sorte de mesure des événements selon que certains se sont déroulés qui se déroulent et qui se dérouleront en d’autre terme, nous établissons un passé, un présent et un futur. Et même au sein du passé et du futur nous allons établir un certain nombre de distinctions de ce qui est loin dans le passé, de ce qui est proche dans le passé, de même de ce qui est proche dans le futur, ce qui est loin dans le futur et la simple conjugaison des verbes nous enseigne cette distinction entre les différents temps, sans parler de l’histoire qui se penche sur les événements révolus, et qu’on va distinguer de la chronique journalistique qui elle va se pencher sur une période beaucoup plus récente, bon en d’autres termes, qu’est-ce que ça signifie ? Ça signifie que nous traitons le temps comme un ensemble, un tout composé du visible, un tout composé de parties antérieures dites passées de parties postérieures appelées futur et d’une partie actuelle le présent. Plus exactement le temps est ainsi la mesure des faits, des événements des mouvements selon un rapport d’antériorité et de postériorité. Or, il est évident (autre idée) que nous percevons ce rapport d’antériorité et de postériorité comme la division d’une certaine grandeur et donc d’une certaine continuité et donc que nous percevons le temps , comme étant quelque chose de continu ainsi spontanément nous envisageons le mouvement et le temps comme un certain espace comportant des parties passées et des parties futures et voyez on représente souvent des chronologies avec une ligne sur laquelle on va établir un certain nombre d’événements et on va diviser le temps comme une ligne, alors ça, ça tient au rapport entre grandeur, mouvement local et temps. Voici ce que dit Aristote : « Comme tout corps en mouvement se meut toujours d’un point vers un autre point et que toute grandeur est continue, le mouvement accompagne la grandeur, or c’est parce que la grandeur est continue que le mouvement est continu comme elle, et le temps aussi est continu que par le mouvement. » Donc, il distingue les parties antérieures et postérieures . En d’autres termes , on traite de mouvement comme une certaine grandeur comportant un point de départ et un point d’arrivée séparée par une distance intermédiaire, or comme les événements qui sont vus par le temps selon un rapport d’antériorité et de postériorité se développent de manière continue comme un mouvement de marche par exemple, le mouvement de la rotation de la terre autour d’elle-même est bien dans ce cas-là, on dira que le temps est continu, rapport entre grandeur mouvement et temps.
              En conclusion, puisque par le temps nous divisons, délimitons, mesurons, comptons des phases, des parties dans le mouvement, le temps apparaît comme le nombre du mouvement. Voilà ce que dit Saint Thomas : « Puisque dans tout mouvement, il y’a succession et une partie après l’autre du seul fait que nous nombrons dans le mouvement l’avant et l’après, nous avons la perception du temps qui ainsi n’est rien d’autre que le nombre de l’avant et de l’après dans le mouvement. » Et oui, on dira une heure, deux jours, trois semaines, une année, on va établir un avant et un après , on va nombrer ce mouvement. Le temps peut donc être défini, le nombre du mouvement selon le rapport de l’antérieur et du postérieur. Ce qu’il faut retenir dans cette première partie, c’est le lien étroit entre temps et mouvement, entre continuité du mouvement et continuité du temps et puis donc que le temps c’est le nombre du mouvement.

              DEUXIÈME PARTIE : LES PARTIES DU TEMPS
              On a vu qu’il y’a un passé, un futur et un présent. Voyons d’abord très rapidement la question du passé et du futur et puis ensuite la question de l’instant qui est plus complexe. Tout d’abord le passé et le futur, présentez le temps comme un tout composé d’un passé, d’un futur et d’un présent repose toutefois la question de l’existence du temps car le passé qui est le futur qui compose le temps ne sont plus et ne sont pas encore, le temps n’est-il pas alors une illusion, le temps serait-il une pure construction de l’esprit comme le pensait certains Anciens ou certains modernes comme Bertrand Russel ?
              On répondra à cette question quand nous verrons la partie consacrée à la réalité du temps, mais intéressons-nous d’abord à l’instant. Mais intéressons-nous au « nunc » (instant)
              L’instant présent si fluide, si insaisissable, n’est-il pas lui aussi une construction de l’esprit ? Une catégorie de l’esprit qu’on plaque comme cela sur la réalité, mais finalement, qu’est-ce que l’instant ?
              Et bien le langage va nous mettre sur la voie, on dit qu’un événement se déroule à l’instant quand il s’effectue là actuellement et le langage moderne parlera des actualités, le mot est significatif, l’instant désigne la partie précise du mouvement d’un être où se déroule s’actualise où il passe de la puissance à l’acte, on est ainsi au cœur du mouvement, on assiste à son déroulement le plus existentiel, là où il passe précisément de ce qu’il était en puissance à ce qu’il sera en acte et bien l’instant mesure l’acte même de ce qui s’actualise et de même que le mouvement est une actuation souvent continue d’une réalité, l’instant présent est quelque chose de mouvant, « un nunc flues » un instant « fluant » et qui est aussi mouvant que l’acte, que l’actuation. Peut-on se dire finalement, est- ce que le temps se réduirait à l’instant , y’avait que çà finalement dans le temps puisque le passé n’existe plus, le futur n’existe pas encore. Et bien non, et pourquoi, parce que le temps on l’a vu c’est un composé de parties antérieures et de parties postérieures, le temps suppose cette mesure d’antériorité et postériorité et voyez le temps est donc divisible en parties. Donc on ne peut pas le réduire à l’instant qui lui est indivisible. Il y a contradiction entre temps divisible (parties) et l’instant indivisible, donc le temps ne se réduit pas à l’instant. Et alors, qu’est-ce que l’instant ? Si l’instant mesure l’acte même de ce qui s’actualise, l’instant fugace sépare constamment le passé et le futur. Il est donc à la limite entre deux étapes du mouvement, frontière sans cesse mouvante et indivisible au même titre que le lieu est la frontière entre deux corps, c’est pourquoi, il faut plutôt concevoir l’instant comme le point d’une ligne, mais un point qui se déplace et qui décale ainsi les deux segments de la ligne.

