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vendredi, mai 17, 2024

La Fed va mettre l’Amérique à genoux. Une nouvelle crise immobilière et un krach boursier se profilent

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La plupart des Américains ne comprennent pas cela, mais la Réserve fédérale a beaucoup plus de pouvoir sur l’économie américaine que quiconque n’en a, et cela inclut aussi Donald Trump.

On a tendance a aimer ou à blâmer les politiciens en fonction de leurs résultats économiques, mais en réalité, c’est un groupe d’irresponsables, de gens non élus, de banquiers centraux, qui tirent les ficelles en coulisse, et tant qu’on ne se penchera pas sur cette institution qu’est la Fed, nous ne réglerons aucun de nos problèmes économiques. Si vous souhaitez lire une analyse plus détaillée sur ce sujet précis, lisez cet article. Maintenant, dans cette note que je suis en train de rédiger, je vais vous expliquer pourquoi la Réserve fédérale est en train de mettre en place une récession, une nouvelle crise immobilière ainsi qu’un krach boursier, et pourquoi ce sera Donald Trump qu’on blâmera et personne d’autre si ces événements venaient à se produire malheureusement.

Mercredi, la Fed a relevé ses taux d’intérêt et a annoncé d’autres hausses à venir….

Sans grande surprise, la puissante Fed, la Banque centrale américaine a annoncé une nouvelle hausse de ses taux de 0,25%. Le principal taux directeur, le son taux interbancaire au jour le jour sera désormais compris dans la fourchette de 0,75% à 1%.

Il s’agit de la deuxième hausse des taux depuis l’élection de Donald Trump à la présidence des États-Unis et de la troisième seulement depuis la crise financière de 2008.

La Fed a conservé pour cette année et pour 2018 la même trajectoire d’augmentation des taux qu’elle avait prévue en décembre, avant l’investiture du président Donald Trump. Elle avait alors projeté en décembre dernier trois modestes hausses pour cette année afin de faire grimper à 1,4% le coût de l’argent que les banques se prêtent entre elles. Pour 2018, deux autres augmentations sont prévues, pour porter les taux à 2,1%.

La banque centrale s’est encore défendue de prendre en compte la politique budgétaire du président Trump, notamment les réductions d’impôts et les dépenses en infrastructures, tant que ceux-ci ne sont pas votés. À noter toutefois, pour la première fois, le Comité de politique monétaire de la Fed signale que l’inflation «se rapproche» de l’objectif de 2% de la Fed, qu’elle estime sain pour l’économie.

Pendant les années Obama, la Réserve fédérale a poussé les taux d’intérêt à la baisse jusqu’à qu’ils frôlent zéro, ce qui a stimulé l’économie artificiellement. Dans un article récent, Gail Tverberg a expliqué comment ça fonctionne

Avec la baisse des taux d’intérêt, les remboursements mensuels baissent, même si les prix des maisons et des voitures augmentent. Ainsi, davantage de gens peuvent se permettre d’acquérir des maisons et des voitures, et les usines sont moins chères à construire. L’ensemble de l’économie est stimulée par une augmentation de la «demande» pour des produits qui coûtent normalement chers, grâce à la baisse des remboursements mensuels.

Les prix des actifs, tels que celui des logements et des prix à la production, peuvent augmenter car la baisse du taux d’intérêt applicable à la dette les rend plus abordables à davantage d’acheteurs. Les actifs que les gens possèdent déjà ont alors tendance à prendre de la valeur, ce qui donne à ces gens, l’impression d’être plus riches. En réalité, Ceux qui possèdent des actifs tels que des maisons peuvent emprunter sur la valeur nette accrue du bien acquis, ce qui leur donne davantage de revenus disponibles pour investir ailleurs. On assiste actuellement au même scénario que ce qui nous avait conduit à la crise financière de 2008.

Mais l’inverse est également vrai.

Lorsque les taux d’intérêt augmentent, emprunter de l’argent devient plus coûteux et l’activité économique ralentit.

Le fait que la Réserve fédérale américaine vient de relever ses taux d’intérêt est complètement fou. Selon la plus récente projection de la Réserve fédérale d’Atlanta, la croissance du PIB pour le premier trimestre 2017 est censée se situer à un taux anémique de 1,2 %. Personnellement, cela ne me surprendrait pas du tout si nous finissions avec un Pib négatif pour le premier trimestre 2017.

