Le « Brexit » pourrait faire grimper le prix de l’or

J’attends votre réponse ici même…

Comme je l’ai déjà écrit, la politique fonctionne suivant des principes et ceux-ci sont ceux du pouvoir (c’est pourquoi dès que, quel que soit le lieu et la situation, il existe un pouvoir, il y a politique, là se trouve le complexe d’œdipe, sachant que la sexualité participe également, plus ou moins inconsciemment, à notre fonctionnement archétipal du pouvoir, voyez les chimpanzés et les bonobos).
La politique commande la prise de pouvoir ou d’aider le dominant à le prendre, la nature humaine est ainsi faite et il faut être un crétin fini pour ne pas vouloir le comprendre (Brassens, l’anarchiste, qui s’était rapproché des mouvements anars en était sorti bouleversé de voir que ses adhérents se hiérarchisaient naturellement).
Dès lors, la pression politique au pouvoir fera que tout sera entrepris pour contrôler le bite-coin, ce qui a déjà commencé puisqu’une mathématicienne, dont je ne me souviens plus du nom, et ayant travaillé pour l’une des plus grandes banques américaines, a reçu la mission de ce pencher sur cette monnaie virtuelle.
Et croyez-vous vraiment que les services administratifs, de contre-espionnage et d’écoute électronique ne se penchent pas en ce moment sur ce fameux bite-coin?
La politique est bien plus que l’économie, qui ne concerne que les échanges marchands intra et extra communautaires, elle est plus que la vie de la cité, elle est l’essence des relations sociales dans les organisations humaines, même familiales, d’autant plus dans une société complexe comme la nôtre.
Voyez-vous, l’un des problèmes principaux de nos sociétés modernes c’est d’avoir confondu économie et politique, de croire que le premier ne peut que dominer le second, ce qui est d’une stupidité profonde et crasse, dans le sens de saleté.
En réalité et de tout temps, c’est la politique qui domine l’économie, même si l’économie est nécessaire à une politique pérenne et bien faite.
Dès lors, qui dominera le bite-coin si cette étrange expérience prend corps, dominera les peuples qui l’utilisent, ce sera et c’est déjà la course à l’échalote pour savoir qui le premier contrôlera ce bidule funeste.
Que vous êtes naïf avec vos réflexes anarchistes non assumés, même pas compris, vous croyez encore au paradis sur terre, hier c’était le communisme ou le capitalisme, voire auparavant le socialisme libertaire, aujourd’hui c’est le bite-coin, mais à quelque chose près, c’est la même sauce, la même soupe fade et dangereuse.
La vie n’est pas une histoire de bisounours, elle est âpre, belle parce que âpre, même si elle peut être terrible, et l’histoire est une garce ne laissant quiconque en repos.
Sinon, croyez en ce que vous voulez, moi, je fais ce que j’ai à faire, je montre ce que j’ai compris et me prépare à ce qu’il va advenir.
Par nature je ne crois en rien mais sais que nous avons fait fausse route dans notre approche de la politique et de l’économie, ceci parce que nous avons cru que démocratie et libéralisme économique sont de même nature.
Or, il n’en est rien, tous deux se sont développés concomitamment, soit, mais cela ne veut pas dire qu’ils sont complémentaires, je dirait même qu’ils sont antinomiques.
Le premier concernant un équilibre des pouvoirs dans des sociétés montant en complexité et, ce, dès le début XIX° siècle, voire avant, le second n’étant que la philosophie économico-politique accompagnant la monté en puissance de la bourgeoisie.
Il n’y a pas d’approche simple à une situation complexe telle que celle que nous vivons, nous nous devons de l’analyser dans toutes ses dimensions pour commencer à la comprendre.
De plus, il n’est pas de réalité qui serait virtuelle, la réalité est ce qui existe, point!
Le flux informatique fait parti, certes, de cette réalité mais pour la seule et unique raison des excitations sensorielles qu’ils génèrent chez l’être humain et les bites-coins ne sont que des excitations sensorielles, comme les cartes de paiement bancaires, sans plus.
En revanche le billet, l’or, le coquillage ou n’importe quoi a une valeur palpable et symbolique, en cela la monnaie est bien plus que le sentiment que nous pourrions en avoir, plus même qu’une seule valeur économique, ce qu’est toutes les monnaies électroniques de quelque nature que ce soit, qui ne sont que de la virtualité sans contacte avec la nature profonde de ce qu’est l’être humain.
Nous ne sommes pas seulement des êtres de conscience, même si c’est la conscience qui nous a fait sortir du lot animal, c’est l’infinie profondeur de notre psyché qui, tout autant que notre conscience, fonde notre humanité, notre intelligence.
L’informatique n’est qu’un outil au même titre qu’un marteau, juste un petit peu plus complexe, et ce ne sont pas les outils qui peuvent nous permettre de régler les problèmes dans lesquels nous sommes et qui, pour parti, proviennent de l’existence de ce nouvel outil qu’est l’informatique, mais bien de nouvelle approches organisationnelles.
Mais pour cela il nous faut impérativement penser tout cela en des approches novatrices et non pas suivre la pente du moindre effort intellectuelle en des réponses simplistes, ce que nous avons fait depuis plus de deux cents ans.
En cela, prendre en compte notre nature, dans ses bons et mauvais cotés, c’est cela qui devrait être le véritable rôle de la psychanalyse et non pas de vouloir nous guérir de ce que nous sommes déjà, juste faut-il nous débarrasser de nos frustrations, de nos penchants (auto)destructeurs et de nos accumulations des compensations de nos faiblesses et/ou de nos sentiments de faiblesses, ce que sont les névroses.
Les bites-coins nient la nature humaine, tout comme l’économie électronique, c’est pourquoi le second se casse la figure et que le premier ne marchera pas.
D’ailleurs, hormis quelques olibrius, dans moins de cinq ans nous n’entendront plus parler des bites-coins, des problèmes plus urgents surgiront bientôt, ceux -là bien physiques et palpables, qui balaieront ces fadaises.

Joli Willy !
Bien dit, merci !
T’as pas la suite ??
😉

C’est bien ce que je disais, le bite-coin est d’essence fasciste puisque ce seront les plus grands possédants qui le contrôleront, donc l’état n’existera plus et ce sera la loi du plus fort.
Il y a deux sortes de libertés collectives, la liberté d’action qui est la loi du plus fort, la liberté de penser et donc de s’exprimer qui est au centre de la démocratie représentative (qui aujourd’hui n’existe quasiment plus en Union-Européenne, voir « Ce soir ou jamais »).
Vous êtes pour la loi du plus fort, c’est votre droit le plus strict, alors, assumez-le mais, avant, comprenez-le.
Un choix politique est ce qu’il est, mais encore faut-il en comprendre les fondements!