              TROISIÈME PARTIE : LA RÉALITÉ DU TEMPS
              Est-ce une réalité absolue ? Alors trois choses :
              1) Sans âme, il n’y a pas de temps car il n’y a pas de dénombrement
              2) S’il n’y a pas d’intelligence pour mesurer, il n’y a pas de temps
              3) D’autre part le numérable est le nombre entendu au sens de multitude et bien il demeure mais pas la numération alors ça veut dire que le temps s’il n’y a pas d’âme , c’est un certain être imparfait dit Saint Thomas parce que finalement la matière du temps existe puisque le mouvement s’y déroule et le mouvement qui est chiffrable en partie antérieure et en partie postérieure mais tant qu’il n’y a pas d’âme qui le chiffre, le temps n’existe pas véritablement.
              On va étudier les distinctions intéressantes. Formellement le temps c’est le mouvement nombré, le temps est parfait et n’existe que dans l’âme , formellement le temps n’existe que dans l’âme, mais matériellement c’est le mouvement nombrable . Le temps est imparfait et n’existe que dans le mouvement. Pourquoi cela ? parce que l’antériorité et la postériorité sont dans le mouvement, il y a des parties dans le mouvement, alors sans doute ces parties n’existent pas de manière simultanées mais de manière successives, les parties du mouvement existent les unes après les autres, tandis que l’intelligence en concevant le temps fait de ces parties successives un ensemble, un tout, elle compose ensemble des parties qui n’existent pas ensemble, mais qui existent que successivement. D’autre part de même que les choses nombrées dépendent d’un nombrant ainsi leur nombre, mais l’être même des choses nombrées ne dépend pas de l’intellect sauf de celui qui est cause des choses, c’est-à-dire de l’intelligence Divine, mais l’être , l’existence même des choses qui sont nombrables ne dépend pas de l’intelligence finale, et c’est pourquoi, le nombre ou la multitude des choses ne dépend pas de l’intelligence d’une âme mais seulement dit Saint Thomas leur numération qui est un acte de l’âme et qui là dépend de l’intelligence de l’âme.
              Saint Thomas ajoute encore la remarque suivante : « La totalité du mouvement est prise par considération de l’âme comparant une disposition antérieure du mobile à une disposition postérieure , ainsi le temps (en tant que c’est un tout) n’a pas d’être en dehors de l’âme, sauf à considérer son indivisible , c’est-à-dire l’instant, mais la totalité même du temps existe par ordination de l’âme du nombre, du chiffre qui mesure l’antériorité et la postériorité dans le mouvement, et c’est pourquoi le philosophe dit : que le temps sans une âme qui existe est un être imparfait. »

              QUATRIÈME PARTIE : L’UNITÉ DU TEMPS
              Après avoir montré que le temps existait parfaitement dans l’esprit et qu’il existait matériellement dans l’être des choses qui sont mues et qui sont plusieurs, voyons maintenant la question difficile de l’unité du temps, y’a-t-il un seul temps ou y’a-t-il plusieurs temps, le temps est-il relatif ? Revenons pour répondre à cette question au sens commun , lorsque je dis que j’ai mis trois heures à parcourir Paris-Marseille en TGV (si les trains sont à l’heure), j’établis une mesure chiffrée d’un mouvement local, je pourrai très bien dire que j’ai parcouru x Km, ce serait une mesure chiffrée mais pas la même que celle du temps et de fait, nous parlons d’heures , de minutes, de secondes, de journées, de semaines, de mois d’années etc…or, toutes ces dénominations sont proportionnées entre elles, une année se découpe en mois, lui-même en jours, lui-même en heures, minutes, secondes, mais d’où vient cette proportion, quel est le principe de cette unité, y’a-t-il une mesure commune et comment trouver cette mesure commune. Dans l’unité, dans l’hypothèse aristotélicienne (point de vue historique) tout mouvement était entraîné par le mouvement des corps célestes, mouvement du ciel. Si ce mouvement du ciel était la cause de tout le mouvement de l’ensemble, il convenait de se fonder sur ce premier mobile, ce premier mouvement pour fonder le temps, alors aujourd’hui que penser de cet argument, de toute évidence il est partiellement caduque, partiellement car le mouvement céleste n’est pas à l’origine de tous les autres mouvements, mais la nécessité de se fonder sur un référentiel manifeste simple et régulier comme le mouvement des astres reste valable, pourquoi cela ? Et bien si l’on a saisi que le temps est une mesure d’antériorité et de postériorité de mouvement, il est évident que le meilleur moyen de déterminer une mesure fiable, commune est de partir de la mesure d’un mouvement uniforme ou de plusieurs mouvements uniformes qui sont susceptibles de s’harmoniser entre eux. Or, les Anciens avaient constaté la constante et relativité régularité pendulaire des mouvements des astres, comme celui du soleil autour de la terre, je parle au figuré conduisant à la succession du jour et de la nuit et la succession et la fixation des saisons aboutissant à l’année lunaire ou solaire. Jusqu’à aujourd’hui les calendriers sont encore fondés sur les mouvements du soleil et de la lune, ne l’oublions pas, voici un raisonnement d’Aristote mis en forme par Saint Thomas : « Chaque chose est dénombrée par une unité qui est plus proche, plus immédiate, or entre tous les mouvements, le premier, le plus certain et le plus simple et régulier c’est le mouvement local et entre tous les mouvements locaux, le mouvement circulaire, donc tous les temps sont mesurés par des jours » Quel que soit le mouvement déterminé et le temps, tout cela est mesuré par un mouvement local, certain c’est le mouvement des astres. Et si on comprend cet argument de Saint Thomas, il faut prendre une unité de mesure, (c’est la majeure), mais comment va-t-on choisir une unité de mesure pour le mouvement ? Et bien on va prendre celui qui est le plus simple, qui est premier, le plus régulier de ces mouvements, et le mouvement local, tous les autres supposent le mouvement local qui implique le moindre changement, si je déplace une fleur dans un vase de dix centimètres , ça change rien à la fleur et au vase , si ce n’est le changement de lieu, c’est extrinsèque, ce n’est pas la même chose qu’un changement biologique et où là on a un changement qui touche vraiment à l’intérieur de l’être et même voyez les changements biologiques qui touchent le changement local, quand j’avale quelque chose, qu’est-ce que je fais ? je vais mettre en contact une substance étrangère dans mon estomac qui va le digérer, il ne pourrait pas y avoir d’assimilation, de digestion donc un mouvement de transformation intérieure sans un mouvement local. Le mouvement local est premier et parmi tous les mouvements locaux, le plus simple, le plus régulier, c’est le mouvement circulaire, c’est pas compliqué.
              J’attire votre attention sur le fait que la mesure du temps est empruntée à des mouvements locaux, c’est-à-dire le rapport entre le temps et le lieu, mais le temps pourrait aussi se référer à un autre type de mouvement, comme le mouvement d’altération, c’est d’ailleurs le cas depuis 1967 puisque que la plus petite unité commune du temps (seconde) est mesurée sur un mouvement atomique plus précis, quoique invisible à l’œil nu. Et même si on va plus loin dans ce mouvement atomique qui est géré de par le déplacement des jeunes neutrons des atomes(changement local). En réalité et de manière très commune quel que soit la précision des horloges atomiques et la stabilité moderne des heures de jours et de nuits, l’homme raisonne toujours en jours et en nuits se fixant sur un repère sensible manifeste et nos montres avec les 24 heures s’adaptent à ce mouvement du jour et de la nuit , ce mouvement de la rotation de la terre autour d’elle-même autour du soleil.
              Au XX ème siècle, on en est venu à remettre en question cette idée de l’univocité du temps, en effet la théorie de la relativité de l’espace a entraîné une relativité du rapport espace-temps ou grandeur-temps. La pluralité et la ?réalité de l’espace, c’est-à-dire des distances géométriques entraînant une nécessaire relativité de son rapport avec le temps, si on touche à l’espace, on touche au temps, si on touche au mouvement local, on touche au temps, et puis on s’est rendu compte que le mouvement ralentissait avec la vitesse et donc que le temps se ralentissait , c’est l’expérience d’une horloge atomique embarquée en l’air, on s’est rendu compte qu’une horloge atomique embarquée en l’air déroulait le temps moins vite, un tout petit peu moins vite (nanoseconde) de moins qu’une horloge atomique restée sur terre , on en est donc venu à relativiser le temps , tout en relativisant l’espace en fonction de l’espace parcouru de la vitesse, on s’est dit et bien : il n’y a pas un temps, mais le temps est relatif.
              Que pensez-vous de cela ? Tout d’abord concernant la théorie de la relativité, il faut préciser que c’est un modèle mathématique, c’est une modélisation de la réalité qui n’entend donc pas dire la nature de la réalité, ce qu’est la réalité, mais qui entend donner une représentation mathématique la plus complexe possible de cette nature, le problème n’est pas comme en philosophie de savoir ce qu’est la chose, de dire ce qu’est la chose mais pour les mathématiciens de trouver un modèle mathématique, une représentation mathématique qui puisse s’adapter le plus possible, le plus près à cette nature, ce n’est donc pas la même chose. On cherche dans un cas à définir la réalité, à connaître la réalité et dans l’autre à trouver une mesure adéquate de cette réalité.
              Dans un cas, on travaille sur la réalité, dans l’autre sur la mesure. Et puis dans le cas de l’horloge atomique, le nombre du temps est fondé sur un mouvement particulier il est évident que si ce mouvement se ralentit, le nombre du temps est modifié. Et bien ça, ça n’infirme absolument pas la définition d’Aristote du temps, ça ne fait que la confirmer puisque Aristote fait dépendre le temps du mouvement et que le temps de référence est relaté à un mouvement de référence. Si ce mouvement de référence évolue, la mesure du temps évolue avec, le temps ne change pas mais sa mesure de référence évolue et son nombre avec.
              Il n’y a pas d’opposition et la définition du temps donnée par Aristote est toujours valide , çà reste bien la mesure du mouvement, simplement on sait que ce mouvement peut varier selon divers facteurs.
              Donc voyez, il y a bien une unité du temps, mais cette unité aujourd’hui d’après les découvertes de la science moderne est fondée sur quelque chose de relatif, de conventionnel, on s’entend pour dire qu’on va fonder l’unité de temps sur les mouvements des astres pour avoir une grande précision parce que fonder sur l’horloge atomique.
              Il y a bien une unité de temps, elle est moindre de celle que pensait Aristote qui l’a fondée sur une stabilité absolue des mouvements des corps célestes, mais ça ne change pas ,fondamentalement l’existence d’une unité du temps.

