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lundi, mai 13, 2024

Les ventes de Véhicules U.S plongent tandis l’endettement des américains n’a jamais été aussi important

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Un des secteurs de l’économie américaine qui se comporte comme si nous étions au milieu d’une énorme récession, c’est celui de l’industrie automobile.

Nous venons d’obtenir les derniers chiffres concernant les ventes de véhicules pour le mois d’avril, et l’ensemble des principaux constructeurs automobiles américains n’ont pas atteint leurs objectifs de ventes. Et comparativement à il y a un an, les ventes ont baissé sur l’ensemble du secteur. Lorsque vous compilez ces dernières informations à tous les autres signaux indiquant un ralentissement de l’économie américaine, la situation commence à devenir extrêmement inquiétante. Soit l’économie américaine se dirige vers un ralentissement majeur, soit ça y ressemble à s’y méprendre.

Parmi de nombreux analystes, Graham Summers s’attendait à ce que les ventes de véhicules commencent à baisser. Selon Summers, le boom des ventes de véhicules auquel nous avons assisté durant les années précédentes a été largement alimenté par des prêts automobiles à haut risque (Subprimes), et maintenant la bulle sur les subprimes automobiles est en train d’éclater…

Depuis 2009, cette bulle sur les prêts automobiles est devenue gigantesque, augmentant de 56% en sept ans. Encore plus incroyable, environ 1/3 des derniers prêts soit 450 milliards de dollars sont des subprimes complètement pourris.

En d’autres termes, il s’agit de Subprime 2.0… la pointe de l’iceberg de 199.000 milliards de dollars d’endettement, comme ce fût le cas pour les prêts hypothécaires à risque lors de la bulle immobilière de 2008.

Cela fait des mois que je surveille attentivement ce secteur, en attendant qu’un signal indique que cette bulle s’apprête à exploser.

Ce signal vient de se produire.

Le signal auquel Summers fait référence est une baisse constante des ventes des véhicules américains. On pourrait tourner en dérision ces mauvais chiffres si cela ne concernait qu’un seul mois, mais les ventes de véhicules américains chutent depuis quelques mois maintenant, et les chiffres de ventes pour le mois d’avril étaient absolument catastrophiques. Il suffit de vérifier de combien ont baissé les ventes de véhicules en avril par rapport à la même période il y a un an pour les plus grands constructeurs automobiles américains

General Motors: -5,8%

Ford: -7,1%

Fiat Chrysler: -7,0%

Toyota: -4,4%

Honda: -7,0%

Pour les constructeurs américains, ces chiffres sont extrêmement inquiétants, et personne ne s’attend à ce qu’ils s’améliorent rapidement.

Entre-temps, les véhicules invendus continuent de s’accumuler chez les concessionnaires à un rythme effrayant…

Parallèlement, chaque jour, les stocks de véhicules continuent d’augmenter, les constructeurs américains continuent de livrer ce qu’ils produisent aux concessionnaires, même si les ventes semblent stagner.

General motors, l’un des rares constructeurs américains à communiquer les stocks d’invendus des concessionnaires lors des récentes publications de ventes mensuelles, a déclaré que le stock d’invendus sur le mois d’avril représentait 100 jours (935 758 véhicules), il était de 98 jours à fin mars 2017, alors qu’il n’était que de seulement 71 jours (681 402 véhicules) en avril 2016.

Pourquoi ce stock d’invendus progresse-t-il ?

A cela, Il y a bien entendu de nombreux facteurs, mais l’une des principales raisons de cette crise repose sur le fait que les consommateurs américains croulent sous les dettes et sont donc tout simplement fauchés

Aujourd’hui, le dernier sondage du courtier d’assurances américain Northwestern Mutual contribue à expliquer pourquoi les Américains sont devenus totalement incapables de mettre de l’argent de côté.

Tout d’abord, environ 50% des Américains ont un endettement de plus de 25.000 dollars, et ce en excluant les prêts hypothécaires, pour une population moyenne qui gagne plus de 37.000 dollars par an, comparativement au revenu médian qui est d’un peu plus de 30.000 dollars par an.

Par conséquent, il n’est pas difficile de comprendre, comme le souligne le courtier d’assurances américain Northwestern Mutual, que 45% des Américains dépensent plus de la moitié de leur salaire mensuel dans le remboursement de leurs dettes. … et je le répète à nouveau, en excluant la dette hypothécaire.

Lorsque vous êtes déjà endettés au maximum, il devient alors difficile de faire face aux remboursements des divers emprunts contractés. Donc, pour de nombreuses familles américaines, une nouvelle voiture n’est tout simplement plus une priorité.

