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vendredi, avril 19, 2024

Michael Snyder: « La banque exposée à 49.000 milliards $ de produits dérivés est en train d’agoniser sous nos yeux ! »

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Serions-nous sur le point de vivre un nouvel épisode de type « Lehman Brothers » ?  La Deutsche Bank est la plus grande banque d’Europe, qui a une exposition sur 49.000 milliards de dollars de produits dérivés et la plupart des grosses banques dîtes « trop grosses pour faire faillite » aux Etats-Unis ont des liens financiers très étroits avec cette banque. En d’autres termes, le système financier mondial ne peut tout simplement pas se permettre de laisser la Deutsche Bank faire faillite et actuellement, elle est en train de s’effondrer sous nos yeux. Je préviens depuis des années que ce jour-là viendra et même si elle a été frappée par plusieurs scandales, la Deutsche Bank a toujours réussi, d’une manière ou une autre, à survivre jusqu’à maintenant. Mais après ce que nous avons vu ces derniers jours, beaucoup pensent désormais que c’est bientôt la fin de la Deutsche Bank. Le 7 juillet dernier, ils ont vraiment déstabilisé les investisseurs du monde entier quand ils ont licencié 18.000 personnes et quand elle a annoncé qu’elle se retirera des activités de vente et de négociation de titres à l’échelle mondiale…

Il en faut beaucoup pour perturber Wall Street.

Mais la deutsche Bank y est parvenu. Le géant bancaire allemand mal en point a annoncé le 7 juillet dernier, le licenciement de 18.000 employés – environ un cinquième de ses effectifs dans le monde – tout en mettant en place un vaste plan de restructuration, qui comprend notamment la fermeture de son activité de négociation d’actions au niveau mondial.

Bien que ce dimanche sanglant pour la Deutsche Bank était inattendu, c’est en réalité l’aboutissement de nombreuses années, voire de plusieurs décennies, d’une descente vertigineuse vers un manque de rentabilité et de scandales, qui, pourtant, au début des années 1990, était sensée devenir une banque universelle, capable de rivaliser avec les géants de Wall Street.

Ces licenciements peuvent retarder la marche inexorable de la Deutsche Bank vers sa fin, mais pas pour très longtemps.

Et comme la Deutsche Bank s’effondre, elle pourrait entraîner plusieurs autres banques avec elle. Selon « Wall Street On Parade », à la fin de l’année dernière, la banque avait une exposition sur 49.000 milliards de dollars de produits dérivés…

Au cours de l’année 2018, la Deutsche Bank était en sérieuse difficulté avec une empreinte en termes de produits dérivés qui est encore très importante aux États-Unis en tant que contrepartie de certaines des plus grandes banques de Wall Street. Elle avait réduit son exposition aux produits dérivés de 48.266 milliards € à 43.459 milliards € (milliers de miliards), selon un rapport annuel de 2018 (49.000 milliards de dollars). Ce portefeuille de produits dérivés d’un montant de 49.000 milliards de dollars place la Deutsche Bank au même niveau que les holdings bancaires des mastodontes américains tels que la JPMorgan Chase, Citigroup et la Goldman Sachs, qui s’élevaient respectivement à 48.000 milliards $, 47.000 milliards $ et 42.000 milliards de dollars à la fin du mois de décembre 2018, selon l’OCC (Office of the Controller of the Currency, le bureau du contrôleur de la monnaie)(Voir le tableau 2 de l’annexe à ce lien.)

Oui en effet, le risque de crédit pour la Deutsche Bank est bien plus bas que la valeur notionnelle de ses contrats dérivés, mais nous parlons toujours d’un niveau de risque hallucinant.

Et cela est particulièrement vrai quand on analyse l’état du bilan de la Deutsche Bank. Selon « Nasdaq.com », à la fin de l’année dernière, le total des actifs de la banque était de 1541 milliards de dollars et son passif était de 1469 milliards de dollars.

En d’autres termes, il n’y avait pas beaucoup de fonds propres à la fin du mois de décembre et la situation s’est détériorée rapidement depuis.

En réalité, on nous rapporte qu’à ce jour, 1 milliard de dollars par jour, sont retirés de la banque à ce stade.

