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vendredi, avril 19, 2024

Comment Obama a-t-il fait pour maintenir l’économie américaine ? Eh bien, voici l’envers du décor !

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Barack Obama est l’un des plus fervents « keynésiens » de tous les temps, mais, malheureusement, la plupart des Américains ne comprennent même pas ce que cela signifie.

Dans cet article, je vais partager avec vous la principale raison pour laquelle Barack Obama a été en mesure de soutenir l’économie américaine durant ces huit dernières années. Si Barack Obama n’avait pas pris ces mesures extrêmes, nous serions actuellement au milieu de la plus importante dépression économique de toute l’histoire. Mais en ayant voulu sauver les apparences à court terme, il a complètement détruit notre avenir économique à long terme. Mais comme la plupart des politiciens, Obama a sacrifié l’avenir des Etats-Unis contre un petit gain politique à court terme.

Si vous apprenez les notions de base en économie, vous en découvrirez plus sur John Maynard Keynes. Nul doute que Keynes était l’un des plus célèbres économistes du 20ème siècle, et l’un des principes auquel il croyait le plus, c’était que les gouvernements devaient s’endetter plus et dépenser encore plus d’argent lors d’un ralentissement économique ou d’une récession. En injectant davantage d’argent dans l’économie pendant une période de crise, il estimait pouvoir réduire l’impact des récessions et des dépressions. Cette approche est désormais connue et porte le nom « d’économie keynésienne», et depuis la seconde guerre mondiale, quasiment l’ensemble de la planète a adopté cette théorie du moins jusqu’à un certain point. Ci-dessous, la définition d’une économie keynésienne est tirée du site encyclopediecanadienne.ca

L’économie keynésienne est une méthode d’analyse des comportements d’un ensemble de variables économiques globales importantes telles que la production, l’emploi, l’inflation et les taux d’intérêt. Dans les années 30, l’économiste britannique John Maynard Keynes a été l’inventeur de ce modèle analytique qui devait permettre d’expliquer le phénomène de la Crise des années 30 (Ce qui a eu pour résultat de créer le domaine moderne de la macroéconomie).

Dans sa « Théorie générale de l’emploi, de l’intérêt et de la monnaie » (1936), Keynes soutenait qu’il existe des rigidités qui préviennent la chute des salaires et des prix, nécessaire au retour à l’équilibre. Le résultat en serait une baisse de la consommation pouvant engendrer une chute de la production et de l’emploi, qui ne se corrigerait pas rapidement d’elle-même et pourrait donc durer un certain temps. Keynes identifiait aussi une série de caractéristiques des économies de marché faisant en sorte qu’une baisse de la consommation se répercute de façon amplifiée par un effet multiplicateur sur la demande globale. Par exemple, la dégradation de la conjoncture économique peut inciter les entreprises à diminuer leurs investissements dans de nouveaux équipements et de nouvelles usines, avec comme conséquence de faire baisser l’ensemble des dépenses.

Keynes affirmait que la réponse à un tel fonctionnement déstabilisant du secteur privé se trouvait dans une politique de stabilisation activement menée par les pouvoirs publics. Il recommandait particulièrement une augmentation des dépenses du secteur public et une réduction d’impôt qui stimuleraient la demande et sortiraient les secteurs de la production et de l’emploi de leur récession.

Les keynésiens soulignent à juste titre qu’il existe un «effet multiplicateur» lié aux dépenses publiques. En d’autres termes, lorsque le gouvernement dépense de l’argent, celui-ci finit par retourner dans les poches des citoyens. A leur tour, les gens dépensent cet argent sur divers biens et services dont ils ont besoin, augmentant ainsi l’activité économique globale. Et plus l’argent circule, plus l’économie est stimulée. Donc, un dollar de dépense publique supplémentaire n’équivaut pas à un dollar additionnel de PIB. Au contraire, l’impact sur le PIB est souvent beaucoup plus important que cela.

Bien entendu, le revers de la médaille, c’est qu’à chaque fois que le gouvernement emprunte de l’argent, cela revient à voler la consommation future de la nation. Donc, nous sommes littéralement en train de détruire l’avenir radieux que nos enfants et nos petits-enfants étaient censés avoir dans le seul but de rendre plus confortable l’instant présent.

Lorsque Barack Obama était arrivé à la Maison Blanche le 20 janvier 2009, les Etats-Unis était en pleine crise financière, la pire depuis la Grande Dépression des années 30. A cette période, l’administration Bush avait déjà commencé à augmenter les dépenses, mais sous Barack Obama, les dépenses gouvernementales ont atteint des niveaux records. Depuis que Barack Obama a pris ses fonctions en janvier 2009, la dette publique américaine a en moyenne augmenté de 1100 milliards de dollars par an, et sur l’année en cours, les Etats-unis sont en passe d’ajouter plus de 2000 milliards de dollars d’endettement supplémentaire. Un nouveau record !

