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mercredi, mai 15, 2024

Venezuela: Voilà à quoi ressemble Noël dans un pays qui s’effondre économiquement

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Ici, en Amérique, nous allons manger jusqu’à plus faim, déballer cadeau après cadeau, et voyager afin de retrouver nos proches. Pendant ce temps là au Venezuela, le scénario de Noël est totalement différent.

Ne vous êtes-vous jamais demandé comment se passerait Noël en plein effondrement économique ? Eh bien, en voici un aperçu…

Au Venezuela, la monnaie s’est complètement dépréciée tant et si bien que les commerçants en sont rendus à la peser au lieu de la compter. Ils sont à court de nourriture depuis des mois, et les seuls aliments disponibles le sont à des prix astronomiques – les œufs par exemple sont à 150 dollars la douzaine. La semaine dernière, les vénézuéliens avaient été contraints de rendre leurs billets de 100 bolivars tandis que leurs comptes avaient été gelés, provoquant un énorme chaos ainsi que des troubles étant donné que les gens étaient devenus soudainement incapables d’effectuer des achats pour les fêtes de fin d’année.

Venezuela: Dans les zoos, la foule se rue sur les animaux pour se nourrir.

Il est impossible de comprendre le raisonnement de cette politique improvisée qui a gelé les comptes bancaires de citoyens à un moment de l’année où l’on a le plus besoin de liquidités.

Tout d’abord, nous avons vu de longues files d’attente devant les banques. Puis, la semaine dernière, les gens se sont retrouvés incapables d’encaisser des chèques, d’effectuer des achats (comme ceux de Noël) ou de payer les transports en commun, et cela a provoqué de violentes manifestations ainsi que des pillages. / (La source)

Mais le président Nicolas Maduro pense qu’il peut corriger tout cela en offrant des jouets.

Les gens ne peuvent pas manger à leur faim, mais par contre leurs enfants recevront l’un des 3,8 millions de jouets que le Président avait saisi dans l’unique but d’essayer redorer son blason:

Le gouvernement Maduro a saisi les jouets d’un distributeur, qui selon lui stockait ses produits sur une longue durée, dans le but de créer une pénurie et d’engendrer d’énormes bénéfices… Et maintenant, Maduro, se prend pour le père Noël… qui avec son traîneau tiré par des rennes … supervisera la distribution de 3,8 millions de jouets pour que les petites filles et petits garçons du Venezuela aient la garantie de recevoir leurs jouets.

Et qu’importe que les familles vénézuéliennes soient affamées et qu’elles préféreraient recevoir du pain, de la viande, de la farine, de l’huile et des médicaments à la place pour Noël. Cette confiscation à des relents de démagogie pour un régime socialiste qui a détruit l’économie de son pays et qui est maintenant à la recherche de boucs émissaires – afin d’essayer de changer son image.

Miguel Angel Latouche, un professeur agrégé de l’Université centrale du Venezuela, nous donne un aperçu de ce qu’il se passe à Caracas:

Venezuela: les pillages se multiplient, la police n’est plus payée. Les habitants lynchent les voleurs

Acheter un jambon, préparer des tamales, et mettre des guirlandes ? Ces rituels semblent sans importance pour beaucoup.

L’année a été très difficile pour le Venezuela. Hugo Chávez avait promis que son « socialisme du 21ème siècle » serait un « nouveau type de socialisme » et une solution aux problèmes des pauvres. Mais cela ressemble plutôt au socialisme du siècle dernier, avec le gouvernement de Nicolas Maduro qui restreint les libertés individuelles et transforme les citoyens en populistes ce qui ressemble chaque jour un peu plus au fascisme.

La rareté est même devenue une forme de contrôle social. Avec autant de Vénézuéliens qui passent leurs journées à faire la queue pour obtenir de la nourriture, des médicaments, et plus récemment de l’argent(sans succès), il reste peu de temps pour protester. Les chants de Noël et les primes de fin d’année ont été remplacés par d’interminables files d’attente.

Le gouvernement peut essayer de camoufler les choses pour ne pas montrer à quel point la situation se dégrade. Mais les Vénézuéliens savent que pour beaucoup d’entre eux, il n’y aura pas de Noël cette année. L’esprit de Noël n’arrivera pas à gommer la déception, la faim, l’épuisement et la colère. Et voici pourquoi: Le Venezuela est un pays où les magasins de jouets sont vides, où les boulangeries n’ont plus de pain, où l’on ne peut pas préparer de Tamales du fait d’une pénurie d’ingrédients, et où les familles ne peuvent plus se rencontrer. il n’y a tout simplement plus d’argent.

Dans cette économie de survie, certains d’entre nous ont la chance de manger plusieurs repas par jour. D’autres fouillent les ordures pour manger les restes, une véritable armée d’affamés prennent les rues chaque matin et dorment la nuit à la belle étoile – Ce que je vous explique montre l’aggravation de la pauvreté au cours des derniers mois.

Voilà ce qu’est Noël dans un pays qui connait l’effondrement économique:

Pas de nourriture.
Pas de cadeaux.
Pas d’argent.
Pas de Voyage.
Pas de médicament.
Pas de produit de première nécessité.

Pour beaucoup de Vénézuéliens, Noël ne sera qu’une nouvelle sombre journée dans un monde dangereux.

Source: themostimportantnewsLire les précédents articles de Michael Snyder

Des cercueils en carton: au Venezuela, même mourir coûte trop cher

Venezuela: les pénuries alimentaires, les pillages et l’effondrement économique actuel vont-ils se propager aux U.S.A ?