              CINQUIÈME PARTIE : L’ÉTERNITÉ
              Il nous faut distinguer deux acceptations du terme selon le langage commun, l’éternité qui serait un temps sans commencement ni fin (ça va durer éternellement au sens où ça n’aura pas de fin comme ça n’a pas de commencement), nous n’allons pas étudier ce point.
              Sur la deuxième acception du terme qui est un mode d’exister, de vivre hors du temps, pour comprendre cela, il faut réaliser que le temps ne mesure que les choses qui sont soumises au mouvement, dans le langage courant on dira que le temps s’est figé, lorsque nous faisons état d’un peuple qui n’a pas évolué depuis des siècles, de même quand nous avons été absorbé, figé dans une activité passionnante, le temps ne passe pas très vite, alors que nous avions l’impression d’être resté un seul instant étant figé, fixé dans une seule activité, le temps semblait s’être arrêté manifestant par-là que le temps est la mesure du mouvement, une activité passionnante, un instant , à l’inverse quand on a l’impression de ne rien faire et de perdre son temps, on dit que ça parait une éternité manifestant par-là que l’éternité est assimilée à la stabilité, à l’absence de mouvement, on l’entend d’une manière positive ou négative, quelque chose qui vous ravive, qui nous ennuie profondément et c’est pourquoi l’instant du temps, le « nunc » du temps, la mesure du mobile ou de la mobilité, tandis que le « nunc »l’instant de l’éternité mesure les mobiles. De même que le temps de l’instant, c’est cette mesure de l’acte, de ce qui est en train de s’actualiser, de même l’instant de l’éternité mesure est ce qui est tellement en acte qu’il ne change pas , c’est l’instant qui mesure la parfaite stabilité , et c’est pourquoi on parlera en latin de « nunc semper temps ?? » et le « nunc fluer », un instant temps demeurant et non pas fluant, un instant qui n’a ni antériorité ni postériorité, qui ne sépare pas le passé d’un futur parce qu’il a pas de passé, de futur puisque il y a une immobilité parfaite. Le chanoine Lallemand : « Dans l’instant, il y une « starie » se tenir en soi, si l’éternité qui réalise le mieux étymologiquement la signification de l’instant, l’instant du temps « fluant »étant la limite à peine saisissable de ce qu’on peut appeler l’instant, mais, si laissant l’étymologie nous prenons la définition réelle de l’instant, c’est-à-dire l’indivisible dans la durée , ce qui dans une durée ne peut être divisé en parties , il est alors bien clair que par le fait que l’éternité passé et du futur est une permanence absolue qu’il est impossible d’y diviser quoique que ce soit et donc quel est cet instant au sens le plus fort du terme. »
              Voilà ce que dit Saint Thomas : « Là où il n’y a pas de mouvement, là où l’être est toujours le même on ne peut désigner l’antérieur et le postérieur, donc comme la notion du temps conçue par la numération de l’antérieur et du postérieure dans le mouvement, ainsi l’appréhension de l’uniformité de la stabilité dans ce qui est complètement étranger au mouvement donne la notion de l’éternité. »
              Dès lors si on a compris que le temps est la mesure d’une succession de mouvements et d’une continuité d’un mouvement, que le temps s’écoule à mesure qu’il passe , si à l’inverse on a saisi que l’éternité est la mesure de la stabilité d’un être , de l’absence de son mouvement, on comprendra la définition de l’éternité qui nous vient de Boèce : « Possession entière parfaite et simultanée d’une vie sans terme. »
              Cette définition de l’éternité appelle quelques explications, possession, qu’est-ce que ca veut dire ?c’est l’immutabilité , c’est la fermeté et le repos de ce qui a trait à l’éternité, pourquoi, par ce que la possession s’oppose au changement, qui est le chemin pour acquérir, celui qui ne change pas, c’est qu’il a déjà ce que l’on acquiert par le changement, possession entière, pourquoi entière ? Et bien ce mot exclut la division caractéristique du temps, les instants succèdent aux instants dans le temps et chaque instant apporte son lot de réalités dans l’égalité, la distribution des parties est exclue , il faut pas attendre l’instant suivant, il faut avoir le reste, une possession entière totale, totale et parfaite, l’éternité exclut l’imperfection de l’instant temporel car dans les rares instants où l’on possède un bonheur, cet instant part, et l’instant est fugace, imparfait, la possession n’est donc pas parfaite, possession entière, parfaite, simultanée, c’est-à-dire qu’il n’y a pas de succession et d’une vie sans terme car le sujet éternel n’est pas seulement, mais il vit et cette vie, cet acte correspond à un instant qui n’a ni commencement ni achèvement parce qu’il n’y a pas de succession.
              Pourquoi parle t-on d’une vie sans terme ? Parce qu’il ne faut pas définir l’éternité comme la stabilité d’un caillou, d’une matière qui d’ailleurs par définition est temporaire, non c’est la perfection pour les êtres éternels c’est à Dieu et ceux qui y participent : les anges, les hommes, c’est la perfection d’un acte total, d’une vie, mais d’une vie ramassée en un acte, toute parfaite en un acte, pas par une succession dans un acte.
              En un mot l’éternité, c’est tout et simplement et simultanément, l’éternité enfin est absolue, sans principes fin et succession elle est relative ou participée. C’est le cas des créatures spirituelles comme les anges et les hommes qui s’intègrent dans l’Éternité, qui quittent un moment le temps pour entrer dans l’Éternité.