Au moment où je rédige cet article (16 décembre 2016), la dette publique américaine vient d’atteindre l’astronomique montant de 19.876.036.342.624,52 dollars, et elle franchira la barre des 20.000 milliards de dollars lorsque Donald Trump sera officiellement investi le 20 janvier 2017 à midi.

Mais rappelez-vous que lorsque Barack Obama avait été investi le mardi 20 janvier 2009, la dette publique américaine était de 10.600 milliards de dollars. Cela signifie que l’Amérique s’est endettée d’environ 9.300 milliards de dollars en 8 ans.

Nous avons donc emprunté et dépensé 9.300 milliards de dollars au cours des 2 mandats de Barack Obama, et c’est de l’argent que l’Amérique n’avait pas. Mais à cause de l’«effet multiplicateur», ces 9.300 milliards de dollars ont effectivement eu un important impact sur l’économie américaine.

Michael Snyder: Le remboursement de la dette américaine est mathématiquement impossible

USA: 19.400 milliards de dollars de dette publique. Cette année, OBAMA vient d’en rajouter pour 1.100 milliards.

Faisons une supposition et multiplions simplement ce chiffre par 2. Du coup, cela nous donnerait un impact global de 18.600 milliards de dollars sur l’activité économique américaine. Si nous répartissons ce résultat sur huit ans, cela équivaut à un impact moyen sur le PIB de 2325 milliards de dollars par an.

Mais au cours des huit dernières années, le PIB américain moyen n’était que d’environ 16.000 milliards de dollars par an. Donc, si on enlevait 2300 milliards de dollars par an, cela représenterait environ un huitième du Pib américain.

En d’autres termes, sans tout cet endettement supplémentaire dans lequel Barack Obama et le Congrès nous ont embarqués, nous serions actuellement dans la pire dépression économique de toute l’histoire des Etats-Unis.

Et je n’ai même pas pris en compte la dette totale qui se compose de la dette publique et de la dette privée(entreprises ou dette des ménages). La vérité, c’est que j’exagère à peine lorsque j’explique que nous bénéficions d’une qualité de vie que nous ne méritons tout simplement pas puisque elle uniquement alimentée par de l’endettement.

Mais malheureusement, même avec toute cette dette, l’économie américaine n’est toujours pas performante. En fait, Barack Obama est en passe de devenir le seul président de toute l’histoire des États-Unis à n’avoir jamais fait progresser le Pib américain de plus de 3% sur une année, et pourtant il avait eu deux mandats complets pour essayer de faire en sorte que les choses aillent mieux.

Malgré ce que de nombreux médias de masse peuvent vous expliquer, la réalité c’est que Donald Trump va hériter d’une économie en profonde difficulté. Et si vous en doutez, alors lisez mon article précédent intitulé « Les 11 cadeaux empoisonnés dont Donald TRUMP va hériter de Barack Obama ».

Donald Trump a promis de réduire les impôts et d’alléger les réglementations, et toutes ces annonces sont bonnes, mais finalement ces mesures n’ont plus réellement d’importance aujourd’hui.

L’urgence, c’est de savoir ce que Donald Trump va décider de faire au sujet de la dette américaine qui explose littéralement.

Si Donald Trump souhaite que l’économie américaine se maintienne à court terme, il va devoir continuer à s’endetter comme Obama l’a fait. Parce que si Trump et les républicains décident de contrôler l’endettement des Etats-Unis, alors l’Amérique plongera presque immédiatement dans une énorme dépression économique.

Mais si Donald Trump continue de voler l’argent aux générations futures d’Américains au même rythme que Barack Obama l’a fait, il détruira complètement l’avenir des Etats-Unis. Ce serait pire qu’un crime et il n’y a pas de mots pour l’expliquer, et s’il parvenait tout de même à le faire, alors lorsque les futures générations d’Américains se retourneront vers le passé, ils le maudiront pour ce qu’il aura fait.

Par conséquent, Donald Trump se trouve vraiment dans une impasse en ce qui concerne l’économie.

Si Donald Trump vient à créer plus d’endettement que ne l’a fait Barack Obama durant ses 2 mandats, il détruira l’avenir de l’Amérique.

Les Etats-unis consomment beaucoup plus de richesses qu’elle n’en produit et ce depuis très, très longtemps maintenant, et l’Amérique a été en mesure de le faire parce qu’elle s’est permise de s’endetter bien au delà de ses capacités.

