L’Argentine a fait son choix – et les Etats-Unis s’apprêtent à faire le même : dommage pour ceux qui auraient préféré une économie solide et une devise saine…Si Paul Wittgenstein a pu donner des concerts de piano partout dans le monde en jouant de son seul bras gauche, nous allons quand même réussir à taper à une seule main pendant quelques semaines !Aujourd’hui, nous vous apportons quelques nouvelles d’Argentine… pour voir où le piège « l’inflation ou la mort » nous amène.
« Je suis encore sous le choc », nous écrivait notre correspondant dans la province de Salta après l’annonce du résultat des élections en août dernier.
Le président Mauricio Macri, pro-entreprises et relativement sensé, a perdu les primaires – et de loin. Il est très probable que les paniers percés auront retrouvé le pouvoir d’ici la fin de l’année.
« Nous sommes en route pour le Venezuela », concluait notre correspondant.
Le peso a chuté de 20% le lendemain de l’élection.
Tout est de la faute des crétins
Nous reviendrons à l’Argentine dans un instant…
Nous notons d’abord que l’une de nos prédictions s’est réalisée : à présent, nous sommes tous des crétins ! Oui, DJT a adopté la TMM.
Nous avions prévu que le président américain Donald J. Trump ne se lancerait jamais dans une guerre commerciale totale avec la Chine. Nous continuons de penser qu’il tentera de sauver la face, se rabibochera avec les Chinois et criera victoire.D’un autre côté, nous avons aussi prédit qu’il se lancerait dans une guerre totale de type « l’inflation ou la mort »… adoptant pleinement la TMM (Théorie monétaire moderne)… tout comme Bernie Sanders, Elizabeth Warren et Alexandria Ocasio-Cortez. Voici les dernières nouvelles du Bureau ovale : « La Réserve fédérale devrait mettre nos taux d’intérêts à ZERO ou moins, et nous devrions alors commencer à refinancer notre dette. LES TAUX D’INTERET DEVRAIENT ÊTRE LARGEMENT BAISSES, tout en rallongeant substantiellement le terme. Nous avons une super devise, le pouvoir et un excellent bilan… Les Etats-Unis devraient toujours payer le taux le plus bas. Pas d’Inflation ! C’est uniquement la naïveté de Jay Powell et de la Réserve fédérale qui ne nous permet pas de faire ce que d’autres pays font déjà. C’est l’opportunité d’une vie que nous sommes en train de manquer à cause de ‘crétins’. »
Selon la TMM, les politiques peuvent et doivent dépenser tout l’argent qu’ils veulent, tant que les prix à la consommation ne grimpent pas.
« Pas d’Inflation », dit le président américain. La voie est libre, donc. Grâce à l’opportunité d’une vie, les crétins de la Fed permettront aux crétins de la Maison Blanche et du Congrès US de dépenser encore plus d’argent qu’ils n’ont pas en gabegies qu’ils ne sont pas prêts à financer honnêtement.
Le vrai message : dépenser, dépenser, dépenser… relancer, relancer, relancer.
Pourquoi ? Parce qu’une élection se profile.
Mais attendez une minute. Selon les vétérans, la roue tourne. Nous examinons donc les pampas pour voir où elle pourrait nous mener…
Les sottises habituelles
Mauricio Macri a remporté les dernières élections en 2015 parce que l’économie était en route vers l’enfer ; il promettait des réformes.
Le précédent gouvernement avait fait toutes les sottises habituelles… trop de taxes, trop de réglementation, trop de dépenses, trop d’emprunt, trop de gabegies… et avait profondément enfoncé le pays dans le piège « l’inflation ou la mort ».
A cette époque, de nombreux électeurs en étaient venus à dépendre du contrôle des prix par le gouvernement pour avoir de l’énergie ou de l’alimentation bon marché, par exemple.C’était le modèle classique – du pain et des jeux, à crédit bien entendu.Résultat : une économie en plein effondrement, de la corruption et une augmentation de la dette.L’inflation des prix à la consommation atteignait déjà 25%, même si le gouvernement trafiquait les chiffres pour éviter de l’admettre.Que pouvait faire Macri ?Améliorer l’économie signifiait éliminer les mensonges, les cadeaux, les empêcheurs de tourner en rond, les subventions et les restrictions… c’est-à-dire laisser mourir l’économie factice, nourrie d’inflation.Une seule alternative : injecter plus d’inflation et de dette. Tôt ou tard, quelqu’un allait payer pour cela.S’il laissait les choses aller, en revanche, la facture arriverait immédiatement : chômage, krach boursier, faillites, grèves, etc.S’il maintenait l’inflation, peut-être réussirait-il à maintenir l’illusion pendant encore un petit temps. L’économie s’affaiblirait et la facture s’alourdirait, mais peut-être qu’elle échoirait à un autre.