              SIXIÈME PARTIE : L’ÉVITERNITÉ
              « Aedune »ou éviternité , on parle de l’éternité et du temps, deux mesures vraiment différentes et il existe une autre mesure qu’on nomme l’éviternité qui est à cheval entre les deux, un intermédiaire, alors on va lire un texte de Saint Thomas tiré de la Prima pars : « L’éternité étant la mesure de l’être permanent ce par quoi une chose s’écarte de la permanence de l’être, et ce par quoi elle s’éloigne de l’éternité, or il est des créatures qui s’écartent de la permanence d’être en ce que leur être est sujet à changement ou même consiste en un changement et toutes ces créatures-là sont mesurées par le temps, c’est le cas de tout mouvement et c’est le cas de l’être même des choses corruptibles, donc la créature s’éloigne loin de la permanence de l’être car elle ne consiste pas en changement, n’est pas sujet à changement, toutefois leur être immuable est conjoint à changement soit actuel soit potentiel. » C’est le cas des anges qui ont un être immuable et à la fois sont maudits selon l’élection du moins du fait de leur nature, alors pourquoi parler de la nature pour exclure la participation au Paradis à la vision béatifique. Ils sont maudits selon l’élection et aussi variables dans leurs pensées, leur affections et les rapports qu’ils entretiennent à leur avec différents lieux, par exemple un ange gardien va nous suivre et va avoir avec nous des affections et des rapports qui vont changer selon le moment, il va nous inspirer une bonne idée à tel moment, une autre idée à un autre moment, voyez une succession, et bien cette succession c’est une forme de mouvement et voyez que le mouvement d’un pur esprit, c’est pas le mouvement d’un train en marche, ce n’est pas la même chose, donc c’est un temps tout à fait particulier , c’est pourquoi ces deux temps sont mesurés par l’éviternité , intermédiaire entre l’éternité et le temps, quant à l’être dont l’éternité est la mesure, il n’est ni variable en lui-même, ni associé à aucune espèce de variation, ainsi donc le temps comporte l’avant et l’après , l’aedune n’a pas d’avant et d’après et l’avant et l’après peuvent l’accompagner. Enfin l’éternité n’a pas l’avant et l’après mais en aucune manière. Voyez ces opérations dit le chanoine Lallemand des esprits purs, des anges surtout eux qui sont concernés, ne sont pas mesurés par un mouvement continu , étant donné qu’ils ne sont pas de foi liés au sensible, ce temps est appelé temps discontinu, et temps discret.
              En ce qui concerne les anges, le temps n’a rien à voir avec le temps humain, pour nous notre temps est lié à la matière par ce que justement l’unité du temps est liée au mouvement local, à ce moment matériel et voyez pour les hommes ce n’est pas la même chose, il peut y avoir un acte et puis par rapport à notre temps humain va durer très longtemps et puis ensuite un autre acte. Et bien ca fait deux instants, voyez deux instants mais qui n’ont pas du tout la même durée. Donc on n’est pas du tout dans la même notion de temps , justement c’est une notion différente, c’est l’éviternité, c’est un temps de l’esprit, c’est pas un temps de la matière.
              Il s’ensuit encore apostériori dit le chanoine Lallemand que la vie des damnés n’est en aucune manière l’éternité au sens strict et que donc lorsque l’on parle de l’éternité des peines de l’enfer, on emploie l’éternité au sens seulement d’interminabilité, ce n’est pas la même chose, les peines de l’enfer n’ont pas de fin, ils ne sont pas eux dans l’Éternité de Dieu, précisément parce qu’ils ne sont pas en Dieu, ils ne sont pas dans l’Éternité, ils sont dans l’immortalité, ce n’est pas la même chose. Donc, il y a trois mesures, l’éviternité qui est la mesure de l’immuable , l’éviternité c’est la mesure de ce qui est mu, qui meut de manière accidentelle et le temps c’est la mesure immuable substantiellement et accidentellement.