Et ce n’est pas seulement l’industrie automobile américaine qui a des problèmes. Le secteur des cartes de crédit commence également à montrer des signes de détresse

Synchrony Financial, le plus gros émetteur de cartes pour la grande distribution (Walmart et Amazon) – a révélé vendredi qu’en dépit d’affirmations contraires il y a seulement 3 mois, les créances douteuses nettes augmenteraient d’au moins 5% cette année. Dès vendredi, l’action de la société a plongé de 16%, ce qui maintenant équivaut à une chute de 27% depuis le début de l’année.

la semaine dernière, lors de la publication de ses résultats du 1er trimestre 2017, le spécialiste de la carte de crédit Capital One a révélé que les provisions pour pertes sur créances s’étaient élevées à 2 milliards de dollars, avec des créances douteuses nettes en hausse de 28% à 1,5 milliard de dollars par rapport à la même période de l’année précédente.

Si vous n’y comprenez rien, eh bien, cela signifie que les sociétés de cartes de crédit commencent à mettre plus d’argent de côté pour les créances irrécouvrables.

Il y a très peu de temps, j’avais signalé que les faillites d’entreprises et individuelles n’avaient jamais augmenté à un rythme aussi rapide depuis la dernière récession. Cette tendance commence à effrayer les prêteurs, et beaucoup d’entre eux commencent à mettre fin aux diverses formes de prêts. Par exemple, Bloomberg nous apprend que les prêts accordés par les banques régionales américaines ont baissé de manière significative au cours du premier trimestre 2017

Par rapport au trimestre précédent, le total des prêts dans les 15 plus grandes banques régionales américaines ont baissé d’environ 10 milliards de dollars pour s’établir à 1730 milliards de dollars au premier trimestre 2017. C’est la première baisse de cette ampleur depuis 4 ans, selon les données compilées par Bloomberg. Sur l’ensemble des prêts, à part 2 banques, toutes les autres n’ont pas atteint les objectifs qu’anticipaient les analystes, en raison d’une chute des prêts commerciaux et industriels.

C’est comme cela qu’une crise du crédit démarre. Lorsque le flux de crédit commence à se restreindre, cela ralentit l’activité économique, puis généralement, cela conduit à davantage de défaillances sur les crédits, etc… Bien entendu, cela entraîne un resserrement des conditions d’octroi de crédit, et très rapidement, vous tombez dans une spirale qu’il devient difficile d’arrêter.

Michael Snyder: La pire Croissance Économique Américaine connue depuis 3 ans. … En 11 points

A quoi ressembleront les USA quand les actions, l’immobilier et les voitures d’occasions auront chuté de plus de 50%

Si vous regardez bien, tous les signes avant-coureurs d’un nouveau ralentissement économique sont réunis. Et tout comme nous l’avions vu avant l’énorme effondrement de 2008, les plus sages s’y préparent et anticipent à l’avance. Malheureusement, la plupart des gens finissent par se faire avoir puisqu’ils se laissent convaincre par les médias traditionnels qui martèlent inlassablement que tout ira bien.

Heureusement qu’il reste encore quelques individus pour dire la vérité, et Marc Faber est l’un d’entre eux. Il y a quelques jours, il a déclaré sur CNBC que l’économie américaine était «en phase terminale»…

« Marc Faber surnommé Dr Doom explique que l’économie américaine est « phase terminale », et que les perspectives actuelles ne semblent montrer aucun signe d’amélioration.

« Cela fait trop longtemps que les Etats-Unis accusent un déficit », a-t-il déclaré mardi dans l’émission « Futures Now » sur CNBC. « Les conditions aujourd’hui sont plus fragiles qu’elles ne l’étaient auparavant, et si quelqu’un remontait les taux d’intérêt à 5 % au minimum, je Pense que l’économie ne le supporterait pas car elle est véritablement en très mauvaise santé »

« Je suis vraiment étonné que les gens soient aussi optimistes », a ajouté le rédacteur en chef du « Gloom, Boom & Doom Report ».

Je suis d’accord avec Faber sur ce point.

Nous n’avons jamais été aussi près aujourd’hui d’un ralentissement économique majeur et d’un effondrement des marchés boursiers.

Il n’en faudra pas beaucoup pour nous pousser dans le précipice, et avec un monde qui mois après mois devient davantage instable, il semble que l’heure de vérité soit plus proche qu’on ne le pense.

Source: theeconomiccollapseblogLire les précédents articles de Michael Snyder

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6 Commentaires

  1. J ai un ami qui travail dans la haute finance spécialiste des fonds adossé a des prêts .il avait dit . on pourrait avoir des surprise pour cette été .

  2. C’est drôle, maintenant qu’OBAMA n’est plus au pouvoir et que les médias détestent TRUMP , on nous dit enfin la vérité sur la situation aux USA!

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