Donald Trump a récemment énuméré les plus importants problèmes auxquels l’Amérique est confrontée depuis tant d’année, et dans quel bourbier l’économie américaine se trouvait actuellement, et le fait que les Etats-Unis se trouvent au bord d’une nouvelle récession.

Alors, pour quelle raison la Fed relève-t-elle ses taux si ce n’est de vouloir nuire à Donald Trump ?

L’augmentation des taux risque également de créer une nouvelle crise immobilière. Les taux d’intérêt avaient été augmentés avant la crise des subprimes en 2007 et 2008, et nous voyons l’histoire se répéter. Lorsque les taux augmentent, il devient alors beaucoup plus difficile pour les familles d’assumer le remboursement de leurs prêts immobiliers

Le taux d’emprunt fixe à 30 ans pour un achat immobilier avait atteint son plus faible niveau en Novembre 2012, lorsqu’il était à 3,31%. A partir de cette semaine, il sera de 4,21% , et à la fin de l’année 2018, il pourrait atteindre 5,5%, selon Matthew Pointon, économiste chez Capital Economics.

Il souligne que lorsqu’un américain a emprunté 250.000 $ à 3,8% (taux fixe bien sûr) dans le cadre d’un bien immobilier, il rembourse 14.000 dollars par an. Si ce même propriétaire déménageait aujourd’hui dans une maison équivalente en termes de prix, mais à un taux de 5,5%, il devrait alors rembourser 3.000 dollars de plus par an, soit un total de 17 000 $.

Bien entendu, en bourse, les investisseurs n’apprécient pas non plus la hausse des taux. Il faut savoir que les marchés actions ont tendance à augmenter dans un environnement de faibles taux, comme nous avons pu le constater depuis plusieurs années, et ils ont tendance à chuter lorsque les taux augmentent.

Et selon CNBC, une « correction du marché boursier se profile » et ne devrait pas trop tarder…

Vu la correction qui se profile sur les marchés, le réveil risque d’être brutal pour les investisseurs – la plupart ne le savent pas encore. Personne ne sait lorsque le krach arrivera ni ce qui le déclenchera. Mais le pire pour la plupart des investisseurs, c’est de ne pas savoir combien ils risquent de perdre lorsque l’inévitable arrivera.

« Si l’on regarde l’histoire du marché boursier, nous avons en moyenne un krach tous les huit à 10 ans environ, et la perte moyenne est d’environ 42 % », a déclaré Kendrick Wakeman, pdg de FinMason, une entreprise qui propose des solutions technologiques et des conseils en investissement.

Si les actions commencent à chuter, jusqu’où peuvent-elles aller à la baisse ?

Un spécialiste de l’analyse technique qui affirme avoir déjà anticipé des retournements brutaux sur les marchés, estime que le Dow Jones pourrait dégringoler de 6.000 points….

Selon un spécialiste de l’analyse technique, la fête pourrait s’arrêter brutalement et le Dow Jones dévisser de 6.000 points à 14.800 points, soit une dégringolade de près de 30%.

Ce spécialiste s’appelle Sandy Jadeja. Chef stratégiste chez Master Trading Strategies, il affirme avoir déjà prédit, des jours, voire des semaines à l’avance, le déclenchement de retournements boursiers comme le « flash crash » du mois d’août 2015 ou des corrections sur l’or et le pétrole.

Et il s’inquiète énormément de ce que pourrait engendrer l’année 2017 pour les investisseurs. « Le calendrier du prochain effondrement potentiel du Dow Jones s’accélère », a déclaré Jadeja, qui partage ses techniques via des ateliers et des séminaires.

La plupart des grands krachs boursiers ont tendance à se produire à l’automne, et c’est ce que j’avais expliqué dans mon livre intitulé « The Beginning Of The End », mais en réalité, ils peuvent se produire à n’importe quel moment. Il y a très peu de temps, j’ai expliqué au travers d’un article que tout le monde s’accorde à dire que les valorisations boursières ne sont pas soutenables et qu’un énorme crash arrive. Peu importe que l’on appelle cela un « crash », une « correction », ou qu’on puisse lui donner un autre nom, de toute manière, un renversement majeur se profile sur les marchés actions et la seule question que l’on doit se poser, c’est quand est-ce que cela va se produire.

Marc Faber: Un Gigantesque Krach Boursier de plus de 50%, devient de plus en plus probable.