Mais maintenant, l’heure de vérité se rapproche à grands pas, et je ne crois pas que Donald Trump réalise qu’il sera bientôt confronté à faire des choix extrêmement douloureux.

Source: theeconomiccollapseblogLire les précédents articles de Michael Snyder

17 Commentaires

  1. L’étalon or n’est pas la panacée universelle, une crise économique peut aussi survenir d’un trop plein d’or, l’Espagne en connaît quelque chose après sa conquête de l’Amérique-du-Sud et de son appropriation de ce métal en énorme quantité.
    En fait, encore une fois cet incorrigible garnement qui a écrit cet article a oublié les frontières, parce que Keynes pensait aussi une économie d’un pays au sein de ses frontières semi-poreuses et non pas ouvertes aux quatre vents comme aujourd’hui.
    « Ce n’est pas moi, m’sieur, c’est la vilain Obama qui a fait des bêtises! », moi c’est ça que j’ai lu dans ce texte et pas autre chose.
    Que Monsieur Obama ne soit pas blanc bleu, c’est vrai, mais ce Snyder n’est pas mieux que lui, et même autant hypocrite, voire pire.
    En fait, que ce soit monsieur Trump et Madame Mey, si ils ne veulent pas que leurs électeurs ne leur arrachent pas bientôt les yeux lorsqu’ils mettrons en place leur programme, ils n’ont pas trente-six solutions, ils n’en ont qu’une et une seule, avancer la date de l’effondrement économique.
    Hypocrisie pour hypocrisie, ils pourrons dire: vous voyez, voici le résultat de décennies d’errances idéologiques et économiques, moi, qui n’y suis pour rien, je me propose de rétablir la situation.
    Et là ils pourrons tous deux refermer les frontières et faire un réel programme keynésien, sinon ce ne pourra qu’être qu’un échec assuré.
    Au fait, ce Monsieur Snyder ne serait-il pas économiste?
    Ben, je ne lui confierais pas de mes économies que je n’ai pas, il a si peu l’air d’en comprendre la nature et la conformation…

    • Il ne faudrait tout de même pas oublier que cet inflation causé par un surplus d’or, est apparu parce que les espagnols ont génocidé au nom de dieux des millions d’humains qui avait une économie développée, ont fait des autres des esclaves travaillant dans les mines d’argent et d’or, puis pris tout cet or qui servait de monnaie et l’ont rapporté chez eux créant une distortion monétaire.

      • Je suis, en cela, en accord avec vous.
        Je n’ai fais, en cela, que montrer que le standard or ne peut être la solution de nos problèmes d’inflation monétaire et, pour l’instant, surtout boursière.
        Si de petits hommes verts amènent avec eux du métal jaune, ou si, simplement, les voyages spatiaux deviennent suffisamment efficace pour que nous allions en chercher dans la ceinture de Kuiper par exemple, et si, à l’échelle mondiale nous étions à ce moment là au standard or, nous aurons encore une fois une crise économique par hyper-inflation monétaire.
        L’or et les métaux précieux comme valeur de réserve des états, je suis ô combien d’accord, sinon je reste dans mon idée qu’une monnaie, quel que soit son support, métal, papier, coquillage ou n’importe quoi d’autre, sauf la monnaie électronique, doit juste être en accord avec la réalité de la richesse du pays émetteur, sans plus, ni moins.

        • T’immagines le prix pour aller le chercher là-bas ?

          😉

          Si aujourd’hui cela coûte 1200 $ l’once de l’extraire sur terre, il coûtera 100’000 d’aller le chercher là-bas 😉

        • La ceinture de Kuiper ? Les aliens ?
          Au moins, on peut dire que t’as couvert toute les éventualités ^-^ Mais, partant de ce principe là, rien n’est jamais sûr à 100%. Y’a entre 6000 et 9000 isotopes, on peut avoir exactement le même raisonnement avec chacun d’entre eux.

          Donc la monnaie doit être quelque chose qui n’est pas contenue dans l’univers, qu’on ne peut pas répliquer, qu’on peut diviser, qui doit être tangible, transportable etc mais ça ne doit pas être un isotope car il y a toujours un risque qu’on en trouve une grande quantité ?

          J’avoue avoir un peu de mal à trouver quelque chose qui réponde à toutes tes exigences…

  2. Tout a fait d accord avec ca .les politiques votent des lois pour lesquelles ils ne seront de toute facon jamais concernes ,
    Ils me degoutent tous ,ceux sont des bandis ils ont zero interet pour le peuple .