              SEPTIÈME PARTIE : LA DURÉE
              Nous avons parlé du temps comme mesure, mais nous pouvons également le voir comme une durée, c’est ce qui de soi n’inclut pas et n’exclut pas de succession, mais c’est simplement de manière absolue la permanence de la chose dans l’existence. Voyez la notion de durée a une signification concrète, comme le dit le père Gardel : « La notion de durée, a une signification plus concrète ou plus substantielle que celle du temps, de façon directe elle désigne l’existence actuelle d’un être mais pour autant que cette existence conserve sous le flux des mutations accidentelles une réalité permanente, c’est l’existence stable vu dans son rapport avec la succession. »
              Le temps est la mesure de cette succession, un philosophe s’est particulièrement illustré dans cette question et la durée, c’est Bergson, pour lui ce concept prend une valeur très spéciale, l’être foncier qu’elle désigne dit Gardeil, n’a pas de stabilité véritable, il n’y a pas de sujet qui ne change pas, la durée implique ainsi un dynamisme créateur qui fait qu’elle se renouvelle incessamment jusqu’au fond d’elle-même, donc il n’y a pas de distinction d’être, de sujet, de substance , mais la durée c’est justement ce long fleuve qui coule, c’est ça qui existe.
              Et bien nous avons terminé de façon assez rapide de la question du temps à travers la nature, les parties, la réalité, l’unité, et puis ensuite la question de l’éternité, la question complexe de l’éviternité et puis enfin la notion de durée.
              Nous avons enfin terminé avec les concomitants du mouvement et il nous reste à aborder le dernier chapitre qui porte sur la cause du mouvement : Le Premier moteur.

            • j’ai connu un homme comme ça, il etait mené à la baguette à la maison et se defoulait sur les femmes au dehors je commence a me demander si ce n’est pas son cas car il ne me lache plus ou alors il aime les femmes qui lui tiennent tête il serait du style masochiste.

            • Thème d’une conférence: Dieu
              LA CAUSE DU MOUVEMENT : LE PREMIER MOTEUR

              Qui n’a jamais admiré l’harmonie d’un orchestre dont les membres jouent des parties différentes, sans pour autant nuire à l’ensemble mais au contraire à le rehausser, c’est assez singulier de voir le lancement d’un morceau, vous voyez d’abord par exemple si vous avez des choristes et bien un pupitre de choristes, les sopranos commencent et puis les sopranos suivis par les basses, puis par les ténors, puis par les altos et puis vous avez des instruments qui rentrent les uns après les autres, ce qui au départ ne bougeait pas, qui était immobile se met en marche à vivre, c’est assez extraordinaire et alors quand vous admirez tout ça, vous admirez toutes ces mélodies qui rentrent , qui se chevauchent les unes avec les autres d’une manière très harmonieuse, et bien quand vous admirez çà , votre admiration va ensuite au chef d’orchestre. Dont la direction sure donne justement à l’ensemble ce qui fait sa beauté, son ordre, son être. Et bien cette admiration pour une direction d’un ensemble musical non seulement pour la partition de l’œuvre elle-même qui comporte des parties pour tous les instruments, les cœurs, les choristes, les solistes et bien non seulement il y a cette admiration pour la pièce elle-même, mais aussi pour celui qui dirige cette pièce. Et bien cette admiration pour une direction d’un ensemble musical, elle doit exister pour la cause du mouvement, si tenter qu’on puisse la trouver, non seulement toutes les causes des mouvements qu’on peut voir, mais la cause du mouvement en tant que telle, la cause de tout mouvement quel qu’il soit , la première cause. Voyez après avoir considéré l’être mobile en tant que mobile, après avoir étudié le mouvement en lui-même et ses concomitants, il nous reste une dernière question à résoudre. Finalement quelle est la cause de ce mouvement qu’on étudie, d’où vient cette force, cette énergie à l’origine du mouvement, y a-t-il une explication première ? Aristote se penche sur cette question dans deux de ses ouvrages majeurs (Les Physiques, et les Métaphysiques) Saint Thomas revient régulièrement sur cette question non seulement dans ses « Commentaires » des Œuvres d’Aristote mais aussi dans ses Traités de Théologie en particulier dans la « Somme Théologique » dans son Commentaire antérieur et dans plusieurs autres œuvres de moindre importance.
              Alors, ici nous nous contenterons de regarder les arguments, quelques arguments donnés dans les « Physiques ». Il s’agit pas pour nous ici de voir en détail la question de l’existence de Dieu, nous laissons cela à la métaphysique notamment qui va regarder les différentes objections, la valeur du principe de causalité sur lequel s’appuie cette démonstration et puis les différents arguments que donne Saint Thomas d’Aquin en particulier les très célèbres Cinq voies . Dans les Physiques Aristote étudie cette question aux deux derniers livres VII et VIII et son raisonnement tient en cinq points :
              1) Le mouvement a toujours été
              2) Tout ce qui est mu est mu par un autre
              3) Il est nécessaire d’en venir à un premier moteur
              4) Ce premier moteur est immobile
              5) Ce premier moteur est unique et incorporel
              Ce qui en forme syllogistique donne ceci : Tout ce qui est mu est mu par un autre, or on ne peut remonter à l’infini dans l’ordre des causes motrices , donc il faut en venir à un premier moteur immobile.
              Concernant le premier point que nous avons donné « le mouvement a toujours été » Aristote reste dans la perspective grecque qui est celle de l’éternité du mouvement, l’éternité de la matière. Le monde a toujours été, la matière a toujours été, le mouvement a toujours été et sera toujours.
              Saint Thomas ne retient pas ce point qu’il considère comme probable et non certain, pour lui il est impossible de prouver par la seule raison si le mouvement est éternel ou s’il ne l’est pas, dans un sens comme dans un autre , on ne peut rien prouver par la raison. C’est la foi qui tranche. En revanche Saint Thomas va conserver les quatre autres points, les quatre autres états du raisonnement, qu’il reprendra dans la deuxième question de sa « Somme Théologique » sur lequel il s’appuiera dans son Traité sur Dieu. Précisons enfin qu’il s’agit là d’une perspective cosmologique, physique Aristote et Saint Thomas le suit dans cette voie entend remonter à la cause première du mouvement et non à la cause première de l’être en tant que tel, la perspective est donc plus restreinte qu’en métaphysique, qu’en théologie naturelle.