Je sais que la plupart des américains ne se soucient pas vraiment de savoir si la Deutsche Bank s’en sort ou pas, mais comme l’a souligné le « New York Post », la défaillance de la Deutsche Bank pourrait rapidement devenir une crise cruciale pour l’ensemble du système financier mondial…

Mais le fait important à retenir est que la Deutsche Bank a commercé ces produits dérivés avec d’autres sociétés financières. Alors, est-ce que cela va être une autre situation comme celle de la Lehman Brothers où les problèmes d’une banque deviennent aussi les problèmes des autres banques ?

Faites très attention à cela.

Si la situation dégénère, la réserve fédérale et d’autres banques centrales n’auront pas d’autres choix que de réduire les taux d’intérêt, même si tout le monde sait que ce n’est pas la meilleure chose à faire pour les économies du monde.

En particulier, certaines des plus grosses banques américaines « trop grosses pour faire faillite » sont incroyablement interconnectées financièrement à la Deutsche Bank. Ce qui suit provient de Wall Street On Parade…

Nous savons que les tentacules de la Deutsche Bank liées aux produits dérivés s’étendent vers la plupart des grandes banques de Wall Street. Selon un rapport de 2016 du fonds monétaire international (FMI), la Deutsche Bank est fortement interconnectée financièrement avec JPMorgan Chase, Citigroup, Goldman sachs, Morgan Stanley et la Bank of America, tout comme avec d’autres méga banques européennes. Le FMI a conclu que cette banque allemande, et ses interconnexions, représentaient une menace encore plus grande pour la stabilité financière mondiale que n’importe quelle autre banque, et c’était d’autant plus le cas, que sa capitalisation boursière était plus élevée de plusieurs dizaines de milliards de dollars comparativement à aujourd’hui.

Jusqu’à ce que ces banques soient démantelées, jusqu’à ce que la Fed soit remplacée par un régulateur compétent et sérieux sur des sociétés de portefeuilles bancaires et jusqu’à ce que les produits dérivés soient réservés à ceux qui négocient sur un marché transparent, le prochain méga krach boursier ne représentera qu’une partie de l’iceberg.

Depuis que je publie sur ce sujet, je n’ai cessé de prévenir mes lecteurs d’observer le marché mondial des dérivés. Il a joué un rôle prépondérant lors de la dernière crise financière et jouera très certainement un rôle très important également lors du prochain krach boursier.

Les problèmes fondamentaux structurels qui ont été exposés en 2008 et en 2009, n’ont jamais été résolus. En fait, beaucoup soutiennent que le système financier mondial aujourd’hui est encore plus vulnérable qu’il ne l’était à l’époque.

Greyerz: Nous sommes à la veille du plus grand effondrement financier et économique de l’histoire ! Gaël Giraud sur la crise financière qui vient: “Tous les voyants sont au rouge !!”

Et maintenant, nous avons l’impression que le prochain épisode « Lehman Brothers » se joue sous nos yeux.

Maintenant plus que jamais, surveillez attentivement la Deutsche Bank, parce qu’il semblerait qu’elle pourrait être l’un des premiers énormes dominos à tomber.

Source: theeconomiccollapseblogVoir les précédentes interventions de Michael Snyder

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12 Commentaires

  1. « Deutsche Bank » ça se traduit tout simplement par « Banque Allemande » …
    Et Il faudrait croire que le « phare de l’UE » va laisser faire ?
    Voyons, voyons …

    • Je crois que les Allemands vont pouvoir s appliquer à eux même leur refus de mutualiser le fond de garantie des dépôts aux niveau européen (dite Union Bancaire).

      • Oui, peut-être …
        Mais avec une exposition pareille, ça fera forcément du dégât, l’Allemagne est riche, mais quand même …
        En attendant c’est l’omerta dans les médias (Alors que les banques Italiennes, n’est ce pas ?), peut être pour laisser le temps aux « spécialistes » de nous préparer leurs explications « éclairées » 🙂

        • Je disais ça justement dans le sens où il serait souhaitable pour la cigale Allemande que ce soit le cas en cas de faillite.

          Au détriment de la fourmi Grec Espagnol et Italienne bien sûr.

  2. Lehman brothers n avait pas de déposant non institutionnel. C est pour ça qu il était possible de la laisser faire faillite.

    Ce n est pas le cas de Deutshe Bank.

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