Une promesse tout à fait trumpienne
Macri a essayé de faire un peu des deux. Il a mis en place des statistiques honnêtes. Et il a affranchi l’économie. Mais tandis qu’il libérait les prix, ces derniers ont grimpé. L’inflation a atteint les 54% en juillet de cette année.
En août, l’inflation des prix à la consommation semblait avoir enfin pris le chemin de la baisse. Mais il était trop tard. Le peuple s’était retourné contre Macri.
Gravement blessé durant la primaire d’août, il y a peu de chances qu’il survive à l’élection générale. Le prochain président (le scrutin a lieu le mois prochain) ne fera pas la même erreur.
Etats-Unis: Quand le BLS ne manipule pas les chiffres, il les fabrique Nicolas Chéron: “Je cite: L’économie américaine est la plus manipulée depuis la seconde guerre mondiale et cela ne va pas bien se terminer”
Alberto Fernández a fait aux masses fiévreuses une grande promesse à la Trump :
« Je résoudrai le travail, la dette et la faim », a-t-il déclaré – négligeant toutefois de mentionner la calvitie précoce.
Comment ? De l’inflation, encore de l’inflation, toujours de l’inflation !
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Bill Bonner est le fondateur d’AGORA, le plus large réseau d’entreprises indépendantes de presse spécialisée au monde.
En 1978, depuis sa ville natale, Baltimore (Maryland, Etats-Unis), Bill Bonner a voulu développer un « marché » (« Agora » en grec) des idées. Pas de l’information homogénéisée telle que les médias grand public relayent sur nos écrans et journaux, mais une source d’idées diverses avec des opinions et des avis originaux, alternatifs et surtout utiles. Bill a à cœur d’aider les lecteurs à mieux comprendre le monde dans lequel ils vivent, et à agir dans en conséquence. Que ce soit en matière de géopolitique, de macro-économie ou tout simplement le domaine de l’épargne, Bill incite ses lecteurs à cultiver un esprit vif et anticonformiste.
Bill a également co-écrit des livres qui ont tous figuré dans la liste des best-sellers du New York Times et du Wall Street Journal : L’inéluctable faillite de l’économie américaine (2004), L’Empire des dettes. À l’aube d’une crise économique épique (2006) et Le Nouvel Empire des dettes. Grandeur et décadence d’une bulle financière épique (2010).
A l’attention des lecteurs du site BusinessBourse
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Paradoxe :
Dans les années 60/70 beaucoup d’inflation, mais également très facile de retrouver un emploi et salaires indexés sur l’inflation et une croissance forte.
Dans les années 2000 peu d’inflation, mais de plus en plus difficile de retrouver un emploi et salaires en déflation avec une croissance atone.
Aucun rapport ?
Le NAIRU est un indice utilisé par les économistes pour corréler un taux d’inflation et un certain seuil de chômage.
En clair cela veut dire qu’il existe pour chaque pays un seuil structurel de chômage destiné à éviter trop d’inflation (sic).
L’inflation tue la rente par dépréciation de la valeur de l’actif en monnaie constante, par contre elle favorise l’endettement à taux fixe, le taux d’inflation devenant supérieur au taux du prêt (certains en ont bien profité dans les années 60)
(resic)
Évidemment et comme pour tout il ne faut pas en abuser.
Et bien évidemment tout cela ne craint pas d’être véhiculé par nos économistes formatés à la pensée unique et au dogme néo-libéral.
« l’argentine en route vers le venezuela » avec Mauricio Macri et l’aide du FMI, et en plus SANS EMBARGO, je dis bien SANS EMBARGO, SANS « GUAIDO », SANS BLOCAGE DE SON INDUSTRIE EXTÉRIEURE. Eh bien l’argentine ferait mieux de vendre la patagonie. Dirigeants argentins pire que les dirigeants Africains.