23 Commentaires

  1. El presidente, Nicolás Maduro, niega que haya dicha crisis, que considera más una guerra económica de especuladores y contrabandistas para sabotear su gobierno.

  2. @theuric d un point de vu global il y a toujours autant de monde dans les avions la seule chose est que la classe business est plus souvent vide mais l eco est toujours plein et disparition de la 1 classe sur beaucoup d avion 777 330 340

    • Merci.
      Cela voulant dire que nombre de chefs d’entreprise font des économies et que ce sont les chinois qui font fonctionner le commerce.
      Tout cela méritant réflexion.

  3. bonjour moi j y vais souvent au Venezuela car je suis stewart. cela me rappelle cuba dans les annees 1992. A l hotel il n y a pas grand chose a manger mais dans la rue il y rien et il faut aller dans les campagnes pour trouver a manger.les gens manquent de medicament.voila la verite

    • @Titi,
      Pourrais-je vous poser une petite question?
      Du fait de votre métier, vous pouvez voir si la circulation aérienne tend ou non à ralentir, pourriez-vous dire ce qu’il en est?
      La raison en est qu’à mon sens et au vu de la désindustrialisation mondiale actuelle, la-dite circulation devrait ralentir, mais je n’en ai aucune preuve, preuve, sur internet, plus facile à obtenir en ce qui concerne le transport maritime.
      Je vous en remercie par avance, étant entendu, bien sûr, que vous pourriez très bien ne pas lire ces lignes.

  4. En effet, il y a un blocus financier de l’empire U.S. sur le Vénézuéla ( http://www.afrique-asie.fr/menu/ameriques/10338-venezuela-vers-un-blocus-financier-americain ), un petit peu du même genre que celui qu’avait subit la Grèce de la part de l’Union-Européenne.
    Que l’auteur de cet article oublie de préciser cet infime détaille montre à qui veut bien comprendre l’infâme hypocrisie de ce monsieur.
    Aujourd’hui les canonnières sont rangées au rayon des musées, la pression du dollar pour l’un, de l’euro pour l’autre, suffit.
    En fait, l’empire U.S. va laisser crever ce peuple simplement pour conserver sa domination sur son pays et sur les autres nations sud-américaines en laissant entendre : « Voyez ce qu’il vous arriverait si vous voulez prendre votre indépendance! ».
    Comme il s’était passé pour la Grèce par U.E. et F.M.I., ces deux créatures totalitaires de l’empire.
    Et l’auteur de ce torchon n’est que l’un des multiples et vulgaires maillons de cette tragédie.
    Empire U.S. qui, soit dit en passant, n’est pas plus tendre avec son peuple qui, avec ses 46% de chômeurs, est en train, lui aussi, de crever la bouche ouverte.
    Disons aussi que cette mise en quarantaine vénézuélienne permet de diminuer de fait la production pétrolière, dont ce pays est l’un des fournisseurs importants, ce qui en fait d’autant monter les prix, tout bénéfice pour les onéreux productions de gaz et pétroles de schiste étasuniens.
    Le seul reproche qu’il serait possible de faire au gouvernement vénézuélien, rejeté par la classe politique des U.S.A., fut de ne pas avoir compris les risques qu’il courrait et de n’avoir pas suffisamment développer son agriculture, ce qui lui aurait permis, au moins, de nourrir sa population.
    Ainsi, aux morts, par la guerre et la déstabilisation d’Afghanistan, d’Irak, de Syrie, de Libye, il faut rajouter, aux décompte mortifère de l’empire, ceux économiques du Vénézuéla, de Grèce, d’Europe et d’autre, de tant d’autres, dont ceux étasunien, parce que la pauvreté tue!

    Mais au-delà de ces considérations réalistes, nous nous devons, nous aussi, de nous prémunir contre un effondrement économique généralisé ne pouvant que nous mener à une situation analogue, bien que les raisons en seraient autres.
    Je le répète, seul Monsieur Asselineau et son parti politique, l’U.P.R., seraient en mesure de gérer, à l’échelle de la France, une catastrophe de cette ampleur, soit cette ruine universelle, même s’il ne semble pas qu’ils aient pris cela en compte, tous les autres n’étant que d’ineptes branquignoles.
    Le seul qui, en réalité, veut que nous quittions définitivement cette colonie américaine qu’est l’Union-Européenne et que nous ne soyons plus ses supplétifs militaires béats au travers de l’O.T.A.N..
    Mais il est fortement possible, voire probable qu’avant même que les élections nationales du printemps ne surviennent, nous commencions à ressentir les premiers effets d’une faillite universelle qui ne pourra que conduire ce même empire dans le néant historique que toutes les puissances impériales connurent les unes après les autres.

  5. je plussoie le commentaire du dessus. Vous oubliez totalement le blocus économique de « l’axe du bien » qui prend en otage la population civile. BFM wc fait des petits.

    • https://voyage.gc.ca/destinations/venezuela

      Venezuela – ÉVITEZ TOUT VOYAGE NON ESSENTIEL
      Affaires mondiales Canada recommande d’éviter tout voyage non essentiel au Venezuela en raison du nombre élevé de crimes violents; de l’instabilité politique et économique; de la dégradation des conditions de vie élémentaires, notamment de la pénurie de médicaments, d’aliments de base et d’eau. L’état d’exception (ou état d’urgence) est en vigueur dans l’ensemble du pays depuis le 15 janvier 2016.

    • Au lieu de gueuler ! racontes nous ! Si tu parles en tant que touriste ta vision ne sera pas légitime. Ensuite de dire des nouvelles inventées par la cia c’est assez idiot la cia n’ira pas nous dire que c’est le chaos.

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