Jean-Michel Naulot: « La crise financière de 2008 était un avertissement, la prochaine crise sera encore pire ! »

Et lorsque cela arrivera, Trump sera tout de suite pointé du doigt alors qu’en réalité, c’est de la faute de personnes qui ont pris d’innombrables décisions irresponsables pendant des décennies et ce bien avant qu’il n’arrive à la maison blanche.

C’est bien la Fed qui est à l’origine de cette énorme bulle financière, et c’est encore elle qui sera responsable de son éclatement. Espérons que le peuple américain puisse comprendre ce que je viens de vous expliquer afin qu’il soit en capacité de pointer du doigt les véritables responsables de cette monstrueuse crise qui arrive.

Source: theeconomiccollapseblogLire les précédents articles de Michael Snyder

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18 Commentaires

  1. ils savent que le basculement est proche. Ce monde est fou et le pauvre peuple cautionne toutes ces pourritures.Quoi de pire que l’ignorance des peuples.Macron est le pire des candidats. LA FINANCE DE LA DICTATURE

  2. Cet article déclare que c’est la FED qui est responsable de tout ce gâchis et que Trump sera le bouc émissaire à qui on imputera la responsabilité. Il est difficile de dire le contraire mais tout dépend jusqu’où, en arrière, on est prêt à remonter. La FED est responsable mais c’est surtout parce qu’elle a voulu éteindre le feu à partir de 2008. Avant il y a eu Nixon et la fin de l’endossement du US$ à l’or, et la dérèglementation du système financier. Mais bien avant Nixon il y a eu le plus grand responsable de tous, la compétition entre le revenu du capital et le revenu du travail. Depuis que le capital est rémunéré, i.e. la nuit des temps, on a pris un abonnement aux crises car le revenu du capital n’est pas productif et il parasite le revenu du travail, le seul capable de créer de la richesse. Évidemment toutes les dérives plus récentes font en sorte que le rythme des crises s’est accéléré et les crises sont de plus en plus violentes. Mais en réalité avec la modernité actuelle dix pourcent de la population suffiraient pour produire tous les biens et services dont les populations ont réellement besoin. Alors on a inventé la société de consommation et les guerres destructrices pour augmenter de manière importante mais artificielle les besoins. Puis est intervenue les dérives de l’endettement pour dépenser aujourd’hui les revenus de la production de demain. Puis les dérives bancaires qui font que la majorité de l’argent est entre des mains absolument non productives. 90% qui parasitent le travail de 10% c’est impossible à tenir mais même un Krach ne va rien régler. Il ne ferait que remettre les pendules à l’heure pour un nouveau départ dans un système qui quoi qu’il en soit mènera toujours au même résultat. Tout ce que l’on peut espérer c’est que des règlementations plus strictes augmentent la durée moyenne des cycles à venir mais tant que le capital sera rémunéré rien sauf le rythme des crises ne changera.

  3. Un plus visible différent entre la nouvelle politique Américaine et l’Allemagne pourrait-elle hâter la venue d’un crash mondial ? Parfois une seule poignée de main manquée et c’est l’inquiétude qui repart sur les marchés. Puis il y a l’élection Française qui s’annonce mal pour tous, car avec de tels médias qui connaissent guère la crise, les candidats n’ont pas tous comme priorité d’avoir un programme sérieux.

    Tout le monde y aura de sa part de responsabilité lorsque cela se produira, petits et grands, riches ou pauvres, médias ou hauts fonctionnaires à la Macron.

     » Lorsque les taux d’intérêt augmentent, emprunter de l’argent devient plus coûteux et l’activité économique ralentit. »

    • Blandine Leleu Il y aura des -Transfers de Capital – et des -Correction Économique- ( Comment en 2008 )
      Mais, non, il n’y aura pas de  »Crash »
      Et encore, il faudrait mettre une définition sur le mots Crash.

    • Le Crash Économique, qui est stipiler par les médias dominant, n’arrivera jamais.
      Je ne suis pas en train de dire que , le peuple ne soufferira pas d’avantage… bien sur , qu’il continura de payer ses besoin primaire de plus en plus chère.

      Mais le système de dette, n’arrêtera pas jamais.
      Il est trop bien construit et protégé, et ceux qui l’ont mit en place, ne vont jamais s’en départir, je ne verra pas pourquoi, tant de travail, pour ensuite tout abandonné….

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