Saviez-vous que le Venezuela vient d’être déclaré en défaut partiel sur sa dette ?
Cela devrait faire les gros titres, mais les médias mainstream évoquent peu ce sujet. Wall Street et d’autres importantes places financières dans le monde pourraient être confrontés à des pertes colossales de plusieurs centaines de millions de dollars, et avoir de sévères répercussions pendant de nombreuses années. Les nations sont censées ne jamais se retrouver dans une situation de défaut de paiement sur leur propre dette, et donc la situation à laquelle nous assistons est extrêmement rare. Je publie des articles sur le Venezuela depuis des années, or dorénavant la crise qui sévit dans ce pays vient de franchir un nouveau palier.
Les choses vont déjà si mal au Venezuela que les gens en sont réduits à manger des chiens, des chats et des animaux du zoo de Caracas, mais maintenant que le Venezuela vient d’être officiellement déclaré en défaut de paiement, plus aucun pays dans le monde ne voudra lui prêter de l’argent et cette nation va davantage sombrer dans le désespoir…
Le Venezuela sombre dans une crise humanitaire, puisqu’elle s’est retrouvée dans l’incapacité de rembourser une dette. Le pays pourrait bientôt être confronté à de très fâcheuses conséquences.
Le pays sud-américain a fait défaut sur sa dette, selon un communiqué publié lundi soir par S&P Global Ratings. L’agence a indiqué que le Venezuela n’avait pas réussi à rembourser une dette, à l’issue du délai de grâce de 30 jours.
Un défaut de paiement risque de déclencher une série de graves événements qui pourraient aggraver les pénuries alimentaires, comme sur les produits de première nécessité et fournitures médicales.
Alors, à quoi pourrait ressembler cet enchaînement de graves éventements ?
Eh bien, le Venezuela n’a pas versé à temps quatre autres échéances pour un montant total de 420 millions de dollars. Dans le monde, l’ensemble des investisseurs font face à de gigantesques pertes, et les querelles juridiques au sujet de cette crise pourraient mettre de nombreuses années à se résoudre. Ce qui suit provient de Forbes…
S&P affirme qu’elle s’attend à ce que le Venezuela ne rembourse pas les autres échéances (dette). Cela n’a rien de surprenant. Outre les deux paiements sur lesquels le pays vient de faire défaut, le Venezuela n’a pas versé à temps quatre autres échéances pour un montant total de 420 millions de dollars: A moins que ce pays ne trouve rapidement de l’argent, tout cela risque de l’entraîner vers un défaut de paiement.
S&P prévient également que le Venezuela pourrait s’engager dans une restructuration (de la dette), ce qui équivaudrait en fait à un défaut. En effet, le pays a déjà annoncé son intention d’y recourir, bien qu’il n’ait jusqu’à présent établit aucun programme. Mais nous pouvons imaginer à quoi pourrait ressembler une telle restructuration de la dette Vénézuélienne: en 2012, la Grèce avait imposé une restructuration de dettes aux investisseurs financiers privés et l’Argentine a restructuré sa dette libellée en dollars deux fois au cours de ce siècle, Elle s’était retrouvée en situation de défaut sur sa dette pour la seconde fois en douze ans après l’échec des négociations de la dernière chance avec deux fonds spéculatifs qui avait refusé de participer à la première restructuration consécutive à la crise de 2001-2002. Les investisseurs pourraient subir d’énormes pertes et cela déboucherait sans doute sur des procès qui dureraient des années. Les grands gagnants lorsqu’il y a des problèmes de restructuration de dettes, ce sont toujours les avocats.
A cela, lorsque vous ajoutez toutes les autres mauvaises nouvelles qui ont été publiées récemment, il n’est pas compliqué de comprendre pourquoi l’atmosphère commence à changer sur les marchés financiers.
En fait, CNBC explique que « depuis une semaine, l’ambiance n’est plus la même sur les marchés »…
Nouvelle journée, nouvelle ouverture à la baisse. Depuis une semaine, l’ambiance n’est plus la même sur les marchés.
Cela a commencé mardi dernier lorsque la hausse initiale s’est transformée en une forte baisse en milieu de matinée. Les cinq séances suivantes ont globalement été ouvertes à la baisse.
Peter Tchir d’Academy Securities, a dressé une petite liste de sujets inquiétants. Il y a des progrès sur la réforme fiscale « mais la réalité, c’est que ce ne sera pas aussi bien que ce que tout le monde espérait », a-t-il expliqué. La courbe des taux aux USA n’a plus été aussi « plate » depuis 2007 et beaucoup de gens s’interrogent sur ce que cela signifie. Et les récentes arrestations de hauts dignitaires saoudiens dans une initiative d’anti-corruption ont créé une incertitude depuis une semaine et demie.
J’ai relayé les mises en garde de nombreux experts qui préviennent d’un krach boursier imminent, et pourtant la plupart des investisseurs semblent ignorer toutes ces alertes.
D’ailleurs, une enquête a révélé que le nombre de gérants de fonds qui «prennent un risque supérieur à la normale» n’a jamais été aussi élevé…
Bank of America Merrill Lynch réalise chaque mois un sondage auprès de plus de 200 gérants de fonds (206) qui gèrent 610 milliards de dollars, et voilà ce qui en est ressorti.