              PREMIÈRE PARTIE : TOUT CE QUI EST MU EST MU PAR UN AUTRE.
              Avant toute chose, il faut partir du principe qu’il y a du mouvement dans le monde, constat évident à la portée de tout homme n’en déplaise à Parménide. Or « Tout ce qui est mu est mu par un autre », c’est une conclusion démontrée ou montrée physiquement et métaphysiquement, c’est une formule dérivée du principe de causalité selon lequel tout effet suppose une cause, il s’agit pas ici de montrer la validité des différentes expressions de ce principe de causalité. Nous prenons partis pour sa validité ici, et comprenons bien la portée de cette proposition sur laquelle repose toute la démonstration du premier moteur. Pour que cette première proposition Tout ce qui est mu est mu par un autre, il faut comprendre, il faut bien voir qu’elle est universelle et non particulière, il ne s’agit pas de dire , il arrive que quelque chose qui est mu soit mu par un autre, c’est contingent et ça arrive dans la plupart des cas. Voyez ce qui serait une simple constatation empirique, on remarque effectivement souvent Ce qui est mu est mu par un autre, ici il faut montrer qu’il est nécessaire qu’à partir du moment quelque chose est mu, quelque chose est soumis à un mouvement, quelque chose est en mouvement à partir de ce moment-là , il est mu par un autre, démonstration nécessaire, une démonstration per se, sinon la conclusion scientifique que nous visons et bien ne sera pas scientifique justement, elle démontrera pas de manière absolue. Cette proposition Tout ce qui est mu est mu par un autre peut se voir de deux manières :
              a) D’une manière physique surtout par induction
              b) D’une manière métaphysique en remontant à la notion d’acte et de puissance.
              L’explication physique
              Lorsque l’on considère les différentes sortes de mouvement qui existent , qu’on constate, on remarque toujours justement que ce qui est mu est mu par autre chose alors Aristote dit : regardez les différents types de mouvements, il y en trois par exemple :1)être mu par nature et en même temps par soi, c’est le mouvement des animaux, être mu par nature, il est par nature qu’un animal soit mu , il est par soi , il se meut lui-même. 2)Être mu par nature sans être mu par soi, et bien c’est la pierre qui tombe vers le bas. 3)Être mu contrairement à la nature et donc par un autre.
              Voyons ces trois types de mouvements, notamment le dernier être mu contrairement à la nature et donc par un autre et ça, c’est les mouvements violents, c’est ce qui définit justement le mouvement violent , c’est que c’est pas un mouvement par nature, c’est-à-dire c’est un mouvement par une cause extrinsèque qui va contre la nature, et là il est évident que c’est par un autre, c’est contenu même dans l’idée.
              En ce qui concerne le premier cas , c’est assez simple être mu par nature et en même temps par soi, c’est le cas des animaux , prenez n’importe quel animal justement il se meut, il est donc bien mu par nature et en même temps il est mu par soi, mais allons un petit peu en détail, tout mouvement de l’animal suppose qu’une partie de cet animal existe dans le mouvement par une autre partie de cet animal. Ne serait-ce que le corps par l’âme. Voyez, quand on regarde d’un point de vue très physiologique les choses et bien, la main va bouger, je vais bouger les doigts et bien parce que il y a une impulsion nerveuse à l’origine de ce mouvement et cette impulsion nerveuse elle est commandée par mon cerveau et mon cerveau est commandé par ma volonté et ma volonté ne poserait pas cette décision si je n’avais pas une idée derrière la tête, c’était un mouvement réflexe qui obéit à certaines lois, voyez l’animal encore une fois ne serait-ce que le cas du corps par l’âme, on constate que un mouvement est en fait le résultat de la notion d’une partie par une autre partie.
              Quant au second cas (le dernier) être mu par nature sans être mu par soi il concerne les corps qui sont mus selon une tendance naturelle, la terre en bas, le feu en haut. Saint Thomas analyse en détail ce second cas dans les Physiques peu importe l’endroit et donne plusieurs arguments. Certaines choses semblent se mouvoir elles-mêmes surtout dans les réalités qui sont mues selon les lois de la nature, par exemple une pièce qui tombe, est-ce que finalement c’est pas la pièce qui tombe elle-même, d’elle-même , et bien parmi les arguments apportés pour montrer que ces êtres se meuvent par eux-mêmes figure l’argument de la vie. Voyez le propre de l’animal, ce qui définit l’animal, ce qui le caractérise c’est justement de se mouvoir lui-même, c’est ça la frontière qui détermine les vivants, des non-vivants , de ceux qui se meuvent eux-mêmes et ceux qui sont mus. Pardonnez-moi de prendre une image un peu macabre mais un cadavre et bien s’il est sur une civière et que l’on incline celle-ci, il va tomber et tomber tout seul et tomber tout seul, ça veut dire quoi ? Est-ce qu’il va se mouvoir lui-même, non précisément parce que c’est un corps inerte, alors, quelle est l’origine de ce mouvement ? Çà c’est, un autre problème, qu’est-ce qui va le conduire à tomber ? Quelle est la force qui va s’exercer sur lui pour le faire tomber, çà c’est un autre problème, ce que l’on veut montrer c’est que ce corps ne tombe pas par terre de lui-même.
              Nous donnons un autre argument plus profond, plus précis et meilleur, si c’est un corps homogène (un seul élément) et bien il ne peut pas être en même temps agent et patient de son mouvement, vous ne pouvez pas dire , il se meut lui-même, non parce que pour se mouvoir lui-même, il faut une partie qui meuve et une partie qui se meut, voilà çà suppose que l’on soit totalement mouvant et totalement patient, mais c’est contradictoire. On ne peut être en même temps (et c’est l’argument) moteur et mu.
              Je vous direz la même chose d’une autre manière, peut-on dire que les minéraux, les corps non-vivants se meuvent eux-mêmes même au sens où la totalité de leur être est mu par la totalité de leur être ? Posez la question et c’est y répondre , car dès que la totalité meut la totalité, c’est dire qu’on peut en même temps se mouvoir totalement et être mu totalement c’est contradictoire.
              Autre chose est de dire qu’une partie meut une autre partie, qu’on se meut partie par partie, quant à moi, si je prends mon bras cassé et que je le soulève avec mon autre bras valide par exemple, mais là c’est une partie qui meut une autre partie. On ne peut pas soi-même en tant que tout et se mouvoir et être mu, c’est contradictoire, voyez là je ne suis pas en train de vous démontrer le principe mais de vous le démontrer par l’absurde. J’essaie simplement de vous mettre en lumière quelque chose qui est mu et bien il est forcément mu justement, mais mu par un autre, quelque chose qui soumis à mouvement et bien il est actuellement mu parce que quelque chose d’autre le meut . Quelque chose d’autre encore une fois, ça peut être une partie de son être , une partie meut une autre partie.
              Çà c’est la démonstration ou l’explication physique, voyons maintenant l’explication métaphysique.
              Explication métaphysique
              J’attire votre attention sur le fait qu’un mouvement peut être considéré de plusieurs manières , il peut être considéré par une science quelconque expérimentale qui va mesurer chiffrer la vitesse du déplacement de tel corps en mouvement. Vous pouvez aussi voir par la philosophie de la nature , c’est ce qu’on fait, vous pouvez le regarder par le mécanisme, vous pouvez le regarder de manière mathématique. Bon, toutes ces sciences en arrivent à leur propre conclusion, mais la grande difficulté pour nos esprits contemporains c’est de considérer le mouvement métaphysiquement, c’est-à-dire non pas en tant que c’est ce mouvement ci ou celui-là mais en tant que tel , formellement, précisément en tant que mouvement, en tant qu’être et là il faut considérer que le mouvement quel qu’il soit est le mouvement en tant que mouvement, le mouvement en tant que mouvement c’est quoi ? C’est le passage d’un état où on n’avait pas quelque chose à un état où l’on possède ce quelque chose, d’un état de non être à un état d’être à d’un état de puissance à un état d’acte.
              Que cet état soit local, quantitatif, intellectuel, volontaire peu importe, je peux être en puissance à me déplacer dans tel lieu et être en acte à me déplacer dans tel lieu, je peux être en puissance à être en bonne santé demain si je suis malade aujourd’hui. Je peux être en puissance à avoir compris la démonstration de l’existence de Dieu, on est dans l’ordre intellectuel, je suis en puissance à devenir un saint. Voyez chaque moment c’est le passage d’un certain non être (relatif) à un état d’être , un état de puissance à un état d’acte, or, ce qui n’est pas tel ne peut se produire tel, ce qui est en puissance, ce qui est relativement un non-être ne peut pas se donner de lui-même l’être , c’est là ou Parménide a raison Du rien, rien ne sort, du non être , l’être n’est pas produit, c’est parfaitement exact dans ce sens-là, c’est-à-dire ce qui est simplement en puissance de ce point de vue-là ne peut pas lui-même devenir en acte. Encore une fois une partie de soi-même peut pousser, actualiser cette puissance, par exemple, si je suis en puissance à devenir un virtuose de piano, et bien par ma volonté, je peux mouvoir mes doigts, mes mains, mes bras et l’exercer au piano pour devenir un virtuose, voyez s’il n’y a pas à l’origine cette décision de volonté et bien mes bras mes doigts ne passeront pas à l’acte. Voyez, il faut bien comprendre que ce qui est en puissance, ce qui n’est pas encore tel, ne peut pas se produire tel. Voyez, comme dit l’adage On ne donne que ce que l’on a. Si on n’a pas tel acte, on ne peut pas se le donner, c’est pas plus compliqué que cela et c’est cela qu’il faut comprendre. On ne peut pas en même temps et sous le même rapport être mobile et moteur, être en puissance et être en acte, ce n’est pas possible, comme le dit Saint Thomas : « Tout mouvement est un passage de la puissance à l’acte, or un être ne peut être actué que par un être en acte, par ailleurs aucun être ne pouvant être en acte et en puissance sous le même rapport, il en résulte finalement que le passage de la puissance à l’acte ne peut s’effectuer que sous l’action d’un autre qui soit en acte. Il n’est possible que le même être envisagé sous le même rapport soit à la fois en acte et en puissance , il ne l’est que sous des rapports divers (une partie en entraine une autre), il est donc impossible que sous le même rapport et de la même manière quelque chose soit à la fois mouvant et mu, c’est-à-dire qu’il se meuve lui-même. » . Donc tout ce qui se meut soi mu par un autre, en tant que tel, un autre formellement pris.
              Autre argument.
              Tout mobile formellement pris est divisible, même divisé car le changement est l’acte de ce qui existe en puissance, en tant qu’il est en puissance, le changement suppose des parties lorsqu’il est soumis au mouvement, y’a des parties en actes et des parties en puissance, or l’union de ces parties en puissance et en acte suppose une cause qui les unisse, en d’autre terme, le changement suppose toujours une cause efficiente.
              Maintenant que nous avons trouvé cette majeure Tout ce qui est mu est mu par un autre, passons à la mineure On ne peut pas remonter à l’infini dans l’ordre des causes motrices et donc il est nécessaire d’en venir à un premier moteur.