  3. Esperons que Trump fera un audit sur l’etat de l’economie et des finances reel et qu’il le rendra public, ça lui evitera d’etre accusé d’avoir laminé l’economie , car les republicains et les democrates ne manqueront pas de lui mettre tout sur le dos justifiant par la que le pays doit etre geré par des « professionnels » et non par des « populistes »

  4. Relisez bien cet article qui veut nous faire croire que sans tout cet endettement supplémentaire crée par Obama les USA seraient dans la pire dépression qu’ils n’aient jamais connus .
    Mais d’où viennent les déficits ,sinon d’un défaut de gestion.
    Et d’où vient ce défaut de gestion ,sinon de la possibilité de toujours trouver de l’argent pour combler les déficits.
    Et comment trouve t on cet argent ,sinon en le créant à partir de rien.
    Et cet argent venu de nulle part ,se transforme en dette réelle .
    Par ailleurs les déficits ne relancent rien ,bien au contraire,ils engendrent d’autres déficits toujours plus importants .
    Cinq dollars d’endettement supplémentaires ne créent que deux dollars de croissance.
    Tout le système basé sur la création d’argent à partir de rien est à bout de souffle et finit par se dévorer lui même car pour rembourser les intérêts il faut faire les poches des contribuables qui de ce fait consomment moins ,s’appauvrissent et ne génèrent plus de rentrées pour l’état.
    Ajoutez à cela les évasions et dissimulations fiscales et vous créez l’endettement exponentiel que nous connaissons dans tous les pays du monde.
    Si personne ne demande la répudiation de cette dette obtenue avec la fabrication d’argent à partir de rien,il n’y a pas de solution ,nous sommes dans un cancer en stade terminal.

    • @ Morin

      Mais ils sont très fort pour te maintenir en vie… donc pour le moment le cancer tient le coup…

      Eux savent quand ils débrancherons la machine, nous pas…. et c’est ce que nous essayons de comprendre ici…

  5. lié keynès à obama c’est vraiment lâche . keynès reviendrait et verrait l’état des occidentaux il en retournerait direct au cimetière. encore une analyse libérale tordue , jamais keynès n’aurait enclenché l’arme nucléaire de la monnais papier …l’ or étalonnait les monnaies et garantissait le bien fondé des dépenses alors que là, la monnaie papier massivement émise va dans les cours actions et obligataires et alimente le complexe militaro-industriel « avengers  » mais pas dans l’économie du citoyen. alors ce genre d’analyse à l’autrichienne vous pouvez vous la garder ; elle est biasiée mais un libéral qui ne ment pas n’est pas un libéral 🙂 leçon numéro 1 ! mais oui obama est une enflure , pas keynès .

  6. C’est édifiant mais on est prévenu..Par contre nous avons un laboratoire vivant qui expérimente depuis de nombreuses décennies ce problème monétaire, c’est le Japon.
    Il est à +230% de dette, une démographie catastrophique et pourtant tout le monde achète du yen..
    Donc quand il est dit que apocalypse arrive très vite, il ne faut pas rêver, les peuples vont agoniser lentement mais surement.

  7. Sans compter toutes les dettes belles et bien palpables que les générations précédentes ont légué sous forme de défis écologique à relever…

    Exemple:
    Les obus de la premiére mondiale: Voir un excellent lundi investigation sur le sujet.
    Les armes chimiques déversées dans les mers après la 2éme GM notamment dans la baltique qui devient littéralement stérile.
    Les déchets nucléaires, chimiques etc enfouies à la va vite et disséminés ici et là.
    etc…

    La liste est très très loin d’être exhaustive. Récemment, une base militaire des années 60 a refait surface au Groenland à cause de la fonte des glaces et celle-ci a été abandonnée dans les pires conditions…

    Donc, lorsque la nécessité vitale de parer de façon urgente à tous ces problèmes, état de fait qui a déjà commencé à certains endroits, se conjuguera à un budget exsangue lié à ce qui est décrit par cet article et bien cela risque d’être terriblement compliqué.
    La vertu annoncée des dépenses publiques dans un paradigme Keynésien est la relance par l’investissement, aussi nettoyer les erreurs des décennies précédentes pour assurer son intégrité n’entre surement pas dans ce champ…

    Abject.

  8. Problème avec les politiques :
    – ils dépensent l’argent qu’ils n’ont pas pour se faire réélire et gérer leur carrière
    – votent des lois pour s’assurer une grosse retraite à vie
    – s’en foutent complètement du peuple et du sort qui lui est réservé du moment où ils ont obtenu ce qu’ils voulaient

    Le peuple est rendu ignorant par un enseignement déficient et bêtifié par une propagande incessante afin de lui faire tout accepter sans se révolter : voir peuple Grec.

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