Bank of America Merrill Lynch estime qu’un nombre record de gérants prennent des risques supérieurs à la normale. Cela arrive au moment où les valorisations boursières américaines tutoient des sommets historiques, créant une situation inquiétante dans la mesure où les gérants se sentent encouragés à investir à un moment où ils devraient plutôt faire preuve de prudence.
La situation actuelle ressemble à s’y méprendre à ce que nous avions connu juste avant que les marchés ne s’effondrent.
Pendant l’euphorie de la bulle Internet, on nous avait dit que les valeurs technologiques ne baisseraient jamais parce que nous assistions au commencement d’une nouvelle ère, comme pour les crypto-devises aujourd’hui.
Et puis les investisseurs ont fini par perdre des milliers de milliards de dollars lorsque le marché boursier s’est effondré.
Egon Von Greyerz: « Croyez ou pas, mais un krach gigantesque est imminent. » Egon Von Greyerz: « Je m’attends à une chute du marché boursier d’au moins 90%, comme après 1929 »
Juste avant la crise financière de 2008, on nous avait promis qu’il n’y avait rien d’inhabituel au sujet du prix des logements.
Et puis le marché immobilier s’est effondré et nous avons soudainement été confronté à la pire crise financière depuis la Grande Dépression.
N’importe quelle bulle finit par éclater, et celle-ci ne fera pas exception. Ceux qui n’apprennent pas de l’histoire sont condamnés à la répéter, et nous verrons probablement encore plus d’argent partir en fumée et à la vitesse de l’éclair lors de la prochaine crise.
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Source: theeconomiccollapseblog – Lire les précédents articles de Michael Snyder
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Egon Von Greyerz: « Les raisons d’investir dans l’or et l’argent physique »
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Dans ton Q
Tu dois te connecter pour pouvoir voter.
C’est pour la bonne cause du « big data » pour « big brother ».
ça permet de connaître tes goûts, tes opinions, tout ça pour ton bien 🙂
Pour toi Alain cette chanson d’un artiste texan aujourd’hui décédé, mais qui a traîné pas mal sa guitare (Et sa bouteille de whisky Jack Daniels aussi, d’où cette voix roque à souhait)) du côté de ma Bretagne natale…
Un grand Monsieur, un Américain comme on les aime bien…
Paix à son âme, mais que vive sa musique…
https://www.youtube.com/watch?v=pfVe5TNRktc
Merci !
Alors bien le bonjour depuis ta Bretagne natale où je me situe actuellement le temps d’une mission à Brest.
Bienvenu en Bretagne Alain !
kenavo ar’vechal…
« Wall Street et d’autres importantes places financières dans le monde pourraient être confrontés à des pertes colossales »
Ben voilà un bon vieux casus belli, ce que les amerloques attendaient pour pouvoir agir plus directement contre ce pays.
`bientôt la France et l’Europe. LE MONDE EN PLEINE DEROUTE
Le Venezuela à mis de l’or en garantie. Donc le pays prêteur ne perd rien du tout.
Au contraire ce pays s’est enrichi
Vois dites vraiment n’importe quoi sur ce site
Je parle du pays prêteur qui s’enrichit….. Évidemment 🙂
Le Venezuela est un pays très riche en matières premières et terres agricoles, mais en quasi faillite. Nous devons de l’argent à tout le monde, et sommes incapables de rembourser le moindre penny !
Donc pas besoin de te faire un dessin Bublestars : Des véritables sangsues ces Chinois, qui vont tout racheter à vil prix pour nous aider à nous « financer » de toute urgence, mais au prix fort …
Le black Friday, mais c’est toute l’année pour les Chinois sur la majorité du continent sud-américain !
Quelqu’un de désespéré est toujours plus docile en affaires ! ¡Chulqueros de mierda!!!
Mais bon, c’est le prix final à payer pour faire fonctionner ce modèle social et économique bolivarien, et sa politique antiyankee.
Tu n’es pas content, retourne dans ton pays.
D’abord premièrement au Venezuela je suis dans mon pays, car j’ai la double nationalité.
Deuxièmement, je n’ai aucun compte à te rendre sur mes commentaires. Je pensais qu’avec ta Corée du nord de merde, on allait en rester là en ce qui nous concerne. Mais visiblement non…
Donc comme je ne t’ai pas sonné ni demandé ton avis, tu retournes gentiment dans ta niche et tu ne viens pas m’emmerder !
Capisci ?
Le même schéma se répète dans tous les pays riches en matières premières.
Une « hyper classe » dirigeante, et une population pauvre.
Le Nigeria en est probablement l’exemple le plus flagrant.
La Russie d’avant Poutine suivait ce chemin de pillage des ressources par l’oligarchie.
C’est malheureusement une tendance universelle, profondément ancrée chez l’être humain, que de se goinfrer outre mesure quitte à laisser crever son voisin.
Et après avoir vidé les océans, les chinois s’apprêtent à piller les terres agricoles françaises => http://bfmbusiness.bfmtv.com/entreprise/la-chine-continue-de-s-offrir-des-terres-agricoles-en-france-1310354.html
Il faudrait bloquer les ports et les aéroports
Oui mais nous c’est pas pareil 🙂