              DEUXIÈME PARTIE : ON NE PEUT PAS REMONTER À L’INFINI DANS LA SERIE DES CAUSES MOTRICES
              C’est-à-dire que tel mobile serait mu par tel moteur qui lui-même serait mu par tel autre moteur qui lui-même serait mu etc…ça c’est pas possible, pourquoi c’est pas possible ? Eh bien, il faut bien comprendre qu’une série de moteurs mus correspond à une série de mobiles , la question est de savoir ici si on peut aller à l’infini dans une série de moteurs mus par d’autres moteurs, mais une série de moteurs mus, c’est une série de mobiles, donc est-ce qu’on peut aller à l’infini ?Voilà ce qu’il faut s’arrêter au premier moteur. S’Il est évident que tout mobile suppose un moteur, il doit être aussi évident et encore plus évident qu’une série de mobiles suppose un premier moteur , voyez on ne fait qu’appliquer le principe que l’on vient de démontrer mais on l’applique à une série , si tout ce qui est mu est mu par un autre et bien une série infinie de moteurs mus, c’ est mu par un autre . Mais on ne peut pas remonter sinon c’est une série de mobiles sans moteurs, voyez imaginez une série infinie de moteurs mus, sans premier moteur non mu, c’est nécessairement imaginer une série infinie de mobiles sans moteur, c’est absurde, multipliez le nombre de mobiles rend encore plus nécessaire l’existence d’un premier moteur, voyez de même qu’une série infinie contingente n’est pas un être nécessaire. Une série infinie de cailloux ne fait pas un seul être intelligent, et bien une série infinie de moteurs ne fait pas un moteur. C’est un peu comme si un train comportait une série infinie de wagons liés les uns aux autres, chacun tirant le wagon ultérieur mais sans locomotive, ça n’a pas de sens.
              Alors, attention, il faut bien comprendre que ce n’est pas la question d’une série successive ou éternelle mais simultanée, quand est-ce que le mobile est mu ? Bien, quand le moteur meut le mobile.
              Mais quand est-ce que le moteur meut le mobile ?Quand le moteur est mu à mouvoir le mobile, j’espère que vous suivez. Quand est-ce que le moteur est mu à mouvoir le mobile ? Eh bien, au moment où il meut le mobile, c’est-à-dire quand le mobile est mu, voyons donc, tout se passe au même instant dans la même action. C’est un peu comme les rouages d’une horloge, tout se passe au même instant, la question ici, revient à savoir s’il peut y avoir au même instant dans la même action une chaîne ininterrompue de moteurs mus comme une infinie de rouages se mouvant au même instant sans qu’il y est une origine première , c’est impossible, sinon c’est admettre qu’une série infinie qui est mue , elle est mue par rien.
              Ça va contre le principe qu’on a montré précédemment Tout ce qui est mu et mu par un autre. Alors, il faut faire attention à ne pas s’imaginer des séries de wagons, il faut comprendre avec son intelligence, comprendre qu’un mouvement c’est passer de la puissance à l’acte et ça ne se fait pas tout seul et si ça ne se fait pas tout seul, ça se fait par un autre , mais si ça se fait par un autre et bien cet autre, on ne peut pas aller à l’infini et bien cet autre il est IMMOBILE.

              TROISIÈME PARTIE : LE PREMIER MOTEUR EST IMMOBILE
              Le premier moteur qui n’est pas mu par un autre, ou il est immobile ou il se meut par un autre, dans la seconde hypothèse il s’imposera dit Gardel : « Qu’il soit composé d’une partie motrice immobile et d’une partie , mais dans l’un l’autre cas, il y aura donc un premier moteur immobile. «

              DERNIÈRE PARTIE : SI CE PREMIER MOTEUR EST IMMOBILE, IL EST UNIQUE ET INCORPOREL
              A l’issue de cette preuve, il est clair qu’un premier moteur immobile existe, mais ce premier moteur est-il Dieu pour autant, est-il unique ? Dans le livre des Physiques le raisonnement d’Aristote s’arrête à ce point et ne précise pas si ce premier moteur est absolument unique ou s’il correspond à un ensemble de mouvements auquel cas il y aurait autant de premiers moteurs que d’ensembles unis de mouvement.
              Dans les Métaphysiques, Aristote et Saint Thomas montrent que le premier moteur immobile ne peut être tel, que s’il est parfaitement en acte, pourquoi ?
              Le monde a une cause ou une chaîne de causalités qui en vient nécessairement à une première cause non causée, or celle-ci ne peut être une cause non causée que si elle préexiste éternellement et donc elle n’est pas composée d’acte et de puissance et donc elle est immatérielle, parce qu’un corps, une matière c’est toujours informé, donc, une matière n’existe jamais seule, mais en tant qu’elle est composée, en tant qu’elle est unie à une forme. Or, la première cause et bien ne peut être qu’unique, si elle était composée, elle serait composée par autre chose, ce qui est mu est mu par un autre, ce qui est causé est causé par un autre et ce qui est composé est composé par un autre. Donc, ça veut dire que le premier moteur, a)il est immobile, il n’est pas causé et il n’est pas corporel, il est parfaitement simple, c’est l’acte pur, (s’avance en métaphysique) c’est quelque chose, un être qui précisément parce qu’il ne peut pas être composé, ne comporte aucune puissance, aucun mélange de puissance et d’acte, donc il est parfaitement en acte, et s’il est parfaitement en acte ce premier moteur ne peut être qu’unique, puisque deux êtres parfaitement en acte, parfaitement parfaits ne se distingueraient en rien , l’Acte Pur ne peut être qu’Unique , il ne peut y avoir deux actes purs puisque sinon il n’y aurait rien qui les différencieraient
              En d’autres termes la preuve des Physiques conduit naturellement à la preuve métaphysique et donc à la démonstration d’un premier moteur parfaitement en acte, l’Acte Pur qu’on appelle Dieu et c’est peut-être ce qu’on peut retenir en conclusion de ce cours de physique, on est parti de ces constations qu’on fait les présocratiques , le mouvement, d’où vient le mouvement, on a cherché des causes qui n’en étaient pas véritablement, des principes qui n’en n’étaient pas, en tous cas des principes très matériels, on est parti de ce mouvement qu’on rencontrait ici-bas et puis de là Aristote en a induit la notion de matière et de forme, une composition et à travers cela on a expliqué le mouvement qui est justement une matière qui va changer de forme, passer d’une forme à une autre, voyez c’est un sujet qui va revêtir une autre forme, que cette forme soit accidentelle ou substantielle et bien on a vu plus précisément que ce mouvement était plus profondément l’acte de ce qui existe en puissance en tant qu’il est en puissance, on a vu qu’avec le mouvement il y avait des concomitants comme l’infini, le lieu, le temps et ensuite quelle est la cause de ce mouvement et là on arrive à un premier moteur mais un premier moteur immobile Acte Pur , voyez comme la Physique, la philosophie de la nature si on suit le cours naturel de cette philosophie et bien elle nous conduit tout droit à la question de Dieu, elle nous conduit tout droit aux questions métaphysiques, aux questions de l’être, aux questions de la cause et des principes de l’être.
              Et c’est un autre cours et avant la Physique va se prolonger dans une de ses parties plus particulières que l’on va appeler la « Philosophie du vivant » ou la « Physique du vivant », c’est-à-dire avant d’aller étudier le premier moteur l’Etre en tant que tel , on va étudier un type d’être mobile , l’être vivant et ce vivant mérite une étude tout à fait particulière surtout à posteriori ce vivant, tout à fait particulier qu’est l’homme, qui a deux facultés particulières, l’intelligence et la volonté et c’est là le cours de psychologie qui nous attend maintenant.

        • Et amusant de voir que vous êtes tellement largué a notre epoque que vous n’avez que des très anciennes references à citer car evidemment il y a aujourd’hui beaucoup plus de mal a manipuler les gens.

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